Etude diagnostique du dispositif de Formation Agricole et …

 

 

Etude diagnostique du dispositif de

Formation Agricole et Rurale du Niger

Etude réalisée par :

– M. Magloire Kodjo Agbegnido, Consultant International,
– Dr Mahaman Moustapha ADAMOU, Consultant National.

Septembre 2018

SOMMAIRE

Remerciements …………………………………………………………………………………………………………………….. 4

Liste des abréviations …………………………………………………………………………………………………………… 5

Liste des figures …………………………………………………………………………………………………………………… 6

Liste des tableaux ………………………………………………………………………………………………………………… 6

Résumé technique ……………………………………………………………………………………………………………….. 7

Introduction …………………………………………………………………………………………………………………………. 9

PARTIE 1 : CONTEXTE DE L’ETUDE ……………………………………………………………………………………. 10

Chapitre 1 : Cadre général …………………………………………………………………………………………………. 11

I. Problématique et justification de l’étude ……………………………………………………………………… 11

II.

Objectifs et résultats attendus de l’étude …………………………………………………………………. 12

2.1. Objectif général ………………………………………………………………………………………………… 12

2.2. Objectifs spécifiques ……………………………………………………………………………………….. 12

2.3. Les résultats attendus……………………………………………………………………………………… 13

III. Démarche méthodologique ………………………………………………………………………………………. 13

PARTIE 2 : RESULTATS DE L’ETUDE ………………………………………………………………………………….. 19

Chapitre 2 : Analyse du secteur agricole du Niger………………………………………………………………. 20

2.1. Généralités sur le Niger …………………………………………………………………………………… 20

2.1.1. Zonage agro-écologique du Niger ………………………………………………………….. 20

2.1.2. Situation de l’emploi …………………………………………………………………………………. 22

2.1.3. L’alphabétisation au Niger ………………………………………………………………………. 24

2.2. Secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique au Niger …………………………………. 25

2.2.1. Généralités sur le secteur agro-sylvo-pastoral ……………………………………. 25

2.2.2. Structuration du secteur agricole et du profil de l’exploitant agricole
du Niger …………………………………………………………………………………………………………………….. 26

2.3. Défis actuels et potentialités du secteur agricole ………………………………………. 29

2.3.1. Défis du secteur agricole …………………………………………………………………………. 29

2.3.2. Potentialités du secteur …………………………………………………………………………… 32

2.4. Les sous-secteurs en pleine expansion ………………………………………………………… 33

2.5. Besoins qualitatifs en ressources humaines par filières ……………………………. 35

2.6. Besoins quantitatifs …………………………………………………………………………………………. 38

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Chapitre 3 : État des lieux de la FAR ………………………………………………………………………………….. 44

3.1. Acteurs du dispositif de la FAR au Niger ………………………………………………………. 45

3.1.1. Les services publics de l’État …………………………………………………………………… 45

3.1.2. Les Organisations Paysannes ………………………………………………………………….. 47

3.1.3. Les ONG ………………………………………………………………………………………………………. 48

3.1.4. Le secteur privé …………………………………………………………………………………………. 48

3.2. Analyse fonctionnelle : les institutions et les différents niveaux de
formation du dispositif ………………………………………………………………………………………………. 51

3.2.1. La formation continue ………………………………………………………………………………. 51

3.2.2. Formation non formelle ……………………………………………………………………………. 52

3.2.3. Formation formelle moyenne ………………………………………………………………….. 53

3.2.4. Formation formelle supérieure ……………………………………………………………….. 54

3.3. Financement de la Formation agricole et rurale …………………………………………. 56

3.4. Analyse des Forces Faiblesses Opportunités et Menaces du dispositif de
formation du Niger ……………………………………………………………………………………………………… 58

3.4.1. Les forces du dispositif de formation agricole et rurale ……………………… 58

3.4.2. Les faiblesses du dispositif de formation agricole et rurale ………………. 60

3.4.3. Les opportunités pour le dispositif de formation agricole et rurale …. 62

3.4.4. Les menaces au dispositif de formation agricole et rurale ………………… 66

Chapitre 4 : Plan de rénovation de la FAR ………………………………………………………………………….. 70

4.1. Objectif du plan de rénovation ………………………………………………………………………. 73

4.2. Les axes de la rénovation ……………………………………………………………………………….. 73

4.2.1.
Axe 1 : Développement de la capacité de pilotage institutionnel et de
gouvernance stratégique …………………………………………………………………………………………….. 75

4.2.2.

Axe 2 : Amélioration de l’efficacité interne de la FAR ……………………………………. 78

4.2.3.

Axe 3 : Efficacité externe ………………………………………………………………………………. 81

4.2.4.

Axe4 : Action stratégique et positionnement …………………………………………………. 83

Chapitre 5 : Structuration de la Plateforme Nationale ………………………………………………………… 92

Conclusions et perspectives ………………………………………………………………………………………………… 93

Annexe : …………………………………………………………………………………………………………………………….. 94

TERMES DE REFERENCE …………………………………………………………………………………………………… 100

Bibliographie …………………………………………………………………………………………………………………….. 104

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Remerciements

L’étude n’aurait pas aboutie sans la volonté manifeste des différents acteurs impliqués dans
la conception, le financement et la mise en œuvre des activités dans le sous-secteur de la
formation agricole et rurale et dans le développement de l’entrepreneuriat des jeunes au
Niger. Ils ont accepté volontiers, malgré leur emploi du temps chargé, de s’entretenir avec
nous. Nous ne pouvons pas citer nommément tous ceux que nous avions rencontrés pour les
remercier, mais certains parmi eux méritent une reconnaissance spéciale.

Nous voulons remercier particulièrement M. Pierre Blaise Ango, et M. Khalid Belarbi,
respectivement Président du réseau international FAR et Secrétaire Exécutif du Réseau
International FAR (RI-FAR), ainsi que toute l’équipe du Secrétariat du RI-FAR, pour la
confiance, les conseils, les orientations, les appuis techniques apportés pour la réalisation de
l’étude et les moyens mis à notre disposition pour la bonne conduite de l’étude. Que chacun
d’entre vous trouve ici nos sincères mots de gratitude et de reconnaissance.

Nous voulons également remercier les cadres des différents Ministères visités lors de la
phase des entretiens au Niger, notamment le Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage
(MAGEL) et le Ministère des Enseignements Professionnels et Techniques (MEP/T). Nos
remerciements vont aussi à l’endroit des partenaires techniques et financiers œuvrant dans
la formation agricole et rurale au Niger, parmi lesquels l’Agence Française de Développement
(AFD), la Coopération luxembourgeoise, la Coopération Suisse, la Coopération technique
Allemande (GIZ). Nous remercions aussi les acteurs directs du système de la FAR au Niger,
les faîtières des organisations des producteurs et les personnes ressources, pour leur
disponibilité, leur engagement et leurs multiples conseils. Nous avons été témoins de
l’engagement des uns et des autres à accompagner la réalisation de l’étude, principalement
dans sa phase de terrain. Les acteurs se sont approprié la méthodologie et ont montré un
professionnalisme dans les moindres détails de cette étude. Nous avons été émerveillés de
les avoir connus et d’avoir travaillé avec chacun d’eux pour le plein aboutissement de cette
étude.

Nos remerciements vont aussi à l’endroit des centres de formation, des cabinets spécialisés
dans l’accompagnement des jeunes, des entrepreneurs agroalimentaires, des institutions de
financement et à toutes les personnes ressources qui ont été sollicitées de près ou de loin
dans la réalisation de cette étude.

Une reconnaissance spéciale au Haut-commissariat à l’Initiative 3N (« les Nigériens
Nourrissent les Nigériens ») qui, dès le lancement de l’étude, a appuyé les consultants dans
l’établissement des contacts avec les acteurs étatiques de la FAR.

Que chacun trouve ici, l’expression de notre sincère reconnaissance pour les contributions
diverses et multiples apportées à l’atteinte des résultats de l’étude.

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Liste des abréviations

AFD

Agence Française de Développement

ANFICT

Agence de Financement des Collectivités Territoriales

APCA

Agence de Promotion du Conseil Agricole

Banque Africaine de Développement

Banque Mondiale

Centre de Formation Agricole et Rurale

Centre de Formation Professionnelle et Technique

CMCAN

Centre du Métier de Cuir et d’Art du Niger

Centres de Services Privés

Chambre Régionale d’Agriculture

CRS

Contrat de Réforme Sectorielle

Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage

Formation Agricole et Rurale

Fonds d’Investissement pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle

FOPROR

Formation Professionnelle Rurale

GIZ

Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit

HCI3N

Haut-commissariat à l’Initiative 3N

Indice de Développement Humain

Initiative « les Nigériens Nourrissent les Nigériens »

LuxDev

Lux-Development

MAG/EL

Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage

MEP/T

Ministère des Enseignements Professionnels et Techniques

OP

Organisation de Producteurs / paysannes

PADEFPT

Programme d’Appui à l’Enseignement et à la Formation Professionnelle et

Technique

RECA

Réseau National des Chambres d’Agriculture

RI-FAR

Réseau International de la Formation Agricole et Rurale

PRODEC

Projet de Développement des Compétences pour la Croissance

SNCA

Système National du Conseil Agricole

SNFAR

Stratégie Nationale de Formation Agricole et Rurale

SNP

Service National de Participation

BAD

BM

CFAR

CFPT

CPS

CRA

FAFPA

FAR

FISAN

IDH

I3N

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Liste des figures

Figure 1: Démarche méthodologique………………………………………………………………………………….. 13
Figure 2: Schéma détaillé de la méthodologie adoptée ………………………………………………………. 18
Figure 3: Répartition de la population de 15 ans d’âge et plus par région et selon le milieu de
résidence ……………………………………………………………………………………………………………………………. 24
Figure 4: Panorama des métiers sur des filières porteuses ………………………………………………………… 36
Figure 5: Panorama des métiers d’appui aux sous-secteurs ASP ………………………………………………… 37
Figure 6: Schéma descriptif de l’analyse de l’état des lieux de la FAR au Niger ………………….. 44
Figure 7: Cartographie des acteurs et des différents niveaux de formation au Niger ………….. 50
Figure 8: Structuration du plan de rénovation ……………………………………………………………………. 74

Liste des tableaux

Tableau 1: Liste des métiers agricoles dans les filières cibles ——————————————– 15
Tableau 2 : Caractéristiques des zones agro écologiques du Niger ———————————— 20
Tableau 3: taux d’alphabétisation suivant la tranche d’âge ———————————————– 24
Tableau 4: Besoin en conseillers de gestion pour l’encadrement agricole ————————— 29
Tableau 5: Répartition des ménages agricoles par filières prioritaires ——————————– 38
Tableau 6: Répartition des ménages par segments de filière ——————————————– 39
Tableau 7: Nombre de jeunes ruraux et urbains à former dans les métiers ASP —————– 40
Tableau 8: Répartition des jeunes à former par filières prioritaires ———————————— 40
Tableau 9: Répartition des jeunes à former par maillon pour chacune des filières retenues – 41
Tableau 10: Taux de couverture du conseil agricole au Niger ——————————————- 51
Tableau 11: Situation générales des centres de formation non formelle au Niger ————— 52
Tableau 12: Répartition des structures EFTP (non-formel) fonctionnelles par région ———– 53
Tableau 13: Situation générale des centres de formation formelle moyenne ———————- 54
Tableau 14: Situation générale des centres de formation formelle supérieure ——————– 54
Tableau 15: Nombre total de formés dans le dispositif FAR au Niger ——————————— 55
Tableau 16: Analyse FFOM du dispositif FAR du Niger —————————————————– 68
Tableau 17: Plan de rénovation du dispositif de la FAR au Niger ————————————— 87
Tableau 18: Coût du plan de la rénovation ——————————————————————— 89

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Résumé technique

La présente étude s’inscrit dans l’appui du réseau international FAR et de l’AFD à la
rénovation du dispositif de formation agricole et rurale du Niger, dans le cadre du
programme ADEX -FAR 21.

L’étude a permis de réaliser un état des lieux du dispositif de formation agricole, public et
privé du Niger et de proposer un plan d’action visant à améliorer le dispositif FAR du Niger.

La méthodologie utilisée a consisté à faire : (i) l’analyse diagnostique, sur la base d’une
revue bibliographique, du secteur agricole et du système actuel de formation agricole et
rurale; (ii)des entretiens avec des personnes ressources, au niveau des services publics,
privés, des projets, des ONG et des structures impliquées dans la formation agricole et rurale
aussi bien formelles qu’informelles ;(iii) des interviews avec les bénéficiaires, notamment les
jeunes, les femmes et les organisations de producteurs des différentes filières du secteur
rural soutenant la vision du développement du secteur.

L’étude a été réalisée du 1er mai au 31 juillet 2018, par une équipe composée d’un consultant
international et d’un consultant national, appuyée par plusieurs personnes ressources dont
l’équipe technique du Secrétariat Exécutif du réseau international FAR.

Au terme de l’étude, l’analyse diagnostique montre que le secteur agricole au Niger fait face
à plusieurs défis à savoir : i) assurer la sécurité alimentaire pour une population qui croît à
un taux annuel de 3,9 % ; ii) satisfaire les besoins alimentaires d’un cheptel qui croît à un
taux de 2,9 % par an ; iii) atténuer les effets du changement climatique pour un pays aux ¾
désertique ; iv) augmenter le revenu des producteurs dont 63 % vivent en dessous du seuil
de la pauvreté et 34 % sont extrêmement pauvres; v) intégrer le marché céréalier régional ;
(vi) former 81,4 % d’actifs non qualifiés dans le secteur agricole ; vii) assurer l’insertion socio
professionnelle des jeunes de 15-35 ans, pour qui le taux de chômage est de 23,7 %.

À l’état actuel, le dispositif de la formation agricole et rurale fait intervenir plusieurs acteurs
dont :

le secteur public représenté par le Ministère des Enseignements Techniques
Professionnels (METP), le Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage (MAGEL), le
Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) ;
le secteur privé représenté par les Organisations de Producteurs (OP) et leurs
faîtières, le Réseau des Chambres d’Agriculture (RECA) et ses démembrements
régionaux, les Prestataires de Services Privés (PSP), les Groupes d’Intérêts
Économiques (GIE).

Le dispositif de la FAR au Niger est subdivisé en quatre (4) niveaux de formation :

la formation supérieure diplômante, dispensée dans les Facultés d’Agronomie des
Universités publiques et dans les instituts supérieurs privés;
la formation formelle diplômante, pour les jeunes ayant un diplôme minimum de
Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC), qui se déroule dans les Centres de
Formation Technique et Professionnelle (CFTP), les lycées agricoles (privés et publics)
et l’Institut Pratique de Développement rural (IPDR de Kollo);
la formation professionnelle non formelle, sanctionnée par un certificat de fin de
formation, pour les jeunes déscolarisés et non scolarisés vivant en milieu rural. Elle se
déroule dans les Centres de Formation aux Métiers (CFM), les Sites Intégrés de











1ADEX 2 (Projet d’Appui au Développement de l’Expertise de la FAR, phase 2).
Plus de détail sur le projet ADEX FAR sur ce site http://www.reseaufar.com/fileadmin/user_upload/reseau/2008-
Projet-ADEX-FAR.pdf

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Formation Agricole (SIFA), le Service National de Participation (SNP) et sur les sites
de formation agricole communautaires touchant en moyenne 50 000 jeunes par an;
la formation continue qui concerne annuellement en moyenne 2 millions de
producteurs agricoles.



La formation formelle et la formation non formelle concernent majoritairement les jeunes de
15 à 35 ans ; elles couvrent 1,7 % de la population potentielle des jeunes à former. La
formation continue touche 13 % des actifs agricoles à former.

L’analyse a démontré que la FAR au Niger a des forces : i) l’existence d’un dispositif public et
privé de formation émaillant le territoire ; ii) la capacité de certaines structures à proposer
des offres de formation adaptées au besoin du marché ; iii) la capacité des OP à
autofinancer leurs formations.

Les faiblesses de la FAR sont entre autres : i) le sous-dimensionnement global du dispositif
ii) l’inadéquation entre l’offre et la demande de formation ; ii) le manque de coordination
l’insuffisance insuffisance de
institutionnelle et de pilotage entre
fonctionnement du mécanisme du financement de la formation agricole et iv) l’absence d’un
système de contrôle qualité du dispositif.

les acteurs ;

iii)

Malgré les faiblesses constatées, il existe d’énormes opportunités pour la FAR au Niger, entre
autres : i) l’existence d’une orientation politique et de soutien à la relation « formation-
emploi », ce qui se traduit par la multiplication des centres et sites de formation des jeunes
déscolarisés et non scolarisés ; ii) le renforcement des partenariats autour de la formation
professionnelle pour la rénovation de la FAR ; iii) l’harmonisation et l’élargissement du
paysage de la finance rurale.

Le dispositif de la FAR au Niger fait face à certaines menaces à savoir : i) la majeure partie
des financements provient des partenaires extérieurs, ce qui peut poser un problème de
durabilité des actions et de leurs financements à long terme; ii) les centres de formation ne
disposent ni d’outils pédagogiques adéquats, ni de stratégies de mobilisation de ressources;
iii) les besoins de formation ne sont pas clairement traduits dans les documents de stratégies
et de politiques ; et iv) l’existence de foyers de conflits armés peuvent entraver le
développement agricole dans certaines régions du pays.

Sur la base de l’analyse diagnostique du secteur agricole et de l’état des lieux, un plan de
rénovation a été proposé autour des principaux axes ci-après :

• Axe 1 : Développement de la capacité de pilotage institutionnel et d’harmonisation

des interventions des acteurs ;

• Axe 2 : Amélioration des curricula et mise à niveau des formateurs ;
• Axe 3 : Amélioration du fonctionnement des mécanismes de financement et d’appui à

l’installation et à l’insertion des jeunes formés ;

• Axe 4 : Renforcement des capacités des producteurs en lien avec la création de

richesse dans les filières agro-sylvo-pastorales ;

• Axe 5 : Renforcement des partenariats, des actions de communication et de

marketing autour de la formation agricole et rurale ;

• Axe 6 : Identification de mécanismes de prospection et d’innovation durables de la

FAR.

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