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Avant-propos:
Le football à effectif réduit doit être une de nos priorités afin de mettre en place de solides « fondations » pour l’avenir.
La création d’une véritable école de football, qui regrouperait les catégories U7, U9, U11, U13 et U15, apparaît donc
indispensable.
Cette structure permettrait de placer les jeunes joueurs et joueuses dans les meilleures conditions pour leur inculquer
les fondamentaux techniques et tactiques du football tout en leur assurant une éducation sportive et sociale.
Bien entendu, cela grâce à un encadrement compétent (formation brevet fédéral) et à des entraînements adaptés à ces
tranches d’âge.
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Le bon fonctionnement d’une école de football repose sur différentes éléments tels que :
un projet sportif avec des objectifs généraux clairement définis tant sur le plan football que sur le
un encadrement de qualité capable de répondre aux objectifs,
un état d’esprit à développer,
les possibilités d’accueil et le matériel pédagogique disponible,
le nombre d’entraînements hebdomadaires.
plan humain,
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Nous définirons trois objectifs généraux qui doivent être des références pour les éducateurs et les
dirigeants de l’école de football.
1. Offrir le meilleur accueil possible à tous les joueurs et joueuses qui souhaitent jouer au
football en leur proposant des entraînements et un encadrement de qualité.
L’accueil et la compétence de l’encadrement sont indispensables pour que les jeunes se sentent bien au
sein du club et aient envie d’y rester.
2. Former des joueurs et joueuses en leur donnant un bagage technique solide, de bonnes
bases tactiques et un état d’esprit fondé sur la volonté de progresser.
Cet objectif est important pour le club, car posséder une bonne école de football permettra d’alimenter
régulièrement les autres catégories en joueurs et joueuses de qualité.
3. Donner, dès le plus jeune âge, une éducation sportive basée sur la politesse, le respect et
le fair-play.
L’éducation au sein du club est fondamentale parce qu’elle définira une ligne de conduite en donnant
des règles de vie.
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• Le rôle du responsable de l’école de football
Le responsable de l’école de football va avoir un rôle de « locomotive » pour la structure car il va en
définir la politique technique et y développer un état d’esprit.
Ses différentes missions sont :
mettre en place des éducateurs compétents dans chaque catégorie,
concevoir des plans annuels d’entraînement pour les U7, U9, U11, U13 et U15 avec les
organiser des stages pendant les vacances scolaires (une toussaint et une au printemps),
veiller à la bonne application de la politique technique (cycles de travail, tests…) lors des
organiser régulièrement des réunions techniques pour compléter la formation des éducateurs et
entraînements et des matchs,
responsables de catégorie,
faire le point sur l’évolution des joueurs (4-5 réunions dans l’année).
école de football du FC SAINT BALDOPH
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• Le rôle du responsable de catégorie
Ce rôle est important car il sert de relais au responsable de l’école de football. Bien souvent, cette
fonction est attribuée à l’éducateur qui est en charge de la meilleure équipe.
Le responsable de catégorie aura pour tâches :
de dynamiser sa catégorie,
de mettre en application la politique technique (cycle d’entraînement, tests…),
de suivre attentivement l’évolution des joueurs,
de gérer les éventuels problèmes qui pourraient exister dans sa catégorie (en général avec les
d’organiser la répartition des tournois, des matchs amicaux…
parents),
• Le rôle de l’éducateur de football à effectif réduit
préparer le matériel,
Tout d’abord, l’éducateur de football à effectif réduit se doit de bien connaître les possibilités physiques,
physiologiques et intellectuelles des enfants dont il a la charge.
C’est à partir de ces connaissances, qu’il pourra mettre en place des séances adaptées et ajuster ses
interventions pédagogiques.
Ensuite l’éducateur doit être irréprochable et juste car un groupe est à l’image de celui qui le dirige.
A partir de son comportement, il pourra développer un état d’esprit qui sera favorable à la
progression et à l’épanouissement des enfants.
Cet état d’esprit, il doit aussi le communiquer aux dirigeants et aux parents, afin qu’au stade tout le
monde ait des conduites positives.
A chaque entraînement, l’éducateur devra :
arriver au moins une demi-heure avant le début de la séance pour accueillir les joueurs et
avoir préparé par écrit sa séance (séance planifier),
veiller à l’équipement des joueurs (protège-tibias, chaussures adaptées…),
présenter rapidement la séance aux enfants avant de commencer,
donner des explications simples et imagées,
démontrer ou faire démontrer les exercices ou les jeux,
animer la séance,
corriger,
valoriser les réussites,
faire un bilan à la fin de la séance qui servira de retour au calme,
vérifier le rangement du matériel,
veiller dans les vestiaires à ce que les enfants prennent leur douche (sans les obliger),
partir uniquement lorsque le dernier joueur quitte le stade.
bien accueillir l’équipe adverse,
vérifier l’équipement de ses joueurs,
assurer l’échauffement (mise en train avec et sans ballon) avant la rencontre,
donner la composition d’équipe et les consignes techniques, tactiques off/déf, et mental en lien
pendant la rencontre, intervenir de temps en temps pour replacer un joueur mais pas pour diriger
encourager les enfants dans les moments difficiles,
veiller à faire tourner les joueurs sur le terrain pour que tous jouent au moins une mi-temps,
à la fin du match, quel que soit le résultat, rester avec les enfants pour faire un bilan ou attendre
avec les thèmes travaillé durant le cycle,
Lors des matches, l’éducateur devra :
le jeu,
la prochaine séance.
Lors des matches, l’éducateur ne devra jamais :
se servir de la rencontre comme d’une finalité, et vouloir gagner à tout prix,
convoquer uniquement les « meilleurs »,
contester les décisions de l’arbitre,
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s’occuper de l’environnement extérieur (parents, dirigeants…),
sortir un joueur parce qu’il a commis une erreur,
accabler de reproches ses joueurs parce qu’ils perdent ou qu’ils ont perdu.
Le rôle de l’éducateur est donc important et complexe, c’est pourquoi il est préférable que ce dernier ait
au minimum suivi un stage de jeune animateur ou d’initiateur 1er niveau organisé par le district afin d’être
compétent.
• Le rôle du dirigeant ou de la dirigeante de l’école de football
En général, le dirigeant ou la dirigeante de l’école est le père ou la mère d’un joueur qui a décidé de
s’investir en participant à l’encadrement des enfants lors des rencontres hebdomadaires.
C’est un rôle difficile à assumer, parce que le dirigeant ou la dirigeante doit faire abstraction de son lien
de parenté dans ses agissements, afin de considérer son enfant comme les autres joueurs (ce n’est pas
le « meilleur » !).
Dans la vie d’un club, les dirigeants sont très importants, car sans eux ce dernier n’existerait pas.
Outre les fonctions qui leur sont propres (accompagner, arbitrer, remplir la feuille de match…), les
dirigeants doivent être avant tout proches des enfants et agir avec eux de façon complémentaire à
l’éducateur (leur rôle est éducatif).
Pour cela, les dirigeants doivent absolument connaître l’esprit du football à effectif réduit et y adhérer
afin que leur attitude au bord ou en dehors du terrain ne nuise pas à l’épanouissement des jeunes.
Bien souvent, c’est à partir de mauvaises conduites de dirigeants ou d’éducateurs que le jeune
adoptera, lui aussi, l’esprit de critique et de contestation.
• Le rôle des parents
Aujourd’hui, l’investissement des parents dans la vie des clubs est de plus en plus restreint et dans
certaines régions, on constate même une démission.
Paradoxalement, les clubs ont de plus en plus besoin de bénévoles pour exister et essayer de se
développer. Bien souvent, la participation aux transports est la plus recherchée car elle permet les
déplacements.
Il est donc essentiel de les sensibiliser dès le début de saison sur la vie du club et son fonctionnement,
mais aussi leur attitude lors des rencontres et des entraînements.
En effet, leur comportement doit rester exemplaire, car en accompagnant les joueurs, ils représentent le
club.
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Il ne faut pas oublier que le football à effectif réduit est un football bien particulier qui s’adresse aussi à
un public bien précis. Il est donc impensable de concevoir le football des plus jeunes comme celui des
adultes.
Le football à effectif réduit est parfait pour éveiller (débutant) ou initier (poussins et pupilles) les jeunes
joueurs et joueuses en leur proposant des situations de jeu variées sur un terrain adapté à leurs
possibilités.
Il représente une forme d’apprentissage par le jeu, d’éducation basée sur des règles bien spécifiques
ayant pour but de former des joueurs (ses) autant sur le plan technique et tactique que sur le plan
humain.
L’esprit du football à effectif réduit repose sur le plaisir et l’amusement procurés par le jeu afin de
favoriser l’épanouissement et la progression des enfants. De ce fait, les rencontres du week-end
(plateau, tournoi, coupe) doivent être considérées uniquement comme un jeu dont le résultat n’est que
secondaire (c’est d’abord « le jeu avant l’enjeu ! »)
Il n’est donc pas nécessaire d’insister sur la compétition, car le désir de gagner, d’être le meilleur est
toujours présent chez le jeune enfant.
Comme on l’a vu, l’état d’esprit est important mais l’encadrement joue aussi un rôle prépondérant.
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Pour un bon fonctionnement dans toutes les catégories, il est donc indispensable en début de saison
d’inscrire les enfants en fonction :
du nombre d’éducateurs et de dirigeants,
des structures (terrains, vestiaires…),
du matériel disponible.
• Les moyens humains :
Afin que les jeunes puissent évoluer dans de bonnes conditions à l’entraînement, l’idéal est d’avoir :
1 éducateur pour 10 joueurs en débutant (U7),
1 éducateur pour 12 joueurs en poussins et pupilles (U9 et U11)
1 éducateur pour 14 joueurs en benjamins (U13)
Lors des plateaux ou des matchs, il est important que deux dirigeants (parents accompagnateurs ayant
une licence dirigeante gratuite) accompagnent les joueurs afin que l’éducateur n’ait à s’occuper que de
l’équipe.
• Les structures :
Un des principaux rôles du club est de bien accueillir les jeunes pour leur donner envie de venir au
stade.
L’idéal est d’avoir dans les structures des vestiaires confortables munis de douches, des terrains
entretenus et une salle qui permettrait d’organiser des réunions d’informations avec les parents et des
goûters pour les enfants ( ce qui va arriver en début de saison).
Mais la priorité reste tout de même de proposer les meilleures conditions d’entraînement.
Une bonne répartition des terrains va dans ce sens car elle va permettre aux éducateurs de disposer
d’une surface d’entraînement adaptée au nombre de joueurs et au type de travail effectué.
Par exemple, pour la séance des U7, il sera recommandé d’utiliser un terrain de football à 11 afin de
pouvoir mettre en place les différents ateliers du plateau.
• Les moyens matériels
Les clubs ne doivent pas hésiter à investir dans du matériel car ce dernier occupe une place importante
dans la réussite pédagogique.
Une école de football doit posséder en nombre suffisant des ballons, des chasubles, des haies, des
plots, des cerceaux et des cordes afin que les jeunes puissent évoluer correctement (ce qui a été
commandé pour le club).
Le nombre d’entraînements hebdomadaire par catégorie :
En pupilles et benjamins deux entraînements par semaine en plus des rencontres du week-end
semblent adaptés.
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