BP Z76-001
Avril 2004
AFNOR
Association Française
de Normalisation
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le 13/5/2004 – 11:30
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Référentiel
de bonnes pratiques
Technologies de l’information
Formation ouverte et à distance
Lignes directrices
Ce référentiel de bonnes pratiques, présenté, rédigé et mis au point à l’initiative d’AFNOR, représente le
consensus obtenu au sein de la catégorie d’acteurs identifiée dans ce document.
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Ce référentiel de bonnes pratiques n’a pas été soumis à la procédure d’homologation et ne peut en
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Intellectuelle sur la propriété littéraire et artistique. Toute reproduction sous quelque forme que ce soit
est une contrefaçon et toute contrefaçon est un délit.
Par rapport au 1er tirage, modifications rédactionnelles.
2e tirage de mai 2004
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Référentiel de bonnes pratiques
2e tirage 2004-05-F
Liens avec des documents existants
À la date de publication du présent document, il n’existe pas de travaux européens ou internationaux
traitant du même sujet.
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Formation ouverte à distance
Comité de rédaction
Chef de projet
Jacques NAYMARK, Savoirs Interactifs /FFFOD
Experts
Anne-Claire COHEN, FFFOD
Françoise DESMAISON, CNED
Pierre ECKERT, AFPA CNEFAD
Françoise GERARD, Centre Inffo
Frédéric HAEUW, ALGORA
Anne-Marie HUSSON, Préau-CCIP
Avec la participation
de Sylvie Arbouy, AFNOR Normalisation
et de Olivier AUDEBERT, AFNOR Certification
Remerciements
Organisations ayant contribué à la rédaction du référentiel : AFPA, ALGORA, Centre Inffo, CNED,
Le Preau CCIP, Savoirs Interactifs
Organisations ayant contribué financièrement à l’élaboration du référentiel : AFPA, CESI, CNED,
DGEFP, Ministère de l’éducation nationale et de la recherche.
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Référentiel de bonnes pratiques
BP Z 76-001
Contributeurs à la validation ou à l’enrichissement du référentiel de bonnes pratiques
ADDEO, Jacques PEYRONDET
ADEFOR, Marie-Françoise CHAPELLE
AFPA, Dominique Anne BARON
AFPA, Raymond CSZTERNASTY
AFPA, Mireille FERRE
AFPA, Jean GUILVOUT
AFPA, Dominique SAINT-ARAILLE
AGEFOS PME, Pascale TERRASSON
ALGORA, Arnaud COULON
ALGORA, Claude LEPINEUX
ALGORA, Philippe MORIN
ANFA, Julien GOSSET
ANFA, Jean-Pierre HERVELEU
APP Réseau national, Odile DEBLIQUI
AUDRECO, Michel GEORGEL
BANQUE DE FRANCE, Elisabeth MORANGE
BNP-PARIBAS, Monique BENAILY
CARREFOUR NUMERIQUE — Cité des Sciences,
Pascaline BLANDIN
CCIP, Jeanne SCHNEIDER
CEGOS, Claire BEYOU
CEGOS, Jacques FAYET
CESI, Bernard BLANDIN
CFTC, Jacques ARNAUD
CHANED / REVUE D’ETUDES, Jean PIONNIER
CNAM, Pierre CASPAR
CNEAP, Alain GACHIGNARD
CNED, Jean-Louis DECHERAT
CNED, Françoise LECLERCQ
CNED, Florence QUILLIOT
CNED, Chantal RIBOREAU
CNPR, Bruno LEBATTEUX
Conseil Régional d’Aquitaine — Délégation TIC,
Hélène KHOURI
CRI, Anne DUIKER
CSFC Ile de France, Annette GARCIA
CTN, Francine ROCHEFORT
DEMOS SA, Gilles MACCHIA
DRTEFP Ile de France, Dominique CROISIER
E.MEDIA FORMATION, Noëlle BAILLON-BACHOC
E.MISSION, Patrick CHEVALIER
E.MISSION, Jean-Pierre MICHEL
EDF GDF, Anne-Marie VEYRUNES
FFP / CESI, Jacques BAHRY
FONGECIF Ile de France, Myriam PUYRAVAU
FRANCE TELECOM FORMATION,
Alain ASTOURIC
FRANCE TELECOM FORMATION, Christine RABIS
IDS, Christine BATIME
IFG, Nathalie BALOCHE
IFG, Christophe BOISSEAU
IFTH, Laurence LE CARRE
INFFOLOR, Christelle DROUOT
INFFOLOR, Emmanuel JOURNOT
INTERFOR-SIA, Hassan LAARAJ
ISF, Marc MANGUIN
ISI, Olivier LAMIRAULT
KLR, Anne BOUTHRY
KLR, Christophe JOURDAIN
KTM SYSTEM, Robert BECKER
LEARNPERFECT, Stéphane MOLINARO
MAIF, Sylvie PELLETIER
Ministère de la Jeunesse, de l’Education Nationale
et de la Recherche, Patrice CLODORE
Ministère de l’Education Nationale,
Annie LE GOURIÉRES
Ministère de l’Emploi et de la Solidarité — DGEFP,
Nadine KEBE
OPQF, Hervé BARBOTIN
ORACLE, Jean-Jacques BOUET
PREAU — CCI de Paris, Gilles FREYSSINET
PSA, Laurence DELORD
RENAULT, Anne BRONNEC
RENAULT, Catherine SAILLY
SAVOIRS POUR TOUS, Bruno FAJNZILBERG
SNEPAT-FO, Yves LAINE
Université de Nancy, Véronique
DUVEAU-PATUREAU
Université P&M Curie — Paris VI —
Formation Permanente, Delphine RICORDEL
Université P&M Curie — Paris VI —
Formation Permanente, Jean UEBERSFELD
Université Paris IX Dauphine — DEP, Evelyne DERET
Université PARIS VIII, Geneviève JACQUINOT
Université Paris X — Nanterre, Claire GARCIN
Université Paris X — Nanterre, Olivia ROUX
WIDIL Industries, Hubert BONAL
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Formation ouverte et à distance
Table des matières
Page
Introduction ………………………………………………………………………………………………………………………………….. 7
À qui s’adresse le référentiel ? ……………………………………………………………………………………………….. 7
1.1
Le périmètre du référentiel …………………………………………………………………………………………………….. 7
1.2
Une approche «orientée client» ………………………………………………………………………………………………. 8
1.3
Une approche par les processus ……………………………………………………………………………………………… 8
1.4
Un document évolutif …………………………………………………………………………………………………………….. 9
1.5
Analyser ……………………………………………………………………………………………………………………………………… 11
Spécificité du processus ……………………………………………………………………………………………………….. 11
2.1
Analyse stratégique ……………………………………………………………………………………………………………… 12
2.2
Étude de faisabilité ……………………………………………………………………………………………………………… 14
2.3
Construire …………………………………………………………………………………………………………………………………… 17
Spécificité du processus ……………………………………………………………………………………………………….. 17
3.1
Construire le dispositif de formation ……………………………………………………………………………………… 18
3.2
Construire les ressources pédagogiques ………………………………………………………………………………… 23
3.3
Instrumenter ……………………………………………………………………………………………………………………………….. 29
Spécificité du processus ……………………………………………………………………………………………………….. 29
4.1
4.2
Choisir ………………………………………………………………………………………………………………………………. 30
4.3 Mettre en œuvre ………………………………………………………………………………………………………………….. 32
4.4 Maintenir …………………………………………………………………………………………………………………………… 33
Évoluer ………………………………………………………………………………………………………………………………. 34
4.5
Conduire …………………………………………………………………………………………………………………………………….. 35
Spécificité du processus ……………………………………………………………………………………………………….. 35
5.1
Entrer en formation …………………………………………………………………………………………………………….. 35
5.2
Accompagner ……………………………………………………………………………………………………………………… 37
5.3
Favoriser le travail collaboratif à distance …………………………………………………………………………….. 39
5.4
Valider les acquis ……………………………………………………………………………………………………………….. 40
5.5
Évaluer ……………………………………………………………………………………………………………………………………….. 41
Spécificité du processus ……………………………………………………………………………………………………….. 41
6.1
Concevoir et paramétrer ………………………………………………………………………………………………………. 42
6.2
Recueillir et analyser …………………………………………………………………………………………………………… 44
6.3
Améliorer le dispositif ………………………………………………………………………………………………………….. 48
6.4
Annexes ………………………………………………………………………………………………………………………………………. 51
7.1
Glossaire ……………………………………………………………………………………………………………………………. 51
7.2 Méthodologie de travail ……………………………………………………………………………………………………….. 61
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Introduction
Formation ouverte et à distance
Ce référentiel de bonnes pratiques en FOAD (RBP) est le fruit de la mobilisation d’une profession — regroupée
au sein du Forum Français pour la Formation Ouverte et à Distance (FFFOD) — soucieuse de la qualité de ses
prestations dans une perspective de développement.
Cette démarche traduit une volonté de convergence entre les pratiques françaises et les travaux internationaux
de normalisation dans le cadre de l’ISO. La conviction est qu’il fallait participer à ces travaux, s’informer et
comprendre, dans un premier temps, les enjeux qui relèvent de la mondialisation, pour contribuer, dans un
second temps, à une réflexion sans angélisme et participer ainsi à l’émergence de normes internationales qui
tiendraient comptent de notre économie et de notre cadre culturel et social. Cette démarche traduit également
un souci de cohérence face à un écart inquiétant entre les arguments du marketing – «avec le e-learning
réduisez votre budget de formation de 60 %» – et les pratiques réelles d’utilisation des Technologies de
l’Information et de la Communication (TIC) dans le champ de la formation prise dans toute sa diversité. Pour
revenir à la raison, il fallait que les professionnels acceptent, dans un contexte concurrentiel, de partager, de
mutualiser des pratiques pour dégager le bon grain de l’ivraie et construire ainsi cette intelligence collective
qu’impose l’émergence de la société de l’information et l’économie de la connaissance.
Plus concrètement, ce référentiel s’est construit sur une approche empirique et pragmatique fondée sur une
démarche rigoureuse et exigeante d’explicitation des pratiques et usages. Après un premier recueil de données
sous forme d’auditions, des règles, des postulats, des conditions d’application ont été dégagées, sous une forme
nécessairement conceptuelle. Il s’agissait bien de décontextualiser les expériences issues des auditions réali-
sées et des analyses documentaires, d’en extraire les éléments transférables et généralisables pouvant faire
l’objet d’un ensemble de recommandations et de les organiser en processus.
La question s’est posée de savoir comment l’intégration des TIC dans le domaine de la formation devait être
prise en compte dans la réflexion normative. Cette réflexion ainsi engagée par les professionnels de la FOAD
a pour objectif — au regard des travaux de normalisation déjà réalisés dans le domaine de la formation — de
déterminer les spécificités et les invariants, en terme de procédures, des dispositifs intégrant les TIC par rapport
à la formation traditionnelle.
Le plus simple, mais le plus réducteur, aurait été de décliner les normes existantes pour la formation
(cf. NF X 50) à la problématique de la formation ouverte et à distance. Mais la voie de l’identification des bon-
nes pratiques par une analyse d’exemples concrets a été jugée plus dynamique, enrichissante et révélatrice
qu’une incertaine déclinaison des normes de la formation. Le document ainsi rédigé doit donc permettre de
compléter les outils normatifs existants pour la formation traditionnelle ; il ne vient pas en contradiction avec
le travail antérieurement réalisé par les professionnels de la formation, mais doit fournir un cadre structurant
pour la construction d’une offre de qualité.
1.1 À qui s’adresse le référentiel ?
Ce référentiel s’adresse aux acteurs de la formation : d’une part les professionnels que sont les décideurs, chefs
de projets, formateurs, concepteurs, tuteurs et d’autre part les prescripteurs et financeurs de la formation. Il n’a
pas pour but, dans sa forme actuelle, d’être un document destiné directement à l’apprenant.
1.2
Le périmètre du référentiel
Les définitions et frontières traditionnelles en matière de formation sont en partie remises en cause par la géné-
ralisation des TIC dans les pratiques de formation. Pour citer un exemple : le critère d’éligibilité des dépenses
de formation ne permet pas de prendre en compte les investissements généraux en matière de système d’infor-
mation. La caractéristique formelle ou informelle des activités d’échanges entre apprenants, de recherche
d’information sur le Web sont d’autres exemples de critères non pris en compte dans les comptes classiques
des activités de formation.
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