Sans matu 2020 – UNIL

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que faire
sans le bac

Redoublement, poursuite d’études, formation professionnelle ou entrée
dans la vie active : des solutions existent pour ceux qui n’ont pas obtenu
leur bac. Parlez-en avec vos professeurs et avec le psychologue de l’Éducation
nationale pour envisager tous les possibles.

Se représenter
au bac

Le meilleur passeport pour continuer ses études reste
le bac. Si vous avez échoué à l’examen, plusieurs
possibilités s’offrent à vous mais le plus simple, c’est
de le tenter à nouveau. Vous avez d’ailleurs de réelles
chances de le réussir à la seconde tentative : 75 % des
candidats qui repassent le bac général l’obtiennent.

Refaire une année de terminale
Tout candidat peut redoubler une fois sa terminale
dans son lycée d’origine. Dès l’annonce des résul-
tats, contactez le proviseur de votre lycée pour vous
réinscrire. Vous pouvez demander à garder le bénéfice
des notes supérieures ou égales à 10/20 obtenues
aux épreuves du bac (même série). Si vous souhaitez
changer d’établissement, contactez les services aca-
démiques du département.
Important à savoir : si vous avez déjà présenté le bac
deux fois, vous pouvez préparer un bac professionnel
en un an, dans le cadre d’un parcours adapté. Contac-
tez dès juillet votre proviseur ou bien le CIO (centre
d’information et d’orientation).

Préparer le bac autrement
Vous avez la possibilité de vous présenter de nouveau
à l’examen sans refaire une année de terminale. Selon
le dispositif choisi, vous aurez le statut de candidat
scolaire (à distance ; en cours du soir) ou de candidat
libre (préparation non encadrée).
À savoir : l’inscription en candidat libre permet de
conserver les notes supérieures ou égales à 10/20
obtenues aux épreuves, pendant 5 ans, quelle que soit
la série de bac (général, technologique, professionnel).
Le volume de cours à revoir peut ainsi être allégé.
ll Le Cned (Centre national d’enseignement à distance)
permet de préparer, par correspondance et en ligne,
l’examen du bac pour les séries générales (ES, L, S),
technologiques (ST2S, STMG) et professionnelles
(accompagnement, soins et services à la personne ;
gestion-administration ; métiers de la relation aux
clients et aux usagers). Plus d’infos sur www.cned.fr.
ll Certains lycées, publics ou privés, proposent des
cours du soir pour préparer les bacs ES, L et STMG
ou, plus rarement, le bac S.
ll Enfin, le site Ma seconde chance (à consulter sur
masecondechance.onisep.fr/#accueil) propose des
solutions pour reprendre une formation et obtenir
le bac. Dialoguez par tchat avec des conseillers qui
vous fourniront une première réponse personnalisée.
>>>

BAC2019FICHESTOUTE L’INFO SUR LES MÉTIERSET LES FORMATIONS Continuer ses études

Quelques formations supérieures sont ouvertes
aux non-bacheliers. Certaines exigent cependant le
« niveau bac » (soit une moyenne supérieure ou égale
à 8/20 pour l’ensemble des épreuves).

Un diplôme d’école, voire un BTS
ll Certaines écoles admettent des non-bacheliers
désireux de suivre une formation professionnelle,
notamment dans le domaine des arts, du tourisme
ou de l’hôtellerie -restauration. Il s’agit le plus souvent
d’écoles privées, dont la formation peut être coûteuse
et le diplôme non reconnu. Avant de vous inscrire,
renseignez-vous sur les frais de scolarité, la réputa-
tion de l’école et l’homologation de son diplôme au
RNCP (Répertoire national des certifications profes-
sionnelles).
ll Dans les domaines du tourisme, de la comptabilité,
du secrétariat, de la vente ou du commerce, certains
établissements acceptent des non-bacheliers qui
veulent préparer un BTS. On leur demande souvent
de repasser le bac en fin de 1re année.

La capacité en droit
Diplôme d’État, la capacité en droit permet aux non-
bacheliers de suivre des études supérieures juridiques.
Accès : 17 ans au minimum. Durée : 2 ans à l’université.
ll La formation est dispensée à temps partiel une journée
par semaine ou en plusieurs soirs par semaine. Certaines
universités proposent une formation en ligne. Le Cned
propose une préparation à distance, à réserver aux plus
motivés. Le taux de réussite en 1re année ne dépasse pas
20 %.
ll Et après : suivant les résultats obtenus, les titulaires
de la capacité en droit peuvent intégrer une 1re ou
une 2e année de licence de droit, préparer un DUT
carrières juridiques ou un BTS notariat. Ils peuvent
également se présenter aux concours administratifs
de catégorie B.

Les diplômes de l’animation et du sport
Sans le bac, il est possible de préparer le BPJEPS
(brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation
populaire et du sport) dans l’une des deux spécialités
proposées : animateur ou éducateur sportif, celles-ci se
déclinant en différentes mentions puis options selon
le cas. Ce diplôme permet d’accéder à un emploi dans
les secteurs du sport, du social, de la culture ou des
loisirs. Admission sur épreuves, à partir de 17 ans (Òlire
Sport p. 259). Il est recommandé d’avoir le niveau bac.

Les diplômes de la santé et du social
Il est possible de préparer un certain nombre de DE
(diplômes d’État) sans le bac : DE d’ambulancier, DE
d’aide-soignant, DE d’auxiliaire de puériculture, DE
d’accompagnant éducatif et social, DE de technicien
de l’intervention sociale et familiale, DE de moniteur-

éducateur. S’y ajoute le titre d’assistant dentaire. Cer-
taines formations imposent à l’entrée des conditions
d’âge (avoir 17 ou 18 ans, selon le cas) ou d’attestations.

Se former
en alternance

Grâce à l’alternance, il est possible d’étudier tout en
travaillant. Un bon compromis pour ceux qui souhaitent
apprendre auprès des professionnels. Cette formule
favorise l’accès à l’emploi une fois diplômé. Plusieurs
formations sont proposées sous contrat d’apprentis-
sage ou de professionnalisation. Exemples.

Préparer un bac professionnel
Si vous optez pour la préparation d’un bac profession-
nel, vous ferez, au préalable, l’objet d’une « décision
de positionnement » par l’établissement qui assure la
formation scolaire : lycée professionnel, CFA (centre
de formation d’apprentis). Le positionnement permet
de réduire la durée de préparation en fonction des
études, de l’expérience et des diplômes acquis pré-
cédemment. Chaque académie dispose d’une liste de
formations en alternance. Consulter les fiches for-
mations sur le site www.onisep.fr ; elles précisent les
établissements offrant cette modalité d’études.

Préparer un BTS
De nombreux BTS peuvent être préparés en 2 ans
dans le cadre d’une formation en alternance. Certains
CFA acceptent les non-bacheliers qui justifient du
niveau bac (lire plus haut). Ils leur demandent souvent
de repasser le bac en fin de 1re année.

Préparer un titre professionnel
CQP (certificats de qualification professionnelle),
certificats de compétence professionnelle et
titres homologués au RNCP : autant de diplômes
à finalité professionnelle que vous pouvez pré-
parer sans le bac dans les CFA ou les écoles rele-
vant des chambres de commerce et d’industrie
(www.acfci.cci.fr), au sein des écoles d’entre-
prises (Engie, SNCF, RATP, Lapeyre, Casino, etc.),
avec le Conservatoire national des arts et métiers
(www.cnam.fr) ou l’Association pour la forma-
tion professionnelle des adultes (www.afpa.fr),
ou dans le cadre des formations qualifiantes subven-
tionnées par les régions (www.intercariforef.org).

>>>

Travailler
dans la fonction
publique

Sans le bac, il est possible de travailler dans la fonction
publique sous différents statuts. Exemples.

Les recrutements sans concours
Le Pacte (parcours d’accès aux carrières de la fonc-
tion publique territoriale, hospitalière, d’État) est un
contrat de droit public d’un à deux ans, alternant for-
mation et stage.
Ouvert aux non-bacheliers de 16 à 25 ans, il permet
d’intégrer la fonction publique comme fonctionnaire
titulaire de catégorie C. En savoir plus : www.fonction-
publique.gouv.fr/score/concours.

Intégrer la Police nationale
Le cadet de la République est formé pendant un an et
passe un concours spécifique de gardien de la paix.
L’adjoint de sécurité signe un contrat de 3 ans, renou-
velable une fois. En savoir plus : www.lapolicenatio-
nalerecrute.fr.

S’engager dans l’armée
Les non-bacheliers peuvent être recrutés dans toutes
les armées (garçons et filles de 18 à 25 ans). Comme
volontaires, ils signent un contrat pour un an, renou-
velable quatre fois. D’autres contrats possibles :
ll Dans l’armée de terre : contrat d’engagé volontaire de
2, 3, 5, 8 ou 10 ans, renouvelable jusqu’à 27 ans de ser-
vice. En savoir plus : www.recrutement.terre.defense.
gouv.fr.
ll Dans l’armée de l’air : possibilité de s’engager comme
militaire technicien de l’air. Contrat initial de 4 ans (5
pour les pompiers), renouvelable jusqu’à 19 ans de
service. En savoir plus : devenir-aviateur.fr.

ll Dans la marine : possibilité de s’engager comme
matelot de la flotte (contrat initial de 4 ans, renouve-
lable). En savoir plus : etremarin.fr.
ll Dans la Gendarmerie nationale : possibilité de s’engager
comme gendarme adjoint volontaire. Modalités variables.
En savoir plus : www.lagendarmerierecrute.fr. n

info +
Reprendre des études plus tard
– Préparer le DAEU
Comme le bac, le diplôme d’accès aux études universitaires permet une
poursuite d’études supérieures. Pour s’inscrire, il faut avoir 24 ans ou
plus au 1er octobre de l’année de l’examen (ou 20 ans et 2 ans d’acti­
vité professionnelle salariée ou d’une activité ayant donné lieu à 2 ans
de cotisation à la Sécurité sociale) et avoir interrompu ses études
depuis 2 ans au moins. Le DAEU se prépare en un an. Deux options
sont proposées : A, littéraire, juridique (français­langues, options :
histoire, géographie, mathématiques, etc.) et B, scientifique (français­
mathématiques, options : physique, chimie, sciences de la nature et
de la vie, langues, etc.). Se renseigner auprès du service de formation
continue des universités. Le Cned propose une préparation à distance.

– Présenter l’examen de niveau de la DRJSCS
La réussite à l’examen de niveau de la DRJSCS (direction régionale
de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale) permet de se
présenter aux concours des écoles d’assistants de service social,
d’éducateurs spécialisés et d’éducateurs de jeunes enfants. Mêmes
conditions d’âge que pour le DAEU.

– Valider ses acquis professionnels
Dans le cadre de la VAE (validation des acquis de l’expérience), il est
possible d’obtenir tout ou partie d’un diplôme (bac professionnel,
BTS, DUT, etc.) ou d’un titre professionnel (CQP, titre homologué au
RNCP, etc.) avec 3 ans d’expérience au minimum.

– Le droit au retour en formation
Si vous avez entre 16 et 25 ans et que vous n’avez pas de diplôme
ou de qualification professionnelle, vous pouvez faire valoir votre
droit au retour en formation.

Des ouvrages de l’Onisep
Dans la collection :
« Parcours » : Les métiers de la sécurité ;
Les métiers de la défense ;
Les métiers du paramédical ;
Les métiers du social ; Les métiers du sport
En vente sur www.onisep.fr/lalibrairie