MODULE 3 : TECHNIQUES DE COMMUNICATION ET D’ANIMATION DE
GROUPE
Objectifs pédagogiques :
au terme de ce module, l’auditeur sera capable de :
Connaître les outils de communication dans une organisation ;
maîtriser les techniques d’animation d’une organisation ;
maîtriser le processus de prise de décisions au sein d’une
organisation ;
être capable de gérer des conflits au sein d’une organisation.
1. Chapitre 1 : la communication
Définition
Les principes de base de la communication
Éléments de la communication
Les outils de la communication
Cinq styles de la communication
2. Chapitre 2 : Technique d’animation de groupe
Prise de décision efficace
Les techniques d’animations de groupe
3.
Chapitre 3 : la gestion des conflits au sein d’une organisation
Définition
Les différents types de conflits au sein d’une organisation
Niveaux et sources de conflits au sein d’une organisation
Méthode de gestion des conflits dans une organisation
Chapitre 1 : la communication*
1. DEFINITION
La communication est un échange de faits, d’idées, d’opinions, ou d’émotions entre
deux ou plusieurs personnes pour une intention. Au sein d’une organisation, la
communication est essentielle. Pour qu’elle soit efficace, le transfert d’informations
doit être clair, exact et complet afin d’aboutir à une compréhension mutuelle des
intéressés.
La communication mettre en relation deux principales parties:
Une partie émettrice qui envoie l’information ou le message
Une partie réceptrice qui reçoit l’information.
La communication est l’âme des organisations
2. PRINCIPE DE BASE DE LA COMMUNICATION
Une communication correcte entre les personnes ne se produit que si les idées; les
faits; les opinions les attitudes ou les sentiments que l’émetteur cherche à
transmettre sont bien compris et interprétés par le receveur
3. ELEMENTS DE LA COMMUNICATION
l’émetteur: source ou origine du message
le message: information (sons; écrits; gestes…)
le canal ou transmetteur: moyen utilisé pour véhiculé le message
le récepteur ou destinataire: destination du message
le feed-back : réponse donnée au message reçu
4. LES OUTILS DE LA COMMUNICATION
Un outil, c’est ce dont on se sert pour effectuer un travail. En communication, l’outil
varie selon les étapes du transfert d’informations
5. CINQ STYLES DE COMMUNICATION
L’auto refus: les individus utilisent l’auto refus pour isoler les autres et
s’éloigner des autres. Ceux-ci manifestent une faible ouverture à l’égard des
autres et fournissent peut de rétroaction. Ils dissimulent souvent leurs idées;
leurs opinions; leurs attitudes et leurs sentiments.
L’autoprotection: les individus qui pratiquent l’autoprotection ne cherche
qu’à découvrir les autres ou à porter des jugements sur les autres. Ils
critiquent les autres sans jamais se mettre en cause eux même.
L’auto-exposition : ces individus incitent les autres à s’intéresser à eux car
ils leurs demandent constamment de réagir face à leur propre comportement.
Mais ces individus accordent souvent très peu d’attention à la rétroaction qu’ils
reçoivent.
L’auto négociation: les personnes qui pratiquent l’auto négociation n’ont
envie de s’ouvrir aux autres que dans la mesure où les autres s’ouvrent à eux.
L’auto-accomplissement: les individus qui pratiquent l’auto-accomplissement
fournissent spontanément toute l’information nécessaire à propos d’eux-mêmes,
demandent une rétroaction et fournissent eux-mêmes une rétroaction
C H A P I T R E
TECHNIQUES D’ANIMATION DE GROUPE
1. PRISE DE DECISION DE GROUPE EFFICACE
2
Dans les groupes efficaces les prises de décisions sont à la fois individuelles et
collectives. Le processus de prise de décisions dans un groupe se déroule selon la
démarche suivante:
PHASES
ACTIVITES
1. définition du
problème
expliquer la situation dans laquelle survient le problème;
générer l’information; clarifier et définir le problème.
2 . G é n é r a t i o n
d’une solution
réfléchir tous ensemble aux possibilités de solution;
examiner, réviser, élaborer et combiner entre elles les
idées de solution.
3.
Emission
d’idées en vue de
l’action
Evaluer les solutions; examiner leurs effets probables et
les comparer aux résultats souhaités; réviser les idées;
mettre au point une liste des possibilités d’actions
définitives et en choisir une pour la mettre à l’épreuve
4. planification
d’une action en
v u e
d ’ u n e
solution
faire la liste des étapes selon lesquelles se déroulera
l’action avec les noms des personnes qui seront
responsables pour chaque étape; mettre au point un plan
de coordination
5. Mise en place
des moyens de
contrôle de la
solution
revoir les résultats souhaités et mettre au point des
moyens de mesurer l’efficacité du travail; mettre en place
des moyens de contrôle pour rassembler des données
permettant d’évaluer l’efficacité de la solution au cours de
sa mise en application; mettre en place des projets de
rechange pour le cas d’imprévus; distribuer les
responsabilités
6. estimation du
produit et de la
méthode
collecter les données permettant de déterminer et
d’estimer les effets des actions ou l’efficacité de la
méthode du groupe en ce qui concerne la solution du
problème.
2. ANIMATION DE GROUPE
Animation
Animer un groupe, c’est lui donner vie. C’est provoquer une prise de conscience
d’une situation. C’est amener les membres à participer activement et à échanger leur
connaissances (savoir), leur expérience pratique (savoir faire), leur attitude et
comportement(savoir être) en vue d’atteindre un objectif commun.
Animateur
L’animateur est un conducteur de réunion ou de groupe qui emploie des méthodes
actives consistant à remplacer l’information de type magistral par l’éveil et l’utilisation
de l’énergie même du groupe. Il se fixe un rôle de catalyseur visant à faciliter les
prises de décision collectives.
Méthodes actives
travaux de groupe
Le groupe, avec ses interactions, les expériences des membres, son potentiel créatif,
constitue le moteur de l’apprentissage.
La méthode de la découverte
Le groupe est mis en situation d’apprentissage par lui-même et avec une grande
autonomie. Il ne fait appel que s’il y a blocage. Cette méthode part d’une situation
concrète et elle permet à chacun de se montrer créatif.
Les styles d’animation
La Coopérative BINCADI de KOUTO connait actuellement une forte croissance.
Chaque mois elle enregistre au moins 10 adhésions et signe des conventions de
partenariat avec des bailleurs de fonds. Remontée par ce succès Madame KONE
BINCADI, la présidente ambitionne se présenter au poste de maire de la commune
de KOUTO aux prochaines élections. Pour cela, elle oblige le comptable à mettre des
sommes importantes d’argent pour qu’elles puissent commencer à battre sa
campagne. Elle n’informe plus personne, ni les autres membres du bureau ni les
membres du conseil d’administration de la gestion. Elle ne communique plus. Elle
estime que les autres coopératrices sont jalouses de sa réussite et que la présidente
du conseil d’administration est égoïste et veut s’accaparer de sa coopérative qu’elle a
tant souffert pour mettre en place.
Quand il y a des décisions à prendre, elle impose ses opinions et ses idées à tout le
monde, elle ne discute plus avec qui que soit. Elle prend les décisions toute seule. Le
comportement de madame KONE n’est pas du goût des autres coopératrices et a
commencé à susciter des conflits au sein de la coopérative, et certaines coopératrices
menacent même de démissionner de leurs postes. En votre qualité de gestion vous
êtes solliciter pour aider la coopérative à sortir de cette situation, il vous est donc
demandé de:
1. Déterminer le style de communication de Madame KONE BINCADI;
2. Déterminer son style d’animation de la coopérative;
3. Proposer un processus
efficace de prise décision qui respecte l’esprit
coopératif.
1. DEFINITION
Chapitre 3 : la gestion des conflits au sein d’une organisation
Le conflit est par essence un désaccord, une contradiction ou une incompatibilité. Le
terme conflit s’applique à toute situation dans laquelle se trouvent des individus ou
des groupes dont les objectifs, les cognitions ou les émotions sont incompatibles et
les conduisent à s’opposer
2. LES DIFFERENTS TYPES DE CONFLITS
•
•
•
L e conflit d’objectifs est une situation dans laquelle les buts ou les
issues préférées par les parties semblent être compatibles;
L e conflit cognitif est une situation dans laquelle les idées ou les
pensées respectives des parties sont perçues comme incompatible;
L e conflit affectif est une situation dans laquelle les sentiments ou
émotions respectives des parties sont incompatibles,
3. NIVEAUX ET SOURCES DE CONFLITS AU SEIN D’UNE ORGANISATION
Le conflit intraorganisationel provient de l’opposition et des heurts suscités
principalement par la manière dont les postes de travail sont définis, dont
l’organisation est structurée, et dont l’autorité officielle est repartie. Les principaux
types de conflits internes à l’organisation:
1. le conflit vertical;
2. le conflit horizontal;
3. le conflit relatif aux rôles;
. METHODES INTERPERSONNELLES DE GESTION DES CONFLITS DANS UNE
ORGANISATION
la collaboration est un processus grâce auquel des individus échangent
ouvertement des informations sur les questions importantes et s’efforcent de
découvrir une forme d’action qui aboutira à un résultat favorable pour tous
La collaboration
La négociation
la négociation est un processus grâce auquel deux ou plusieurs parties ayant à
la fois des intérêts communs et des intérêts conflictuels formulent et discutent
certaines propositions concernant les termes précis d’un accord possible. On
distingue:
•
•
•
•
Les négociations distributives où l’enjeu est fixé d’avance
(comme les parts d’un gâteau) et l’une des parties gagne ce que
l’autre perd;
Les
négociations intégratives, elles s’appliquent à la
résolution collective d’un problème; c’est-à-dire à la recherche de
solutions ou l’ensemble des parties peuvent trouver un avantage.
Les parties en présence déterminent leurs problèmes communs,
définissent et évaluent les options possibles, manifestent
ouvertement leurs préférences et parviennent à une solution
acceptable pour tout le monde.
L’élaboration d’une attitude; tout au long de leur négociation
l e s p a r t i e s a d o p t e n t u n m o d e d e r e l a t i o n
(amitié/rivalité/coopération) qui influence leurs interactions.
Les négociations intraorganisationnelles; où les principaux
« meneurs de jeu » représentant chaque partie cherchent à
bénéficier d’un consensus, dans ce domaine, à l’intérieur de leur
groupe respectif.
la consultation d’une tierce partie
La plupart des négociations sont menées directement entre les parties
concernées. Quand les parties sont sur le point de s’enfermer dans le type de conflit
où l’un gagne ce que l’autre perd, une troisième partie appelée en consultation dans
un esprit de neutralité, peut les aider à résoudre leur différent.
MODULE 4 : LE LEADERSHIP SITUATIONNEL
Objectifs pédagogiques :
au terme de ce module, l’auditeur sera capable de :
Définir la notion de leadership ;
Identifier les styles classiques de leadership ;
Définir la notion de leadership situationnel ;
identifier les trois facteurs qui influencent le style de leadership ;
D’expliquer les quatre styles fondamentaux de leadership
situationnel ;
Identifier les règles pour déterminer le style de leadership le plus
approprié pour assurer une bonne mobilisation sociale
1. Chapitre 1 : le leadership
Définition
Styles classiques de leadership
2. Chapitre 2 : le leadership situationnel
Définition
Choix du leadership situationnel approprié
C h a p i t r e
le leadership
1 :
1. DÉFINITION DE LA NOTION DE LEADERSHIP
« leadership » vient de leader. « Leader » est un mot Anglais qui signifie conducteur,
guide. Il désigne aussi le chef, le porte-parole d’un groupe, d’un parti ou d’un
mouvement politique. « Leadership » évoque le comportement du leader qui conduit,
guide une personne ou un groupe. C’est la façon de procéder d’un individu pour
influencer un autre individu ou tout un groupe.
2. IDENTIFICATION DES STYLES CLASSIQUES DE LEADERSHIP
leadership autocratique : c’est un commandement autoritaire dictatorial et
même tyrannique. Ce leader exige le respect et ses ordres ne peuvent être
remis en question.
Leadership démocratique ou participatif : le chef fait participer les
membres de l’organisation à l’exercice du commandement. Il recueille leurs
avis et en tient compte avant de décider. Il permet les échanges pour aboutir
à une décision commune.
Leadership « laisser-faire » : ici, le leader utilise peu ou pas son pouvoir. Une
grande autonomie sans limite définie est accordée aux autres. L’absence totale
d’autorité de ce type peut conduire à l’anarchie. Cette démission du leader favorise
l’émergence de leader spontanée au sein du groupe
Chapitre
le leadership situationnel
1. DÉFINITION DE LA NOTION DE LEADERSHIP SITUATIONNEL
Pour motiver et gérer au mieux son personnel, le gestionnaire efficace fait un dosage
judicieux des trois styles de leadership en tenant compte du niveau de compétence
des membres de l’organisation. Ce type de leadership qui prend en compte toutes les
situations qui se présentent est appelé « leadership situationnel »
2. IDENTIFICATION DES TROIS FACTEURS QUI INFLUENCENT LE STYLE DE
LEADERSHIP
L’importance de la direction fournie par le gestionnaire
L’importance de l’appui fourni par le gestionnaire
Le niveau de compétence et de motivation des employés
3. STYLES FONDAMENTAUX DE LEADERSHIP SITUATIONNEL
style 1 ( dicter ) :
le gestionnaire et très directif et fourni un appui faible
les instructions sont précises sur le rôle et les buts
le gestionnaire suit de près l’accomplissement des tâches
Style 2 ( consulter ):
Le gestionnaire est très directif et fournit un appui fort au membre de l’organisation
donne des instructions précise en expliquant leur bien-fondé
Demande des suggestions suit de près l’accomplissement des tâches
Style 3 (participer) :