fiches
Parcours
Formation
juillet 2013
Accompagner
la mise en œuvre
des Emplois d’Avenir
en Ile-de-France
FicHE Parcours DE Formation
PrÉsEntation
raPPEL
Les emplois d’avenir nouent ensemble emploi et formation. Les jeunes qui signent un
contrat doivent suivre une formation si possible qualifiante, certifiante à travers un
parcours sur-mesure.
L’accès à la qualification, notamment pour ceux qui ont quitté le système scolaire peut
être rendu difficile car il implique souvent un retour en formation.
De plus certains manquent de compétences de base dites compétences clés qu’ils
peuvent acquérir via le dispositif «compétences clés», qui permet de développer
une ou plusieurs compétences fondamentales en fonction du projet d’insertion
professionnelle du jeune.
Cliquez-ici : Dispositif_compétences_clés
L’accès à la qualification n’est pas toujours direct. Il implique un parcours. Celui-
ci peut être plus ou moins long et varie largement en fonction du jeune, de son
employeur, des dates d’entrée en formation aussi . On se forme et on se qualifie tout
au long de la vie.
Les emplois d’avenir sont un tremplin, pas une fin.
LEs FicHEs Parcours de formation
Les fiches parcours complètent les fiches secteurs disponibles sur
Cliquez-ici : Guide_pratique_fiches_secteurs
Elles concernent des métiers , identifiés comme porteurs d’emplois et plus ou moins
spécifiques à des secteurs. En effet, si certains s’exercent surtout, voire exclusivement,
dans un secteur, d’autres s’exercent dans de nombreux secteurs. Il s’agit bien souvent
de fonctions support tels qu’agent d’accueil secteurs ou agent d’entretien. De fait, ils
présentent un avantage en termes d’insertion durable en emploi.
Ces parcours sont donnés uniquement à titre d’exemple et il serait erroné de croire
que ce sont ces seuls métiers qu’il faut viser.
ici à titre d’exemple.
Pour rappel :
• Tous les métiers sont concernés, même si quelques -uns seulement sont présentés
• Tous les secteurs, marchands comme non marchands, peuvent accueillir des jeunes
en Emplois d’Avenir. Cependant les aides à la rémunération varient selon le type de
secteur.
Pour en savoir plus, cliquez-ici :
Les guides du Ministère de l’emploi
Fiches_secteurs_Défi_Metiers
SOMMAIRE
Pour accéder directement à la fiche souhaitée, cliquez sur son libellé
La construction d’un Parcours de formation
Présentation
Le tutorat
Le rÔLe des oPca
Les métiers :
Chargé/E d’aCCuEil
agENT dE SErViCE hOSPiTaliEr
gardiEN/NE d’immEublES
OPéraTEur/TriCE dE PrOduCTiON, OPéraTEur/TriCE
dE Tri, rECyClEur
éCO-CaNTONNiEr dE bOrdS dE riVièrES,
agENT d’ENTrETiEN d’ESPaCES NaTurElS
aNimaTEur/TriCE SPOrTif ET aNimaTEur/TriCE
PériSCOlairE
JardiNiEr PaySagiSTE
OuVriEr/rE Ou agENT dES CulTurES maraiChèrES
Juillet 2013
construction d’un parcours de formation
La construction d’un parcours de formation
Un parcours peut être balisé selon 3 grandes étapes.
Celles-ci ne sont pas toutes obligatoires et ou nécessaires.
Elles seront à adapter en fonction des besoins et/ou contraintes du jeune et de l’employeur.
Le parcours peut être fait rapidement ou lentement. Il n’y a pas de règle ici.
Pour ceux qui sont le plus en difficulté, la remise à niveau généralement effectuée
avant la signature du contrat, peut être également envisagée après la signature du
contrat, directement avec l’OPCA de l’employeur.
Certains OPCA offrent cette possibilité.
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construction d’un parcours de formation
Les Étapes cLÉs d’un parcours après la signature du contrat
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La dÉcouVerte des secteurs et des postes
Certains secteurs (branches ou ministères) ont mis en place des “parcours de découverte
du secteur”. Ainsi par exemple le parcours ADEMA du ministère de l’agriculture ou le
parcours PAQ (Parcours d’Accès à la Qualification) à réaliser parfois avant embauche,
dans le secteur jeunesse et sports.
Par ailleurs des formations d’adaptation au poste facilitent, voire, sont souvent nécessaires
à la prise de poste.
À noter : d’autres formations visant l’adaptation au poste de travail peuvent être
programmées en parallèle du parcours certifiant (compte tenu qu’il peut y avoir un écart
non négligeable entre le poste d’entrée et la qualification visée) mais ce n’est pas l’objet
de ces fiches.
2 formations “cŒur de mÉtier”
Celles–ci peuvent être plus ou moins longues, modulaires ou continues, en alternance.
Elles peuvent déboucher sur une certification (= diplôme, titre, CQP), un certificat de
formation ou encore, une ou des attestation(s) de formation.
3 formations accessiBLes À partir d‘un niVeau V
Ont été identifiées ici prioritairement les formations qui conduisent à une certification
de niveau V, sans exlure les formations de niveau IV pour permettre
a) A ceux qui ont déjà un niveau V de viser d’emblée des formations de niveau IV.
b) D’envisager la poursuite du parcours, qui ne s’arrête pas au premier niveau de
qualification.
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LE TUTORAT :
POINTS DE REPÈRES
RAPPEL
Les Emplois d’Avenir ont été créés par la loi n° 2012-1189 du 26 octobre 2012 afin de
proposer des solutions d’emploi aux jeunes sans emploi peu ou pas qualifiés, de leur ouvrir
l’accès à une qualification et à une insertion professionnelle durable. Une des idée-force
du dispositif repose sur une logique de parcours, de formation et un accompagnement
renforcé.
Dans ce cadre, l’employeur s’engage à organiser le tutorat du jeune. A cette fin, il désigne
nommément un tuteur, qui doit assurer un suivi régulier du salarié pendant toute la période
sur laquelle porte l’aide, en lien avec le prescripteur en charge du suivi personnalisé du
jeune.
Le succès du dispositif repose sur l’association du tutorat et des modalités de formation,
qui permettront au jeune, à l’issue.
LE TUTEUR
Le tuteur est un professionnel qui exerce le métier dans l’entreprise. Son rôle essentiel
est d’accompagner le jeune dans sa professionnalisation afin que celui-ci mobilise aux
moments adéquats et à bon escient les divers savoirs et savoirs-faire nécessaires à
la réalisation d’une tâche. C’est ainsi que le jeune apprend par lui-même, à partir de
situations concrètes rencontrées au travail.
Le tuteur montre et démontre à partir de situations réelles et concrètes et non pas en
Concrètement :
théorie.
Le tuteur partage son histoire et son expérience au fil des échanges avec le tutoré.
Le tuteur constate les compétences acquises au fur et à mesure.
Dans le cadre du dispositif EAV, il est en lien permanent avec le prescripteur en charge
du suivi personnalisé du jeune.
Sa mission de tutorat s’ajoute à ses missions professionnelles et les enrichit. En effet, non
seulement reconnu pour son savoir-faire, il est chargé de le transmettre. A cette fin, des
formations au tutorat sont organisées et prises en charge par la plupart des OPCA.
Afin de renforcer cette mission déterminante pour l’insertion durable dans un emploi,
certains secteurs mettent en place un “tutorat complémentaire externalisé et mutualisé
à plusieurs employeurs, permettant notamment des échanges de pratiques entre ces
structures différentes au delà du tuteur dans l’établissement”.
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LE TUTORAT
LES mISSIONS PRINcIPALES D’UN TUTEUR
Intégrer le jeune dans l’entreprise et le poste. Il l’accueille, le guide, le renseigne, lui
présente l’entreprise, le service et l’équipe et facilite la prise de poste autant que
possible en précisant les attentes de l’employeur, les usages, les codes de conduite, le
vocabulaire métier, etc…
Préparer et organiser le parcours du jeune et les activités à lui confier afin que les
situations de travail soient formatrices. Dans ce sens , c’est lui qui mobilise les personnes
ressources pour le tutoré.
Accompagner le jeune : il suit pas à pas le déroulement du parcours et l’ajuste aux
besoins du jeune. Il identifie ses besoins lors d’échanges ou lors d’observations en
situation. Enfin, il échange régulièrement avec le conseiller mission locale ou cap Emploi
afin de permettre une démarche concertée, au bénéfice du jeune.
Évaluer au fur et à mesure les comportements et les compétences acquises par le
jeune afin de lui proposer des actions complémentaires si nécessaire.
LE/LA TUTORé/E
Il/elle bénéficie d’un accompagnement individualisé, sur-mesure, qui lui permet d’acquérir
à son rythme des compétences professionnelles, c’est-à-dire la capacité à résoudre des
problèmes en situation professionnelle dans un contexte défini.
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le rôle des oPCa dans la mise
en oeuvre du disPositif eav
Points de rePÈres
Préambule
Les OPCA (Organismes Paritaires Collecteurs Agréés) sont des organismes agréés par
l’État pour collecter et gérer les fonds de la formation professionnelle continue des salariés.
Ces fonds proviennent d’une part des cotisations de leurs adhérents, tous employeurs,
qui ont obligation légale de verser à un OPCA un % de leur masse salariale. D’autre part,
certains OPCA peuvent aussi mobiliser d’autres sources de financements publics (FPSPP
ou Région) dont certains sont destinés à des publics-cibles tels les demandeurs d’emploi
ou les jeunes sans qualification.
On distingue les OPCA de branches, spécialisés dans des secteurs d’activités des OPCA
“interprofessionnels” et interbranches que sont Opcalia et Agefos.
Pour repérer les OPCA selon les secteurs d’activité, cliquez ici : Liste des OPCA
les missions
Si la mission principale d’un OPCA est la collecte et la gestion des fonds de formation,
le législateur a précisé et élargi leur rôle au travers de la loi de novembre 2009 en leur
confiant également
L’appui-conseil aux entreprises en matière de gestion des compétences,
Le financement des contrats de professionnalisation, des périodes de professionnalisation,
du DIF
La conduite de projets liés à l’emploi et la formation.
C’est dans ce cadre que certains OPCA sont partie prenante des emplois d’avenir et ont
signé une convention avec les financeurs du dispositif
De plus, le législateur a précisé les règles de gestion. C’est ainsi que la formation des
tuteurs bénévoles du mouvement coopératif, associatif ou mutualiste peut être prise en
charge par certains OPCA.
Au final, la prise en charge d’une formation varie selon l’OPCA considéré, en fonction :
• de la politique définie par sa commission paritaire (CPNEF)
• de sa capacité à mobiliser les fonds publics pour le financement.
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