L’INTEGRATION
des
INSTITUTS UNIVERSITAIRES
de FORMATION des MAITRES
au sein des
UNIVERSITES
« Des procédures en voie de conclusion aux nécessités d’un
véritable enracinement dans l’enseignement supérieur et la
recherche »
Guy GEOFFROY
Député de Seine-et-Marne
Parlementaire en mission
21 août – 30 octobre 2007
Donner au « Grand U » sa véritable dimension universitaire.
Dans ses articles 43 à 45, la « loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école » (loi
2005-380 du 23 avril 2005), définit les principes qui ont conduit le Gouvernement et le Parlement
à décider de mener à son terme la logique inscrite dans la précédente loi d’orientation du 10
juillet 1989 qui avait décidé, en son article 17, la création des Instituts Universitaires de
Formation des Maîtres.
Ainsi, aux termes de ces articles, les IUFM doivent-ils désormais être intégrés dans une
Université au sein de laquelle ils deviennent une école professionnelle, tandis que les articles 85
et 86 précisent les délais dans lesquels l’intégration devra être réalisée.
Nous sommes bientôt parvenus au terme de ces 3 années au cours desquelles l’ensemble des
acteurs ( IUFM, Universités, Recteurs représentant l’Etat « unique employeur ») ont mené le long
travail tant administratif et technique que “politique” conduisant à ces intégrations, sous la
houlette fédératrice de la direction générale de l’enseignement supérieur et le contrôle approprié
et efficace des deux Inspections générales.
Ce processus est entré dans sa dernière phase pour la plupart des IUFM au moment même où le
Parlement vient de voter une loi importante, attendue par les Universités, visant à conférer à
chacune d’entre elles une autonomie plus grande, grâce en particulier à une modernisation réelle
des modes et des outils de pilotage et de gouvernance.
L’heure était donc propice pour faire un état des lieux de l’intégration des IUFM, sans se limiter
pour autant à cet aspect, essentiel certes, mais relativement aisé à cerner dans ses dimensions
purement techniques et matérielles.
Deux ambitions, en apparence non liées, émergent en effet au confluent
des deux démarches :
Celle de la formation des maîtres du 1er et du 2nd degré, qui doit absolument évoluer pour mieux
répondre aux besoins de la société et de son école et aux attentes de nos jeunes étudiants attirés
par et à attirer vers ce beau métier qui consiste à transmettre aussi bien des connaissances que les
valeurs démocratiques et républicaines de notre pays;
Celle d’une Université française à la croisée des chemins après avoir grandement et longtemps,,
depuis ses origines, éclairé le chemin de nombre de dispositifs de formation supérieure dans le
monde entier et qui doit impérativement se donner les moyens d’affronter avec succès la
nécessaire et bénéfique compétition intellectuelle, source de progrès pour tous les peuples de la
planète.
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Aussi devons-nous, à l’issue des quelques semaines d’écoute et de réflexion menées dans le cadre
de la mission fixée par le Premier Ministre et par les deux Ministres en charge de ces questions, à
la fois analyser le bilan de l’intégration à quelques semaines de la date “butoir” du 23 avril 2008,
et dépasser ce cadre strict pour esquisser l’approche qui semble s’imposer des problématiques du
futur immédiat et à plus moyen et long termes pour ce qui concerne la formation de nos
enseignants des 2 premiers degrés.
C’est que l’enjeu d’une compétition universitaire féconde, pour laquelle le potentiel français est
incontestablement riche et bien armé, recouvre celui du succès dans la mise en oeuvre de la loi
d’orientation de 2005 : assurer, dans une société diverse où les écarts se sont creusés en
termes d’égalité des chances, la réussite de tous les élèves.
Du malentendu à la nécessité assumée.
Dans une présentation à la fois réaliste et “féroce” de l’excellent ouvrage d’André Robert et Hervé
Terral ” les IUFM et la formation des enseignants aujourd’hui”, Philippe MEYRIEU, docteur
incontesté “es IUFM”, décrit par certains comme un de leurs meilleurs “gourous”, résume assez
bien la situation dans laquelle se sont trouvés ces instituts durant la longue et à la fois… courte
période qui les a conduits de leur création à nos jours.
Les IUFM, indique l’auteur, à l’instar d’autres mutations institutionnelles majeures, sont nés sous
le signe du malentendu….indispensable :
” pour permettre les alliances conjoncturelles et triompher, par là, des pesanteurs
inévitables. Malentendu largement assumé par les protagonistes qui ont fermé les yeux, un temps,
sur leurs différences, voire leurs divergences, pour favoriser une avancée grâce à laquelle ils
espéraient renforcer leurs positions respectives. Malentendu largement payé par un faux
consensus et de multiples approximations terminologiques et conceptuelles. Mais malentendu
utile et condition nécessaire du changement ”
,avant de pointer à la fois l’originalité et la
contrainte du processus, qui prend sa source dans “une double et contradictoire exigence”, celle
qui revient à assumer la vieille revendication des enseignants du primaire de la création d’un
corps unique des maîtres de l’enseignement obligatoire, et celle qui oblige à intégrer la nécessité
de passer du stade assez bien assumé de la massification de notre école républicaine à sa véritable
démocratisation, afin que soient de mieux en mieux prises en compte les évolutions majeures du
système scolaire et de sa place à redéfinir au sein de notre société.
Le décor est ainsi planté qui permet tout à la fois de bien comprendre les intentions du
“législateur originel” autant que l’impossibilité dans laquelle il s’est trouvé, dès le début,
d’assumer réellement cette volonté trop “éclatée” de donner à la formation de tous nos
enseignants la véritable dimension universitaire, celle que connaissaient depuis longtemps les
étudiants devenus professeurs du 2nd degré grâce aux remarquables formations assurées par nos
facultés pour la préparation aux CAPES et à l’agrégation.
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Aller jusqu’au bout de la logique engagée :
un choix hautement significatif, une réforme fondamentale
Contestés à plus d’un égard, en raison à la fois de leur statut ” au milieu du gué” et de la tentation
qui s’y est développée de renoncer au moins partiellement au primat du disciplinaire au profit du
magistère du “tout pédagogique” et du “tout science de l’éducation”, les IUFM étaient, à
l’approche de la discussion de la loi d’orientation de 2005, largement sur la sellette.
Tout au long de la bonne cinquantaine de rencontres que j’ai pu animer aux quatre coins de
France dans la période précédente, la question de la formation de nos enseignants, celle de leur
capacité à assumer les conditions de plus en plus délicates de leur mission, et plus globalement
celle de la pertinence de l’outil créé en 1989, et toutes celles qui leur sont associées, n’ont pas
cessé de revenir, avec insistance et inquiétude, dans les propos de mes très nombreux
interlocuteurs, comme en écho aux incertitudes exprimées par les jeunes enseignants que
j’accueillais à leur sortie d’IUFM lorsque j’exerçais les fonctions de Proviseur d’un lycée de
banlieue particulièrement représentatif des interrogations actuelles de notre pays à l’égard de son
système éducatif.
Aussi le choix fait par François FILLON, dès sa première approche de l’ensemble du dossier, est-
il hautement significatif.
Loin de remettre en cause la décision, somme toute cohérente, de son prédécesseur Lionel
JOSPIN, il ose la nécessité d’affirmer l’urgence de pousser la logique à son terme en engageant la
réforme fondamentale que constitue l’intégration effective des IUFM au sein de l’Université
Française.
Ayant donné toute sa signification au « grand U », les pouvoirs publics doivent aujourd’hui
veiller à ce que cette étape décisive soit totalement assumée donc réussie;
Ils doivent également en tirer toutes les conséquences pour l’avenir, afin que notre système de
formation des enseignants de demain correspondent non seulement aux besoins mais assure à
notre pays sa véritable capacité à évoluer et progresser en permanence dans le cadre des grandes
mutations représentées par la dimension européenne des savoirs et des compétences et par un
dialogue mondial des cultures où la place de l’intelligence n’a jamais été aussi indispensable.
. . . .
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30 Octobre 2007 : où en sommes-nous dans le processus
d’intégration ?
.ils permettent de mesurer les nuances parfois marquées dans les approches des
.ils aident à comprendre pourquoi des difficultés ont été rencontrées ou subsistent encore,
.ils fixent les évolutions à apporter à certains documents de pilotage, tel le vade-mecum
.ils indiquent avec efficacité les leçons à tirer de certaines déconvenues ou de certaines
.ils décrivent bien le chemin à parcourir et les “progrès” que les partenaires doivent
L’observation et l’analyse des conditions dans lesquelles le processus d’intégration a été engagé et
éventuellement déjà conclu font l’objet d’un suivi particulièrement soigné et concret des deux
Inspections générales du Ministère de l’éducation nationale auxquelles je tiens à rendre
hommage.
Les deux rapports d’étapes, remis en avril et juillet sont précis et complets :
partenaires, selon les cas de figure très souvent différents;
et comment elles ont été surmontées;
réussites;
effectuer, en particulier pour les représentants de l’Etat ;
qui a su évoluer rapidement pour tenir compte des obstacles rencontrés;
Ils constituent donc une synthèse “active” particulièrement éloquente de l’état de la
question qu’il aurait été vain de prétendre reconstituer en parallèle, au risque d’une paraphrase
aussi inutile qu’incertaine…
Ils invitent surtout à certaines premières conclusions générales….
et délicat :
Les différentes étapes du processus d’intégration ont toutes en commun un point essentiel : à
chaque fois que l’Etat, par le biais évidemment privilégié du Recteur, Chancelier des Universités
et… futur “employeur unique” des étudiants de l’IUFM, s’est impliqué en amont du dispositif, les
difficultés ont été rapidement réduites ou surmontées,….pour peu que les autres partenaires
engagent de leur côté très tôt le nécessaire et laborieux travail de rapprochement des structures et
d’examen, point par point, de tous les sujets en cause.
Car il faut rappeler que si les sujets de “principe” n’ont pas manqué (et, dans certaines situations
encore en instance de validation, continuent à prospérer), l’évolution positive des esprits, depuis
l’origine des IUFM, a permis d’en atténuer la portée.
On peut ainsi admettre globalement que, malgré leurs nombreuses et légitimes inquiétudes, les
IUFM et leurs personnels se sont montrés convaincus de leur intérêt à “jouer le jeu” et que, de
– Trois ans n’étaient pas trop longs pour mener à son terme un travail à la fois complexe
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leur côté, les Présidents d’université ont d’emblée dépassé la vision purement administrative du
dossier pour en appréhender et privilégier la dimension “politique”, certains n’hésitant pas à en
faire un élément fort et central de leur projet de candidat à la présidence.
S’agissant de la question particulièrement sensible des personnels, les quelques rares difficultés
rencontrées, comme à Reims, en matière de redéploiement au sein de l’université de certains
personnels, sont désormais apaisées, au point que l’on peut dire, avec le Directeur Général
Bernard Saint-Girons, que les universités intégratrices ne se sont pas révélées “prédatrices”.
Tout ceci n’était pas acquis il y a encore 3 ans et l’implication des Recteurs n’a pu qu’en
conforter la positive évolution.
Il faut en parallèle rappeler que les questions juridiques, statutaires, financières et matérielles
étaient par nature extrêmement nombreuses et complexes et que leur traitement, parfois très
imbriqué si ce n’est paradoxal, était loin d’être aisé, tant les niveaux d’interaction sont variés et
multidimensionnels.
Les rapports de l’Inspection Générale, s’ils pointent des sujets à approfondir au delà de la conduite
à son terme du processus “administratif et réglementaire” d’intégration, sont corroborés par les
observations que j’ai pu faire des mêmes problématiques : aucun blocage majeur n’est venu
gravement compromettre l’ensemble de la démarche qui semble aujourd’hui, dans sa phase
formelle, en bonne voie d’achèvement.
– A quelques exceptions identifiables et explicables, les délais fixés par la loi auront été
respectés en ce qui concerne les procédures formelles.
Versailles : leurs statuts ont suivi dans les 3 mois.
– trois IUFM l’ont été au 1er mars (Créteil, Grenoble et Limoges) : leurs statuts n’ont pas
davantage tardé. Leur analyse permet de noter que la relative promptitude de certains ( Créteil en
particulier) n’a pas empêché de proposer des statuts réellement inspirés par la nouvelle donne
institutionnelle et “politique”, contrairement à d’autres IUFM qui semblent, selon l’Inspection
Générale, ne pas être trop sortis des sentiers connus et “battus”.
– l’IUFM de Nantes a été intégré au 1er juin, après que ses statuts aient été adoptés, le 4
mai (avant leur modification quelques jours plus tard) : la nomination du directeur, dont le nom
est déjà connu, est imminente et le Président du conseil d’école interne a été élu le 29 juin !
direction et Présidence étant encore en cours de traitement.
– Deux IUFM, ceux de (Clermont-Ferrand et Paris) ont fait l’objet d’un avis sur la
validation de leur intégration au CNESER de septembre : la date d’effet de cette intégration est
fixée au 1er janvier 2008.
– deux IUFM ont été intégrés dès le 1er janvier 2007, ce sont ceux d’Aix-Marseille et de
– Les cinq IUFM de Bordeaux, Dijon, Lille, Montpellier et Nanacy-Metz ont fait l’objet
– Deux IUFM ont été intégrés au 1er juillet, (Lyon et Reims). Les questions de statuts,
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d’une présentation et d’une validation au CNESER lors de sa dernière séance en Octobre pour
intégration effective, également, au 1er janvier prochain.
– L’intégration des IUFM d’Orléans-Tours, Rouen, Besançon, Caen, La Réunion, Nice,
Poitiers, Toulouse et Amiens sera effective également au 1er janvier prochain, le passage en
CNESER étant prévu en novembre.
– Certains cas particuliers sont à signaler, pour des raisons diverses et avec une portée
inégale.
– Les 3 universités Strasbourgeoises ayant engagé le processus de leur fusion, les acteurs
locaux ont demandé à bénéficier d’un report, probablement au 1er janvier 2009, préférant
privilégier l’intégration dans la nouvelle Université de la capitale alsacienne.
On peut comprendre cette demande.
On peut également faire observer que l’intégration administrative dans une de ces trois universités
aurait pu préfigurer la fusion et s’accompagner d’un protocole de partenariat ad hoc, conçu
comme un élément transitoire mais également “éclaireur”, dans la mesure où l’analyse des
situations atteste que la “solidité visible” de chaque “modèle” d’intégration est pour beaucoup
caractérisée par le traitement parallèle et donc en amont de la question essentielle des partenariats
interuniversitaires sans lesquels l’IUFM ne pourra pas bénéficier, comme cela doit être
impérativement le cas, du meilleur concours de toutes les capacités disciplinaires et de recherche
du ressort universitaire de l’Académie
– L’IUFM de Corse, dont le rattachement à l’Université de Corte s’impose de facto,
pourrait être intégré au 1er avril. La problématique très “originale” de l’insularité Corse impose
que l’Etat détermine d’ici là la voie la plus pertinente d’une entente “républicaine” avec la
présidence de l’Université, car il ne saurait être question d’oublier que, partout en France, il
s’agira bel et bien de mettre en oeuvre le même cahier des charges de la formation des maîtres !
– les IUFM des académies ultramarines restantes (Guyane, Martinique, Guadeloupe,
Pacifique) pourraient bénéficier d’une intégration dans leurs universités respectives courant 2008
ou, au plus tard, au 1er janvier 2009.
durs” parfois rencontrés mais nul part concentrés à ce point.
Initialement prévu pour un examen et un avis lors du CNESER d’octobre, ce dossier a dû être
reporté pour des raisons conjoncturelles qui ont contribué bien involontairement à prolonger
l’affirmation de points de vue pour le moins contrastés.
Deux Universités s’étaient portées candidates : celle de Rennes 2, arguant de nombreux éléments
d’une légitimité acquise au fil de la vie ” antérieure” de l’IUFM, estimait devoir être choisie de
façon “évidente et naturelle”.
Le Recteur d’Académie, sans méconnaître ni réfuter l’ensemble de ces éléments a conclu à la
proposition d’une l’intégration au sein de l’Université de Bretagne Occidentale située à Brest.
– Le cas de l’IUFM de l’Académie de Rennes est symptomatique d’un ensemble de “points
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– La décision, prise par le Ministère, de ne pas à proprement parler lancer
Ce choix s’est heurté à de nombreuses réactions négatives, même si aucun de leurs auteurs n’a
contesté à l’UBO sa capacité à faire acte de candidature et à assumer un choix qui serait fait en sa
faveur.
…et permettent de dégager des enseignements utiles.
Au delà des appréciations “locales” du dossier, cette situation est intéressante car elle
constitue, “en creux”, un “outil” précieux d’évaluation des démarches menées sur l’ensemble des
académies, et d’éclairage pour la suite de l’intégration effective et opérationnelle des IUFM, et ce
pour plusieurs raisons :
d’appel d’offres s’avère des plus pertinentes.
Si la concurrence entre projets est nécessaire et positive, elle ne saurait avoir pour effet de créer
des risques de fractures hautement préjudiciables pour l’essentiel, à savoir la réussite de
l’intégration et l’amélioration substantielle de notre outil de formation des maîtres du 1er et du
second degré.
Le rôle confié, à cet égard, aux Recteurs et parfaitement assumé par chacun d’entre eux, s’est
traduit par la garantie assurée de la maîtrise partagée par l’Etat de la définition et de la mise en
oeuvre du cahier des charges et des programmes de formation, même et surtout si les IUFM sont
appelés à gagner eux aussi en autonomie à mesure des avancées dans l’application de la loi du 10
août dernier.
Plus que visible en Bretagne, cette caractéristique fondamentale a permis également, outre
l’implication “pilote” du Président de Nancy 1 et du directeur “sortant” de l’IUFM de Nancy-
Metz, de régler dans l’intelligence la confrontation, toujours chargée “d’émotion volontariste”,
entre les pôles humains, universitaires et politiques de Nancy et de Metz.
C’est la même dynamique qui a permis, à Paris, l’émergence progressive de la candidature de
l’université Paris 4 Sorbonne et sa très grande capacité fédératrice.
universitaires et de leurs composantes.
Sans caricaturer à l’excès, on peut résumer le choix au profit de l’UBO comme étant la marque
d’une volonté, à dossier de candidature de même et réelle qualité, de considérer la décision
comme un élément probant d’aménagement du territoire.
Il est intéressant à ce sujet d’analyser la position prise par le conseil régional qui, sans prétendre
interférer avec la décision de l’Etat, mais en signalant au passage que l’argument “aménagement
du territoire” aurait pu être discuté avec la collectivité régionale en charge d’une partie essentielle
de ces questions, indique une voie qui aurait pu être privilégiée : celle de l’intégration non pas à
une université, mais plutôt à un PRES, surtout lorsque l’existence réelle et opérationnelle de cet
outil au service des synergies universitaires est avérée.
– L’enjeu de l’intégration dépasse largement le strict cadre des ensembles
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