Bilan de formation BAFD
MINISTÈRE DE LA VILLE, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
Amaury Mougeot
Table des matières
1. Pourquoi l’animation ……………………………………………………………………………………………….. 4
1.1. Mes influences …………………………………………………………………………………………………………………. 4
1.2. Mes premiers pas dans le milieu ………………………………………………………………………………….. 4
2. Ma vision de la direction et pourquoi devenir directeur ……………………………………. 5
3. La mise en place de mon séjour ………………………………………………………………………………. 5
3.1. Avec mon équipe …………………………………………………………………………………………………………….. 5
3.2. Avec les jeunes et leurs familles …………………………………………………………………………………… 6
3.3. Avec mes responsables ………………………………………………………………………………………………….. 6
4. Le déroulement de mon séjour ……………………………………………………………………………….. 7
4.1. Le début du séjour ………………………………………………………………………………………………………….. 7
4.2. Les relations avec les acteurs du séjours…………………………………………………………………….. 7
4.2.1. La relation avec les animateurs ………………………………………………………………………………………….. 7
4.2.2. La relation avec les directeurs adjoints ……………………………………………………………………………. 8
4.2.3. La relation avec les personnels de service ……………………………………………………………………….. 8
4.2.4. La relation avec les prestataires ………………………………………………………………………………………… 8
4.3. Les activités ……………………………………………………………………………………………………………………… 9
4.4. La gestion des budgets……………………………………………………………………………………………………. 9
4.5. Les réunions ………………………………………………………………………………………………………………….. 10
4.6. Les évaluations ……………………………………………………………………………………………………………… 10
5. Les séjours que j’ai dirigé ……………………………………………………………………………………… 11
5.1. En tant que directeur adjoint …………………………………………………………………………………….. 11
5.1.1. Premier séjour ……………………………………………………………………………………………………………………… 11
5.1.2. Deuxième séjour ………………………………………………………………………………………………………………….. 11
5.1.3. Troisième séjour ………………………………………………………………………………………………………………….. 13
5.2. En tant que directeur …………………………………………………………………………………………………… 14
5.2.1. Premier séjour ……………………………………………………………………………………………………………………… 14
5.2.2. Deuxième séjour ………………………………………………………………………………………………………………….. 16
5.2.3. Troisième séjour ………………………………………………………………………………………………………………….. 18
6. Bilan personnel global …………………………………………………………………………………………… 20
7. Annexes ……………………………………………………………………………………………………………………. 21
7.1. Evaluation première session, séjour 5.1.2 ……………………………………………………………….. 21
7.2. Evaluation seconde session, séjour 5.1.2 ………………………………………………………………….. 22
7.3. Evaluation séjour 5.1.3 ………………………………………………………………………………………………… 23
7.4. Evaluation séjour 5.2.1 ………………………………………………………………………………………………… 24
7.5. Evaluation séjour 5.2.2 ………………………………………………………………………………………………… 25
7.6. Evaluation première session, séjour 5.2.3 ……………………………………………………………….. 26
7.7. Evaluation animateurs, première session, séjour 5.2.3 …………………………………………. 27
7.8. Evaluation seconde session, séjour 5.2.3 ………………………………………………………………….. 28
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1. Pourquoi l’animation
1.1. Mes influences
Fils unique et ayant une maman très active dans son travail, c’est dès mon plus
jeune âge que j’ai côtoyé les mercredi loisirs, Francas, centres sociaux…
Souvent mal vécu par d’autres enfants, j’ai tout de suite trouvé ma place, du fait
d’une plus grande maturité. Etant attiré par les plus grands, j’arrivais à passer davantage
de temps avec eux contrairement à l’école, c’est ainsi que j’ai commencé à apprendre de
la vie qui m’entourait. Naïvement, je ne le savais pas encore, mais les fondements de
l’éducation populaire naissaient en moi.
Non sans surprise, dès mes 17 ans, j’ai choisi de passer le BAFA. En trois mois, j’ai
fais ma formation théorique, mon stage pratique et ma qualification. J’étais déterminé, je
découvrais une nouvelle passion, l’ANIMATION.
1.2. Mes premiers pas dans le milieu
Ainsi, comme auparavant, dès que je pouvais encadrer, même pendant les petites
vacances, je le faisais. C’est pendant ces moments là que j’ai souvent été amené à
travailler avec les mêmes personnes, dont les attentes pédagogiques étaient différentes
des miennes, voir inexistantes. De plus, je trouvais que le retour quotidien des enfants
chez eux ne facilitait pas l’apport que nous pouvions avoir en tant que pédagogue. Je
savais aussi au fond de moi que c’était lors de ces mini-camps, que j’avais le plus évolué
psychologiquement, d’un point de vue de l’autonomie et de la vie quotidienne. Etant
adolescent, j’ai vécu et fait vivre ces séjours, c’est ce qui m’a donné cœur à travailler par
la suite dans des colonies.
Un jour, en échangeant avec une amie, j’apprends que son professeur de
mathématiques est directeur et qu’il cherche des animateurs pour l’été. Sans attendre,
j’ai été le voir pour lui faire part de mes envies et de mes expériences. C’est par ce biais,
que j’ai pu faire mes premières expériences en colonie de vacances. À cette occasion, j’ai
beaucoup appris sur les connaissances de l’enfant. J’ai eu l’opportunité de mettre en
place, les acquis de mes formations, que je n’avais pas eu l’occasion d’appliquer lors de
mes expériences antérieures.
Durant ce séjour, j’ai beaucoup discuté avec mon directeur. Il m’a confié qu’il ne
faisait plus autant de colonies qu’auparavant. Me voyant très motivé à l’idée de faire des
colonies, ce dernier m’a conseillé de me diriger vers un comité d’entreprise. Il m’a parlé
du comité d’entreprise de l’EDF, à savoir la CCAS, car le projet éducatif de cet organisme
lui plaisait et il pensait que j’allais m’y retrouver.
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2. Ma vision de la direction et pourquoi devenir directeur
Après avoir multiplié les expériences à la CCAS, j’ai pu prendre confiance en moi.
Ainsi j’ai pu mettre à profit ce que j’ai appris lors de mes formations et ce que j’avais
découvert lors de mon précédent séjour, qui fut un de mes plus formateur.
À la CCAS, nous avons une évaluation à chaque fin de séjour. Généralement, à
cette occasion, on me félicitait, en me disant que j’étais un bon élément dans l’équipe et
un bon animateur. Cependant lorsque le directeur m’invitait à donner mon point de vue
à propos du déroulement du séjour, un bémol apparaissait. Etant une personne très
observatrice, j’abordais des points qui auraient pu être améliorés en agissant d’une
autre manière.
Suite à cela, on me reprochait de ne pas avoir suffisamment fait part des
dysfonctionnements journaliers, ou de ne pas mettre imposé en tant que leader. En tant
qu’animateur, ce n’est pas toujours simple de faire des remarques, on finit par être mal
perçu de ses collègues. J’expliquais également que je ne suis pas une personne qui
s’impose aux autres car il est important de laisser chacun, libre de ces décisions, à partir
du moment ou ces décisions ne mettent pas en danger les enfants.
Ces échanges se reproduisaient quasi systématiquement, je faisais parfois part de
mon envie de passer le cap de la direction. On me justifiait souvent que par rapport à
mon âge, cette idée n’était pas forcément la meilleure solution. En 2011, mon envie étant
de plus en plus présente, j’ai choisi d’accepter un poste de directeur adjoint.
3. La mise en place de mon séjour
3.1. Avec mon équipe
En tant que directeur, la mise en place du séjour est un moment important car
elle va donner la dynamique à toute l’équipe.
Afin de réussir au mieux cette première phase, je travaille beaucoup sur mon
projet pédagogique. Lorsque j’étais animateur, je rencontrais des difficultés à définir
l’utilité de ce projet. Très souvent, je trouvais que tous les projets se ressemblaient. Ainsi
avec un projet, qui paraissait identique, on pouvait avoir des fonctionnements différents.
Etant une personne réactive, j’ai toujours réussi à faire mon travail et à m’adapter au
fonctionnement du séjour. Travaillant dans des centres de loisirs avant la CCAS, je
trouvais que le projet pédagogique était encore plus inutile car le travail portant sur la
pédagogie de l’enfant n’était pas assez développé. Les enfants regagnant leurs foyers
chaque soir, nous ne pouvions pas leurs apporter autant que lors d’un séjour en
colonies. De plus, la plupart des personnes travaillant dans ces structures, chaque été et
faisant du périscolaire le reste de l’année, n’avait pas spécialement la formation ou
l’envie nécessaire pour mettre en œuvre des activités. Ce fut un moment dur pour moi
car lorsque je travaillais dans ces milieux, je cherchais à mettre en place des choses
construites que j’avais pu voir lors de ma formation BAFA. J’essayais de fédérer mes
collègues à l’intérêt de faire des activités avec du contenu pédagogique.
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De part mes formations et suite à ces différentes expériences, j’ai compris
l’importance du projet pédagogique. En tant que directeur, mon but, afin de faciliter
l’application de ce projet, était que ce dernier soit lu en entier et compris. De même, il est
important qu’il soit représentatif du déroulement du séjour, de mes attentes et de mes
conceptions éducatives.
3.2. Avec les jeunes et leurs familles
Afin de pouvoir au mieux introduire la communication avec les enfants et leurs
familles, je prends soin de faire une lettre attractive destinée aux jeunes. Pour se faire, je
l’illustre aux mieux afin de la rendre accessible car les principaux intéressés sont les
enfants. De plus, c’est à ce moment là que je prépare les jeunes au déroulement du
séjour.
C’est d’ailleurs, un point sur lequel je suis satisfait de créer un lien positif avec les
parents. J’ai souvent eu des retours encourageant à ce sujet. C’est pour moi l’occasion
d’appréhender des problèmes éventuels, comme la gestion du téléphone portable. En
effet, tous les enfants n’en possèdent pas. De plus, tous n’ont pas les mêmes réactions
suite à un appel avec leurs proches. Il est important de sensibiliser les parents à l’effet
négatif de leur appel. En effet, appeler tous les soirs peut impacter, de façon négative
l’enfant. Suites à ce genre d’échanges, il arrive d’avoir des enfants qui ne profitent pas
pleinement du séjour. Parfois, certains parents interdisent à leurs enfants de prévenir
l’animateur de sa possession d’un téléphone portable, ce qui nous met dans une relation
corrompue dés le début vis à vis de l’enfant. Souvent, afin de pallier à ce problème, je
conseille aux parents de me joindre directement sur mon téléphone ou d’écouter les
répondeurs, que l’on fait régulièrement. Ils ont aussi la possibilité d’écrire une carte
postale. Or, cette dernière idée est souvent délaissée alors qu’elle peut constituer un
souvenir pour l’enfant. Elle peut leurs permettre de renouer avec le plaisir de recevoir
une carte postale, face à des emails et des messages que nous recevons par millier.
3.3. Avec mes responsables
Dans but d’éviter que la thématique principale, prenne le dessus sur le reste des
activités proposées par les animateurs, la communication avec les responsables est un
point important. Il est vrai que lors de premières expériences en tant qu’animateur, j’ai
eu l’habitude d’avoir un planning vide. A contrario, il est difficile de vendre un séjour
sans thématique.
Souvent six mois à l’avance, je vais vers mes responsables, afin de pouvoir au
mieux faire part de mes attentes, par exemple auprès des différents prestataires. De plus
la CCAS propose souvent des intervenants extérieurs. C’est aussi pour moi l’occasion de
choisir lesquels me paraissent les plus en lien avec mes attentes pédagogiques.
Parallèlement, le fait de pouvoir préparer le séjour en amont me permet aussi de
pouvoir faire les recrutements et de positionner des animateurs qui pourront
correspondre au mieux au cadre du séjour. La sélection n’est pas toujours simple à faire
par les ressources humaines qui ont beaucoup de recrutement à gérer.
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4. Le déroulement de mon séjour
4.1. Le début du séjour
C’est en général, le dernier point qui importe beaucoup car il permet de mettre
une bonne dynamique dans le séjour. De plus, à la CCAS, nous disposons de jours de
préparation, alors autant les mettre à profit.
L’accueil étant un point important, je réalise souvent un repas au cours duquel
tout le monde est présent. C’est l’occasion pour commencer à créer des liens entre les
personnes qui vont travailler ensemble tout l’été. C’est un point essentiel car les tensions
entre les personnes de services et les animateurs ne sont pas inexistantes. J’ai souvent
connu des échecs à ce sujet, car les personnels n’ont pas forcément l’habitude de
travailler main dans la main avec les animateurs. Par exemple, les horaires de travail ne
sont pas toujours identiques. Cependant, lorsqu’une bonne relation entre l’ensemble du
personnel est établie, il devient alors possible de réaliser des projets très enrichissants,
comme des personnels de service qui participent aux animations, plus encore qui co-
animent des activités.
Ensuite, le second point important que j’aborde concerne la lecture du projet. Je
tiens à le faire avec toutes les personnes présentent sur le centre car c’est le moment de
faire entendre le même discours à chacun. C’est à cette occasion que j’aborde les points
sur lesquels, je serai intransigeant à savoir la loi. En effet, même si je suis le premier
responsable sur le centre, il est indispensable que l’ensemble du personnel prenne
conscience, qu’au sein d’un accueil collectif de mineur, les responsabilités sont
partagées.
J’en profite pour compléter mes propos en disant que je suis présent pour
n’importe quel moment du jour et de la nuit. Je suis conscient que tout le monde peut
avoir des problèmes et je suis à disposition si le personnel veut en parler. Mais je
respecte la vie privée de chacun à condition que ça n’impacte pas la qualité du séjour des
enfants.
4.2. Les relations avec les acteurs du séjours
Comme j’ai pu l’expliqué précédemment, les relations humaines ont beaucoup
d’importance pour moi, c’est un point sur lequel je veille particulièrement tout long du
séjour.
4.2.1. La relation avec les animateurs
De par mon âge, j’ai gardé une grande part d’animation en moi. Etant un directeur
jeune, cela me permet de rester proche de la génération d’animateurs actuels. En effet,
leurs centres d’intérêts sont souvent communs aux miens. Je suis également une
personne calme et réfléchie. Ainsi, je suis à la fois en mesure de rassurer, soutenir et
participer à la mise en place de diverses animations. En tant que personne droite et
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pragmatique, en cas de relations conflictuels entre les animateurs, je sais rester
impartial en étant à leurs écoutes, sans les juger.
4.2.2. La relation avec les directeurs adjoints
Ayant la chance d’avoir des adjoints à la CCAS, il est important de veiller à ce que
leur présence soit bénéfique pour eux comme pour moi. Je fais de mon mieux afin de
préparer ces personnes au poste de directeur. En effet, je les prépare à la gestion de
l’équipe d’animation ainsi qu’à la gestion du budget, à la rédaction de différentes pièces
annexes à fournir et je les assiste également dans les différentes démarches à suivre.
Leurs fonctions allège mon poste de directeur. Cependant, j’accorde une part importante
à leur présence sur le terrain afin que je puisse les conseiller au mieux face à diverses
situations. Dans tout les cas, leur présence est importante, car je ne peux pas être
présent à tout moment.
Les relations avec les personnes de service et le chef de cuisine sont parfois
difficiles à gérer car sans la carte « directeur », il est difficile d’être écouté. Cependant, en
tant que jeune directeur, je connais parfois des difficultés principalement avec le chef de
cuisine, souvent plus âgé que moi. Ces difficultés s’expliquent par des attentes
différentes de mon prédécesseur et part un manque de considération à prendre mon
statut de responsable du centre.
4.2.3. La relation avec les personnels de service
ils regagnent
Bien souvent le personnel de service effectue un travail sur le centre qui reste
quasiment inchangé d’année en année. Il est parfois difficile de nouer le lien car une fois
leur travail effectué,
leurs bâtiments respectifs. Cependant, mes
conceptions éducatives concernant le vivre ensemble me pousse à les rendre eux aussi
acteurs de ce séjour.
Ayant eu de bonnes expériences auparavant, avec des personnels de services qui
participaient aux activités. J’incite ces derniers à s’intégrer aux animations afin de créer
davantage de liens. En effet, les enfants peuvent ainsi proposer des activités ou des
tâches qu’ils réalisent chez eux comme mettre la table, ou encore faire la cuisine. Ils sont
ainsi heureux de rendre service et de prendre des initiatives. De plus, pour ma part,
toutes ces personnes qui ne sont pas animateurs, ne sont pas seulement là pour mettre
la table ou faire la cuisine. Il arrive d’avoir de beaux moments, comme par exemple un
second de cuisine qui vient jouer de la guitare, pendant une petite pièce animée par des
enfants, pour le spectacle de la colo.
De plus, il est important pour moi de connaître ces personnes et de savoir les
problématiques qu’elles ont rencontrées. En effet, ma proximité avec ces personnes me
permet de réagir au mieux à leurs difficultés, pour éviter que cela se répercute sur les
enfants.
4.2.4. La relation avec les prestataires
De part son importance, la relation avec les prestataires est une relation à
laquelle, il faut faire attention car ils vont être amenés à travailler régulièrement avec les
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