FILMOGRAPHIE _ Ava GARDNER – 55 Films + Bonus
Ava Lavinia Gardner (née le 24 décembre 1922 à Grabtown en Caroline du Nord et décédée le 25 janvier 1990 à
Londres) est une actrice américaine. Elle fut surnommée « le plus bel animal du monde ».
Ava Gardner est née un soir de Noël, elle est la plus jeune des sept enfants de Mary Elizabeth et Jonas Gardner,
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des fermiers exploitant de plantations de tabac. Son père meurt quand elle a douze ans. Elle fait ses études à
l’Atlantic City Christian College de Wilson en Caroline du Nord et suit des cours de sténo-dactylo.
Pendant une jeunesse pauvre et studieuse à Grabtown, Brogden, Newport News et Wilson, elle fait de fréquents
passages à New York chez sa sœur aînée Béa, surnommée Bappie, mariée à un photographe professionnel, Larry
Tarr. Impressionné par la beauté de la jeune fille, alors âgée de 17 ans, il prend des centaines de photos d’elle et les
expose dans les vitrines de son studio de photos. C’est là que Barney Duhan, un employé de la MGM les remarque et
suggère à Larry de les envoyer au studio de cinéma. Il déclare : « J’allais à une soirée, j’étais en retard et je me suis dit
que c’était vraiment moche, avec mon physique et mes revenus, de ne pas avoir de cavalière. C’est alors que j’ai vu
cette photo, et je me suis exclamé à haute voix que je pourrais peut-être avoir son numéro de téléphone? » Marvin
Schenck, qui s’occupe des jeunes talents de la MGM, découvre ces photos, la contacte et lui fait passer un bout d’essai.
En 1941, elle signe un contrat de sept ans avec la MGM à cinquante dollars la semaine et part, accompagnée de sa
sœur Bappie, à Hollywood…
Très handicapée par un terrible accent du terroir, Ava doit se contenter pour commencer, de séries de photos de pin-
up et de petits rôles dans des films mineurs où elle apprend son métier. Ava ne fut même pas créditée dans les 14
films où elle figura de 1942 à 1943. Son nom apparaît pour la première fois au générique de Trois hommes en blanc
en 1944. Elle suit des cours pour placer sa voix, des cours de diction pour la débarrasser de l’accent de Caroline du
Nord et des cours d’art dramatique. Le réalisateur Joseph L. Mankiewicz y fera référence dans La Comtesse aux pieds
nus où il fait dire à Humphrey Bogart qu’il ne veut aucun professeur de diction à ses côtés.
Pendant cette période, elle rencontre sur les plateaux de la MGM, Mickey Rooney, jeune acteur chevronné de la MGM
et acteur populaire de la série des Andy Hardy. Le champion du box office lui fait découvrir le tout Hollywood et ne la
quitte plus. Elle sort temporairement de l’ombre quand elle épouse Mickey Rooney, avec le consentement de Louis B.
Mayer le grand patron de la MGM. Le mariage eut lieu, organisé simplement par le studio, le 10 janvier 1942 à
Ballard. « Alors que les gens se sont beaucoup demandé si le fait d’être mariée à Mickey ne m’avait pas aidée à
décrocher ma première série de figurations, je dois à la stricte vérité de dire qu’être Mme Rooney à la ville n’a en rien
contribué à me propulser au firmament des étoiles. Jamais Mickey n’a tenté de faire de moi une actrice, jamais il ne
m’a rien appris, jamais il ne m’a obtenu le moindre rôle. » Le mariage durera 16 mois.
Elle rencontre par la suite le multimilliardaire Howard Hughes qui la courtise et la poursuivra de ses assiduités
pendant de longues années, allant même jusqu’à l’espionner en la faisant suivre par ses sbires et mettre sur écoutes.
Ava ne se préoccupe guère de ces « filatures » et refusera toujours ses avances et demandes en mariage tout en
conservant son amitié.
Après quelque temps, elle fait un second mariage avec le musicien Artie Shaw en 1945, mais le mariage est un nouvel
échec et ils divorcent un an plus tard. Bien qu’ils se soient quittés en bons termes, ce mariage fit beaucoup de mal à
Ava, à cause des critiques et du cynisme de Shaw. Il lui avait même dit un jour: « Ava, tu es tellement belle mais tu es
bête comme une oie. »
Les films sans grand intérêt se sont succédé : Ava figure, non créditée, dans plus de quinze films entre 1941 et 1943,
parfois dirigés par King Vidor, Fred Zinneman, Jules Dassin, George Sidney, Douglas Sirk, avec pour vedette féminine
Myrna Loy, Hedy Lamarr, Lucille Ball, mais aussi les débutantes June Allyson et Gloria DeHaven. La MGM lui donne
enfin sa chance en 1946, pour commencer avec Tragique rendez-vous où elle donne la réplique, dans son premier
grand rôle, à George Raft mais c’est surtout dans Les Tueurs que le papillon sort de sa chrysalide. Son personnage de
femme fatale est créé avec ce film noir de Robert Siodmak, inspiré d’une nouvelle d’Ernest Hemingway, où elle
interprète la vamp qui dupe Burt Lancaster (pour la première fois à l’écran). « Beaucoup de gens m’ont affirmé par la
suite que mon image et ma carrière de star se sont dessinées dans Les Tueurs, où je me suis imposée en sirène fatale
aux hanches ondulantes et au décolleté vertigineux, capable de flanquer le feu à la planète en restant adossée contre
un piano. » C’est dans ce rôle qu’elle reçoit pour la première fois des commentaires élogieux de la part de la critique.
Sa carrière a encore du mal à démarrer. Pourtant, très vite, son nom devient synonyme de sex-appeal : peu importe si
elle joue mal ou ne joue pas, elle n’a qu’à paraître, cela suffit : “Dans un film médiocre ou dans d’autres meilleurs mais
qui ne prenaient nullement la peine de l’intégrer à l’intrigue et d’étoffer son personnage, elle affirmait royalement sa
présence.” La MGM profite du succès d’Ava, tout en la « prêtant » à d’autres compagnies de cinéma. Le studio utilise le
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côté torride de l’actrice, elle joue avec l’idole de sa jeunesse, Clark Gable qui a insisté pour l’avoir comme partenaire
dans Marchands d’illusions. Pour Universal Pictures, elle incarnera Vénus, la déesse de l’amour, dans Un caprice de
Vénus où la censure recouvre la statue nue représentant Ava Gardner d’un pudique drapé. S’ensuivent quelques films
mineurs mis en scène par John Brahm, Jack Conway, Robert Siodmak, Mervyn LeRoy (qui avait révélé Lana Turner),
où elle côtoie Robert Taylor, Charles Laughton, Gregory Peck, James Mason, Barbara Stanwyck, Robert Mitchum…
À la fin des années quarante, Howard Hughes fait toujours partie des prétendants d’Ava, elle a également des liaisons
avec Howard Duff ou encore Robert Taylor. C’est à cette période qu’elle tombe amoureuse de Frank Sinatra, alors
marié à sa première épouse Nancy. L’acteur-chanteur au creux de la vague et la star montante vont connaître une
passion tumultueuse et mouvementée qui va défrayer la presse à scandale pendant des années. Rongés
mutuellement par la jalousie, leur relation sera ponctuée de violentes disputes. Quand leur liaison éclate au grand
jour, la presse se déchaîne, Ava est qualifiée de briseuse de ménages, des prêtres catholiques leur envoient des lettres
accusatrices, la Ligue de Défense de la Décence menace de boycotter les films d’Ava. Mais Nancy Sinatra finira par
divorcer et les deux amants se marient le 7 novembre 1951.
Après deux ans d’absence vient le temps des grands rôles. Un film va la propulser au sommet et le mythe de cette
Vénus descendue sur terre va rencontrer une autre légende: celle du Hollandais volant sur son Vaisseau fantôme
dans le film symbolique d’Albert Lewin Pandora (1951). Ava Gardner est définitivement consacrée par ce mélodrame
onirique, où elle est filmée pour la première fois en couleurs ; elle démontre son extraordinaire présence sur l’écran
et sa beauté impériale illumine ce mythe éternel. C’est pendant le tournage de ce film qu’elle découvre pour la
première fois l’Europe et tout particulièrement deux pays qui vont marquer sa carrière et sa vie privée pour toujours,
l’Angleterre et l’Espagne. Fascinée d’emblée par l’Espagne, elle s’y installera pendant plusieurs années à partir de
décembre 1955.
Ava Gardner a désormais le vent en poupe et la MGM diffuse des photos d’elle au rythme de trois mille par semaine.
George Sidney la réclame pour le très beau rôle de Julie Laverne, prévu en premier lieu pour Judy Garland, dans le
film musical Show Boat. Dans ce film, Ava est doublée lorsque son personnage chante “Can’t Help Loving That Man”.
Elle insista ; pourtant, ce fut Annette Warren qui fut choisie pour le doublage. La MGM lui répondit : “Ecoutez, Ava,
vous ne savez pas chanter et vous êtes avec des chanteurs professionnels.” (Ava Gardner, Mémoires, 1990, page 177)
Son film suivant, Les Neiges du Kilimandjaro, lui apporte la renommée internationale. Héroïne idéale des romans
d’Hemingway, qu’elle a connu à l’époque de Les Tueurs et qui est devenu son ami plus tard, Ava tourna trois
adaptations tirées des œuvres de cet auteur : Les Tueurs, Les Neiges du Kilimandjaro et Le Soleil se lève aussi.
En 1951, elle enchaîne avec trois films qui seront tous d’immenses succès. Tout d’abord avec un film d’aventures
chevaleresque, modèle du genre, Les Chevaliers de la Table ronde, tourné à Londres avec Robert Taylor. C’est le
premier film de la MGM en CinemaScope. Elle retrouve Robert Taylor la même année dans un western, Vaquero.
Et surtout Mogambo, remake de La Belle de Saïgon où elle reprend le rôle de Jean Harlow accompagnée de Clark
Gable déjà présent dans la première version de 1932 ! Réalisé par John Ford, ce film à gros budget est tourné en
Afrique en décors naturels, il donne à Ava une plus grande crédibilité d’actrice à Hollywood et elle reçoit une
nomination aux Oscars, la première et la seule. Cependant, le tournage a été difficile pour elle car elle subit deux
avortements. Le premier, pendant le tournage : “Je ne pouvais pas avoir un bébé dans ces conditions. Ma grossesse
commençait à être visible bien avant la fin du tournage, et je devais donc informer John Ford avant toute chose. J’ai
estimé que le moment était mal venu pour avoir un enfant. Une fois cette décision prise, la plus douloureuse que j’aie
eu à prendre de ma vie je suis allée trouver mon réalisateur. John Ford a tout fait pour me dissuader.” (Extrait Ava,
Mémoires, Ava Gardner, 1990 page 225) Le second, à la toute fin du tournage, et cette fois-ci Frank Sinatra était au
courant et en fut très attristé. (” Aussi longtemps que je vivrai, je n’oublierai pas mon réveil après l’intervention,
quand j’ai vu Frank assis à mon chevet, les yeux pleins de larmes. Mais je pense que j’ai bien fait.” extrait Ava,
Mémoires, Ava Gardner, 1990 page 228)
Ava expliquera dans ses mémoires, en 1990 (pages 225 et 228) les raisons qui l’ont poussée à se faire avorter :
“J’avais des principes très stricts sur le fait de mettre un enfant au monde. Je pensais que si l’on n’était pas décidée à
lui consacrer l’essentiel de son temps pendant les années de la petite enfance, c’était injuste pour le bébé. Un enfant
qui n’est pas désiré – et les enfants le sentent toujours – sera handicapé à vie. Sans parler de toutes les sanctions
prévues par la MGM pour les stars qui faisaient des bébés. Si j’avais un enfant, mon salaire serait amputé. Alors
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comment est-ce que je gagnerais ma vie? Frank était complètement fauché et cela risquerait bien de durer (c’est du
moins ce que je pensais) encore un certain temps. ” Elle ajoute : ” Frank et moi allions encore être séparés pendant
des mois. Et cette situation a fait ressurgir mes vieux scrupules concernant le droit de faire un enfant quand on n’a
pas un mode de vie sain et stable au sein duquel l’élever. Frank et moi n’avions pas cela. Nous n’avions même pas la
possibilité de vivre ensemble, comme tous les couples mariés. Frankie rentrait à la maison sur le coup de quatre
heures du matin, après un concert ou une soirée dans un night-club. Moi je devais quitter la maison à six heures
trente du matin, quand ce n’était pas plus tôt, pour être à l’heure au studio. Pas vraiment ce qu’on appelle une vie de
famille.”
Joseph L. Mankiewicz, le réalisateur aux deux Oscars, la sollicite, malgré les réticences de la MGM, pour jouer Maria
Vargas dans La Comtesse aux pieds nus. Dès les rumeurs de production, les plus grandes stars se mettent sur les
rangs pour interpréter ce personnage dont la vie ressemble étrangement à celle de Rita Hayworth (elle refusera
d’ailleurs de l’interpréter), Elizabeth Taylor, Jennifer Jones, Linda Darnell, Yvonne De Carlo, Joan Collins, entre autres,
sont sur la liste, mais Mankiewicz ne veut qu’Ava Gardner et la MGM finit par la « prêter » pour ce film, mais à prix
d’or. La Comtesse aux pieds nus est également l’histoire d’Ava Gardner : les origines pauvres, la brillante ascension, le
tempérament, le détachement vis-à-vis de son métier d’actrice et les illusions/désillusions face au bonheur. Maria
Vargas dira « Je crois que je suis belle, mais je ne veux pas n’être qu’une star. Si je pouvais apprendre à jouer,
m’aideriez-vous à devenir une bonne actrice ? ». Ce chef-d’œuvre reste l’apogée de sa carrière.
À 33 ans, en 1955, Ava quitte les États-Unis et s’installe en Espagne à La Moraleja près du centre de Madrid. Elle avait
déjà rencontré Luis Miguel Dominguín, torero célèbre, quelque temps auparavant à une soirée madrilène et la star a
enfin avec lui une relation amoureuse plus apaisée que celle qu’elle a partagée avec Sinatra. C’est d’ailleurs à cette
époque que le couple Gardner-Sinatra se sépare pendant trois ans, ils finiront par divorcer en juillet 1957. Ils
garderont tout au long de leur vie une relation d’amitié profonde. Privilégiant toujours sa vie amoureuse au
détriment de sa carrière, « Quand je suis amoureuse ou que je vis une aventure, je cesse de travailler », la MGM
infligera une suspension de contrat à Ava pour avoir refusé le rôle de Ruth Etting dans Les Pièges de la passion (rôle
qui sera tenu par Doris Day).
Malgré son exil provoqué, Ava tourne encore quelques beaux films. Après deux années d’interruption, elle fait son
retour avec le grand directeur d’actrices George Cukor dans La Croisée des destins, une super production avec deux
ans de préparations et des milliers de figurants, un sujet sulfureux sur l’indépendance de l’Inde et le problème racial
Anglo-Indien. Darryl F. Zanuck la sollicite pour Le soleil se lève aussi (film, 1957), sous les conseils d’Hemingway. Le
film se passe en Espagne ainsi que le suivant La Maja nue biographie du peintre Francisco de Goya et de son égérie la
Duchesse d’Albe, son dernier film sous contrat avec la MGM. Désormais actrice indépendante, Stanley Kramer lui
confie le magnifique rôle crépusculaire de Moira Davidson dans Le Dernier Rivage.
Une des meilleures prestations d’Ava Gardner est celle de La Nuit de l’iguane de John Huston.
Elle exprimera magnifiquement sa vitalité et son exceptionnelle sensualité dans cette adaptation d’une pièce de
théâtre de Tennessee Williams. Elle fera encore quelques belles apparitions spécialement dans le rôle de Lily Langtry,
icône sublimée du juge Roy Bean dans Juge et Hors-la-loi où elle retrouve pour la troisième fois le réalisateur John
Huston qui lui décerne cet ultime hommage.
Elle aura une liaison, de nouveau mouvementée, avec l’acteur George C. Scott qui sous l’emprise de l‘alcool devient
violent. Leur relation sera de courte durée. Elle explique dans ses Mémoires, en 1990: “Nous buvions tous les deux
beaucoup, mais moi, l’alcool me rendait généralement heureuse et conciliante. George, quand il était ivre, pouvait
devenir fou furieux sur un mode tout à fait terrifiant.” (Page 307, Ava Gardner, Mémoires, 1990).
La Croisée des destins, qui lui offrait un rôle particulièrement riche, avait déjà connu un échec. Dans La Petite Hutte,
où elle retrouvait Stewart Granger, sa plastique fut particulièrement mise en valeur. L’Ange pourpre, où elle séduisait
le jeune Dirk Bogarde, fut massacré au montage ainsi que la prestation de Gardner – selon les propos de celui-ci. Le
prestigieux Les 55 Jours de Pékin mis en scène par Nicholas Ray, au côté de Charlton Heston, reçoit un accueil tiède,
et d’autres coûteuses superproductions – le péplum La Bible de John Huston, où elle interprète Sarah et George C.
Scott Abraham, ou l’adaptation de Maeterlinck, L’Oiseau bleu, réalisée par George Cukor (où Gardner incarne la
luxure et Elizabeth Taylor la maternité), échecs retentissants, contribuent au déclin de sa carrière.
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Ava Gardner s’installe définitivement à Londres en 1968. Dans le même temps, la juvénile Catherine Deneuve,
succédant à Danielle Darrieux, tient le rôle principal de Mayerling où Ava interprète une Impératrice Elizabeth – Sissi
– vieillissante.
L’actrice retrouve Burt Lancaster dans la politique fiction Sept Jours en mai de John Frankenheimer et Charlton
Heston dans le film catastrophe Tremblement de terre. Elle joue une méchante sorcière dans Tam Lin, dirigée par
l’acteur Roddy McDowall et elle paie Martin Sheen pour ses services sexuels dans le thriller Le Pont de Cassandra.
D’autres films (Priest of Love de Christopher Miles) passent inaperçus.
En 1985 et 1986, poussée selon ses propres propos par des besoins financiers, Ava Gardner tourne quelques films :
dans la série péplum A.D., elle joue la redoutable Agrippine, et elle retrouve son ancien amant Howard Duff dans
quelques épisodes du soap Côte Ouest ; dans Les Feux de l’été d’après William Faulkner, Don Johnson succède à Paul
Newman ; dans Harem, elle joue la première épouse du sultan de Turquie (Omar Sharif, son fils dans Mayerling).
Elle tombe malade en 1986 et meurt d’une pneumonie chez elle à Londres le 25 janvier 1990 à l’âge de 67 ans.
Tribute to Ava Gardner : http://www.youtube.com/watch?v=39sd3ilR4oQ
FILMS
1941 – Rendez-vous avec la mort (Shadow of the Thin Man) (VOStFR)
http://uptobox.com/kstl5l6c9cga
1941 : Souvenirs (H.M. Pulham, Esq.) (VO)
http://www.multiup.org/download/c7bfba0b947280c7b3b48d5686d1a6a5/H.M._Pulham_Esquire_1941_Up_
by_Chems.avi
1941 – Débuts à Broadway (Babes on Broadway) (VO)
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