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La présente publication a été réalisée par Défi métiers
Groupement d’intérêt public
Tél. 01 56 53 32 32
Siret 187 512 637 00013 – APE 751 C
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Les formations qui recrutent en Ile-de-France2012 / 2013Guide pratiqueConception : Défi métiersImpression : GuivarchPhotos : Fotolia © Paulus Rusyanto,© Andrey Kiselev, © Laurence Gough, © mathieu aucher, © Radu Razvan, © Simone van den Berg, © Sudheer Sakthan, © Stanislav Komogorov, © mangostock, © bst2012, © Kzenon, © michaeljung, © KadmyMerci à Martine Freedman (unité Lycées, Conseil régional d’Ile-de-France) pour son aide précieuse. L’emploi est la préoccupation majeure et légitime des Français.
L’emploi des jeunes est une priorité en Ile-de-France où 115 000
jeunes sont déclarés sans emploi. L’absence de qualification
est souvent la cause principale des difficultés d’accès à une
première expérience. Etre qualifié, formé, est indispensable
pour s’insérer dans la vie active.
Les jeunes Franciliens ne manquent ni de talent ni d’envie
d’exercer un métier dans lequel ils puissent donner le meilleur
d’eux-mêmes, progresser et s’épanouir. Les choix qui
orientent leur vie professionnelle – et par conséquent
leur insertion sociale durable – doivent souvent être
faits très tôt malgré une connaissance insuffisante
des métiers et de leurs perspectives.
Porteur d’une mission de service public en matière
d’information sur l’offre de formation, Défi métiers
aide les jeunes à faire les bons choix. Le guide
« Les formations qui recrutent en Ile-de-France »
apporte un éclairage sur les formations qui
mènent à des emplois porteurs d’avenir et
pour lesquelles des places restent disponibles.
Donnons-nous les moyens de laisser s’exprimer le
formidable potentiel d’innovation et de dynamisme
des jeunes Franciliens dans des métiers qu’ils aiment
et pour lesquels ils sont bien formés ! Soyons à leurs
côtés pour favoriser l’égalité d’accès à une formation
de qualité et à l’emploi !
En tant que présidente de Défi métiers, je m’engage pleinement
dans ce combat pour que les jeunes Franciliens retrouvent
confiance en l’avenir !
Hella Kribi-Romdhane,
Présidente de Défi métiers,
Conseillère régionale d’Ile-de-France
Bâtiment et
travaux publics
CAP constructeur en canalisations des travaux publics 9
CAP constructeur de routes
CAP couvreur
Bac pro ouvrages du bâtiment – métallerie
Bac pro travaux publics
Blanchisserie
pressing
CAP métiers de la blanchisserie
CAP métier du pressing
Bois et
ameublement
CAP menuisier fabricant de menuiserie, mobilier et agencement
Bac pro technicien menuisier agenceur
Chaudronnerie,
carrosserie
et structures
métalliques
Bac pro construction des carrosseries
Bac pro technicien en chaudronnerie industrielle
BTS conception et réalisation des carrosseries
BTS constructions métalliques
Chimie
Hôtellerie-
restauration
Maintenance
industrielle
Maintenance
des engins
et des
automobiles
Productique
BTS traitement des matériaux
CAP services hôteliers
CAP services en brasserie-café
Bac pro maintenance des équipements industriels
MC ascensoriste
CAP maintenance des matériels
Bac pro maintenance des matériels
Bac pro maintenance des véhicules auto, option véhicules industriels
CAP conduite de systèmes industriels
Bac pro technicien d’usinage
Bac pro technicien outilleur
Bac pro technicien modeleur
Bac pro pilote de ligne de production
BTS contrôle industriel et régulation automatique
BTS assistance technique d’ingénieur
BTS conception de produits industriels
Vente
et commerce
CAP employé de vente spécialisé option produits alimentaires
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2Défi métiers, le carif-oref francilien • www.defi-metiers.fr99SommaireGuide • Les formations qui recrutent en Ile-de-France – Edition 2012Edito 3
Présentation générale
En Ile-de-France, la voie professionnelle rassemble 245 000
places en formation initiale1, dans plus de 500 lycées et 176
CFA publics et privés. Les formations de la voie professionnelle
permettent d’apprendre un métier et ont pour objectif pre-
mier une entrée rapide dans le monde du travail, même si
elles permettent de plus en plus souvent les poursuites d’études.
La problématique des places vacantes concerne de très nom-
breux établissements, à des degrés divers. Parfois, quelques
places sont disponibles ; dans d’autres cas, c’est la moitié
des places qui reste à pourvoir.
Quand le diplôme, à l’instar du bac pro maintenance des
équipements industriels (MEI), est proposé par 35 ly-
cées professionnels en Ile-de-France, tous confrontés
à la même problématique d’inscription, ce sont près
de 160 places qui restent libres au niveau régional !
A l’extrême, il arrive qu’une section soit fermée
faute d’élèves en nombre suffisant. A la rentrée
2011 par exemple, ce fut le cas du BTS agroéquipe-
ment proposé par le lycée des métiers Georges Cor-
mier de Coulommiers (77). Cette fermeture a toutefois
été « compensée » par l’ouverture dans cet établisse-
ment d’une section en apprentissage, plus attractive, à la
rentrée 2012.
Les formations en apprentissage ne sont pas
exclusivement proposées en CFA (centres de formation
des apprentis) : plus de 10 000 apprentis franciliens sont
formés au sein d’un lycée professionnel.
Pour identifier les formations présentées dans ce guide, nous
avons travaillé à partir de données fournies par la Région Ile-de-
France et par les 3 académies franciliennes (Paris, Créteil, Ver-
sailles). Nous nous sommes largement appuyés sur les préco-
1. Environ 160 000 lycéens du CAP au BTS (hors bacs technologiques) et 80 000
apprentis de CFA.
IntroductionGuide • Les formations qui recrutent en Ile-de-France – Edition 2012 4
nisations des 12e OCER, orientations conjointes Etat-Région,
publiées en juillet 2012 par la Région Ile-de-France. Ces préco-
nisations reposent sur l’observation de l’insertion des jeunes,
puis de leurs parcours de formation (demande sociale, maintien
dans la formation, réussite aux examens…).
Les orientations conjointes Etat-Région
Les OCER, orientations conjointes Etat-Région pour
l’adaptation de l’offre de formation initiale, sont adres-
sées annuellement aux lycées publics, lycées privés sous
contrat, CFA, ainsi qu’aux établissements autorisés à dis-
penser des formations sanitaires ou sociales, pour leur
permettre d’anticiper leur offre de formation.
En complémentarité avec l’Etat, la Région, dans le cadre
de ses compétences en matière d’adaptation de l’offre
de formation professionnelle initiale, a mis en place un
dispositif d’élaboration de préconisations détaillées par
diplôme.
Elles indiquent, à l’échelle régionale, les formations pro-
fessionnelles initiales qui, en priorité, pourraient être
ouvertes, stabilisées ou fermées.
Nous avons croisé ces données avec différentes enquêtes d’in-
sertion (IVA2, etc.) pour ne retenir que les formations garan-
tissant la meilleure insertion. Nous avons également interrogé
des professionnels (Fédération française du bâtiment Grand
Paris, Fédération des industries mécaniques, etc.) et contacté
différents établissements concernés par cette problématique
de places non pourvues.
Au total, une trentaine de formations sont présentées
dans ce dossier. Plus de 8 sur 10 concernent des CAP ou
des bacs pro.
2. Insertion dans la Vie Active
Défi métiers, le carif-oref francilien • www.defi-metiers.fr 5
C’est dans la productique mécanique que se trouvent
le plus grand nombre de formations disposant de places.
Viennent ensuite le BTP et la maintenance des engins et
des automobiles.
Un problème de représentation ou d’information
Plusieurs facteurs permettent d’expliquer les faibles taux d’inscription
dans certaines formations.
Bien souvent, c’est la représentation que les jeunes ont du
métier ou de la filière qui pose problème. C’est le cas de la
chaudronnerie industrielle, jugée vieillotte et peu innovante.
Dans d’autres cas, la formation fait les frais d’un manque
d’information. Ainsi, le CAP métiers de la blanchisserie
(anciennement CAP entretien des articles textiles en entre-
prise), proposé dans un seul établissement francilien, est
totalement inconnu des collégiens. Résultat : la section
n’accueille que 5 ou 6 élèves, pour une capacité totale
de 12 places.
En plus de leur manque d’attrait, certaines formations
doivent composer avec un taux d’abandon élevé. Les
causes de ces abandons sont multiples : désir de réorien-
tation, difficultés financières, entrée dans l’emploi, etc.
Le manque de lisibilité de l’offre de formation post 3e concerne
aussi les bacs pro : des bacs pro, qui étaient très attractifs après
le BEP (parcours en 2 ans), le sont moins depuis la réforme de
la voie professionnelle faute d’information suffisante auprès
des collégiens.
La réforme de la voie professionnelle a un autre effet sur l’inscription
en bac pro : une grande partie des établissements qui proposaient
des BEP ont ouvert des sections de bac pro, créant un appel d’air
qui a eu pour effet de « vider » les établissements voisins d’une
partie de leurs effectifs.
IntroductionGuide • Les formations qui recrutent en Ile-de-France – Edition 2012 6
Des inégalités géographiques
Dans ce guide, la problématique des places disponibles est
traitée à l’échelle régionale. Il existe cependant une grande
diversité de situations selon les académies et les éta-
blissements.
Sur le terrain, on constate qu’une même formation peut être défi-
citaire dans un établissement, alors qu’à quelques kilomètres de
là, la même section affiche complet. Renommée et accessibi-
lité de l’établissement, campagnes d’information locales,
sectorisation des élèves, bassin d’emploi associé… de
très nombreux facteurs agissent sur le taux de remplissage
des formations.
De même, l’attractivité d’une formation peut varier
en fonction du statut de la formation (voie sco-
laire ou apprentissage). Ainsi, le CAP couvreur sous
statut scolaire attire davantage les élèves que les
apprentis.
S’orienter en connaissance de cause
Lors de ses vœux d’orientation post 3e ou post bac,
le jeune a d’autant plus de chances d’obtenir une
place dès son 1er vœu s‘il opte pour une formation qui
peine à faire le plein d’élèves. D’où l’intérêt de bien
connaître les formations concernées et leurs débouchés..
Bon à savoir
Pour s’inscrire en CFA, le
jeune doit avoir 16 ans
révolus (15 ans sous cer-
taines conditions) et avoir
trouvé l’entreprise qui le
prendra en apprentissage.
Par ailleurs, si l’élève n’est
pas satisfait de son affectation
et qu‘il identifie à la rentrée une
formation offrant des places
vacantes, il a la possibilité de
négocier un changement de
filière et d’établissement.
Les chefs des 2 établissements
concernés émettront un avis sur
sa demande, que le rectorat se
chargera ensuite d’accepter ou
de rejeter.
Défi métiers, le carif-oref francilien • www.defi-metiers.fr 7
Contacts utiles
Conseil régional
d’Ile-de-France
Unité Lycée
24, rue du Général Bertrand
75007 Paris
Tel : 01.53.85.53.85
www.iledefrance.fr
Chambre régionale
de commerce
et d’industrie
Paris Ile-de-France
7, rue Beaujon
75008 Paris
Tel : 01.55.37.67.67
www.paris-iledefrance.cci.fr
Rectorat
de l’académie
de Créteil
4-12, rue Georges Enesco
94010 Créteil Cedex
Tel : 01.57.02.60.00
www.ac-creteil.fr
Rectorat
de l’académie
de Versailles
3, boulevard de Lesseps
78017 Versailles Cedex
Tel : 01.30.83.44.44
www.ac-versailles.fr
Rectorat
de l’académie
de Paris
94, avenue Gambetta
75020 Paris
Tel : 01.44.62.40.40
www.ac-paris.fr
IntroductionGuide • Les formations qui recrutent en Ile-de-France – Edition 2012 88
Secteur clé de l’économie régionale, le BTP francilien regroupe
31 900 entreprises et près de 200 000 salariés. Plus de
38 000 recrutements ont eu lieu en 2010 dont 60 %
concernaient des jeunes n’ayant encore jamais travaillé.
Selon
l’Observatoire prospectif des métiers et
qualifications du BTP, quelque 13 000 jeunes
franciliens sortent chaque année d’une
formation initiale dans le domaine du BTP.
Cependant, depuis 2009, ce flux diminue malgré les
efforts constants de la profession pour améliorer son
image et celle de ses métiers.
L’offre de formation va du CAP au diplôme
d’ingénieur. Une part importante des formations du
bâtiment offrant des places disponibles sont de niveau V
(CAP). Il s’agit principalement de formations aux métiers
du gros œuvre et de l’enveloppe. Dans le domaine des
travaux publics, les places non pourvues concernent aussi bien
le CAP que le bac pro.
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