ANNEXE I
RÉFÉRENTIEL DE FORMATION DU DIPLÔME PROFESSIONNEL
D’AIDE-SOIGNANT
1. Définition du métier
L’aide-soignant exerce son activité sous la responsabilité de l’infirmier, dans le cadre du
rôle propre dévolu à celui-ci, conformément aux articles R. 4311-3 à R. 4311-5 du code de la
santé publique.
Dans ce cadre, l’aide-soignant réalise des soins liés aux fonctions d’entretien et de
continuité de la vie visant à compenser partiellement ou totalement un manque ou une
diminution de l’autonomie de la personne ou d’un groupe de personnes. Son rôle s’inscrit
dans une approche globale de la personne soignée et prend en compte la dimension
relationnelle des soins. L’aide-soignant accompagne cette personne dans les activités de sa vie
quotidienne, il contribue à son bien-être et à lui faire recouvrer, dans la mesure du possible,
son autonomie.
Travaillant le plus souvent dans une équipe pluriprofessionnelle, en milieu hospitalier ou
extrahospitalier, l’aide-soignant participe, dans la mesure de ses compétences et dans le cadre
de sa formation, aux soins infirmiers préventifs, curatifs ou palliatifs. Ces soins ont pour objet
de promouvoir, protéger, maintenir et restaurer la santé de la personne, dans le respect de ses
droits et de sa dignité.
2. Finalité et utilisation du référentiel de formation
Les éléments constitutifs du diplôme professionnel d’aide-soignant sont :
– le référentiel d’activités du métier ciblées par le diplôme ;
– le référentiel de compétences du diplôme ;
– le référentiel de certification du diplôme : les compétences, les critères, les modalités et
les outils d’évaluation ;
– le référentiel de formation du diplôme.
Le référentiel de formation décrit, de façon organisée, les savoir-faire et les connaissances
associées qui doivent être acquis au cours de la formation conduisant au diplôme. Il est
élaboré à partir du référentiel d’activités du métier et du référentiel des compétences exigées
pour le diplôme.
Ce référentiel comprend huit modules d’enseignement en institut de formation et des stages
cliniques dont le contenu est défini à partir des huit unités de compétences du diplôme
professionnel. Chaque compétence est constituée d’un ensemble de savoir-faire et de
connaissances mobilisées pour réaliser des activités et comporte un niveau d’exigence
identifié.
Le référentiel de formation précise, pour chaque module : les objectifs de formation, les
savoirs associés (théoriques, procéduraux et pratiques) et leurs modalités d’acquisition en
institut de formation et en stage, les critères et les modalités d’évaluation et de validation.
Les objectifs de formation décrivent les savoir-faire de chacune des compétences du
référentiel de certification du diplôme. Ils correspondent à l’exigence minimale requise en
formation pour délivrer le diplôme en vue de l’exercice des activités du métier d’aide-
soignant. Ils sont centrés sur un apprentissage professionnel qui correspond au « coeur » du
métier.
Les critères d’évaluation de la compétence permettent d’en mesurer la maîtrise. Ils sont
établis en fonction des objectifs de formation. Les indicateurs, modalités et outils d’évaluation
et de validation sont élaborés par les instituts de formation en fonction des objectifs
pédagogiques fixés.
3. Principes et méthodes pédagogiques
Progression
Les instituts de formation sont responsables de la progression pédagogique de l’élève dans
le cadre du projet pédagogique. Cette progression professionnelle peut se poursuivre dans un
processus de formation tout au long de la vie et notamment contribuer à des évolutions dans le
choix des métiers.
Le découpage en modules de formation centrés autour de l’acquisition de compétences
incite à l’aménagement de parcours professionnels personnalisés.
Les objectifs pédagogiques sont déclinés au sein des instituts de formation dans un projet
pédagogique qui tient compte du contexte et des ressources de l’institut de formation. Les
modalités de formation et les méthodes pédagogiques s’attachent à développer chez la
personne en formation des capacités d’initiative et d’anticipation visant à un exercice
professionnel responsable.
Initiative
Individualisation
Un suivi pédagogique personnalisé est instauré. Il permet à l’élève de mesurer sa
progression. L’équipe pédagogique met à la disposition de l’élève des ressources et des
moyens qui le guident dans son apprentissage.
4. Durée et caractéristiques de la formation
L’ensemble de la formation comprend 41 semaines soit 1 435 heures d’enseignement
théorique et clinique en institut de formation et en stage, réparties comme suit :
Enseignement en institut de formation : 17 semaines, soit 595 heures ;
Enseignement en stage clinique : 24 semaines, soit 840 heures.
Durant la formation, les élèves bénéficient de congés :
– 3 semaines pour les élèves débutant une scolarité en septembre ;
– 7 semaines pour les élèves débutant une scolarité en janvier.
La participation à l’ensemble des enseignements est obligatoire.
L’enseignement en institut de formation et les stages cliniques sont organisés sur la base de
35 heures par semaine.
L’enseignement en institut de formation comprend des cours, des travaux dirigés, des
travaux de groupe et des séances d’apprentissages pratiques et gestuels.
Les stages cliniques sont organisés par les instituts de formation en collaboration avec les
structures d’accueil. Ils constituent un temps d’apprentissage privilégié de la pratique
professionnelle. Ils s’effectuent dans des secteurs d’activités hospitaliers ou extra-hospitaliers,
au sein de structures bénéficiant d’un encadrement par un professionnel médical, paramédical
ou un travailleur social. Cet encadrement est assuré par du personnel diplômé, qui prépare
progressivement l’élève à l’exercice de sa fonction. Il est recommandé que le tuteur puisse
bénéficier d’une formation spécifique.
Chaque stage fait l’objet d’un projet de tutorat établi entre l’équipe pédagogique de
l’institut et le responsable de l’encadrement de l’élève dans la structure d’accueil. Il définit, à
partir des ressources éducatives de la structure et du niveau de formation de l’élève, les
objectifs d’apprentissage, les modalités d’encadrement et les critères d’évaluation.
5. Modules de formation et stages
Le diplôme peut s’acquérir soit par le suivi et la validation de l’intégralité de la formation,
en continu ou en discontinu, soit par le suivi et la validation d’une ou de plusieurs unités de
formation (module et stage) correspondant à une formation complémentaire en fonction des
modes d’accès au diplôme.
Les modules de formation correspondent à l’acquisition
des huit compétences du diplôme
Module 1 : accompagnement d’une personne dans les activités de la vie quotidienne,
4 semaines (140 heures).
Module 2 : l’état clinique d’une personne, 2 semaines (70 heures).
Module 3 : les soins, 5 semaines (175 heures).
Module 4 : ergonomie, 1 semaine (35 heures).
Module 5 : relation-communication, 2 semaines (70 heures).
Module 6 : hygiène des locaux hospitaliers, 1 semaine (35 heures).
Module 7 : transmission des informations, 1 semaine (35 heures).
Module 8 : organisation du travail, 1 semaine (35 heures).
L’enseignement dispensé, notamment dans les domaines de la biologie humaine, des
sciences humaines et sociales et de l’étude des pathologies, vise à l’acquisition des
connaissances nécessaires et indispensables à l’exercice professionnel.
Les enseignements sont assurés par les infirmiers enseignants permanents de l’institut et
des intervenants extérieurs. Pour ces derniers, les équipes pédagogiques privilégieront le
recrutement de professionnels exerçant dans le secteur sanitaire ou social.
Les stages
Dans le cursus complet de formation, les stages sont au nombre de six, de 140 heures
chacun, soit 4 semaines. Leur insertion dans le parcours de formation est prévue dans le projet
pédagogique de l’institut et permet l’acquisition progressive des compétences par l’élève.
Ils sont réalisés dans des structures sanitaires, sociales ou médico-sociales :
– service de court séjour : médecine ;
– service de court séjour : chirurgie ;
– service de moyen ou long séjour : personnes âgées ou handicapées ;
– service de santé mentale ou service de psychiatrie ;
– secteur extrahospitalier ;
– structure optionnelle.
Sur l’ensemble des stages cliniques, un stage dans une structure d’accueil pour personnes
âgées est obligatoire.
Le stage dans une structure optionnelle est organisé en fonction du projet professionnel de
l’élève en accord avec l’équipe pédagogique. Il est effectué en fin de formation et constitue le
dernier stage clinique réalisé par l’élève.
Lorsque le cursus est réalisé partiellement, la formation s’effectue par unité de formation.
Celle-ci correspond à un module d’enseignement théorique et, pour six modules sur huit, un
stage clinique qui lui est rattaché :
Unités de formation Modules de formation Stages cliniques
Unité 1
Module 1 : 4 semaines
4 semaines
Unité 2
Unité 3
Unité 4
Unité 5
Unité 6
Unité 7
Unité 8
Total
Module 2 : 2 semaines
Module 3 : 5 semaines
Module 4 : 1 semaine
Module 5 : 2 semaines
Module 6 : 1 semaine
Module 7 : 1 semaine
Module 8 : 1 semaine
17 semaines
4 semaines
8 semaines
2 semaines
4 semaines
2 semaines
Pas de stage
Pas de stage
24 semaines
Les lieux de stage sont choisis en fonction des objectifs d’acquisition de la compétence.
Module 1. – Accompagnement d’une personne dans les activités
de la vie quotidienne
Compétence :
Accompagner une personne dans les actes essentiels de la vie quotidienne en tenant compte
de ses besoins et de son degré d’autonomie.
Objectifs de formation :
Dans le cadre du rôle propre de l’infirmier, en collaboration avec lui et sous sa
responsabilité, être capable de :
– identifier les besoins essentiels de la personne et prendre en compte sa culture, ses
habitudes de vie, ses choix et ceux de sa famille ;
– repérer l’autonomie et les capacités de la personne ;
– apporter son aide pour la toilette, l’habillage, la prise de repas, l’élimination et le
déplacement en l’adaptant aux besoins et aux capacités de la personne et en respectant sa
pudeur et les règles d’hygiène ;
– stimuler la personne, lui proposer des activités contribuant à maintenir son autonomie et à
créer du lien social.
Savoirs associés :
Théoriques et procéduraux.
La personne :
– les cycles de la vie ;
– le développement psychosocial de l’homme : enfance, adolescence, âge adulte et
vieillesse ;
– les besoins fondamentaux et les actes essentiels de la vie quotidienne ;
– la famille, le groupe social, les groupes d’appartenance, le lien social ;
– les religions, les croyances et les valeurs.
L’autonomie :
– les formes de l’autonomie : physique, psychique, sociale et juridique ;
– autonomie et droits des patients ;
– dépendance, déficience et handicap ;
La santé :
– définitions (OMS…) ;
– santé publique : politique de santé et actualités sur les plans de santé publique ;
– la prévention : prévention des risques liés à une alcoolisation foeto-maternelle ;
– les risques biologiques (NRBC) : conduite à tenir et gestes à éviter ;
– les risques sanitaires ;
– le système de santé français.
Le soin :
– les conceptions du soin : prendre soin, faire des soins, avoir soin ;
– l’accompagnement ;
– le rôle de soignant.
L’analyse de la situation d’une personne :
– définition ;
– les étapes méthodologiques.
Les règles d’hygiène, de sécurité et de confort dans les activités de la vie quotidienne.
Pratiques :
Le lavage simple des mains.
Aide à l’hygiène corporelle :
– la toilette ;
– la toilette génitale non stérile ;
– l’hygiène dentaire ;
– lavage des cheveux et coiffage, rasage ;
– entretien des ongles.
Aide à l’habillage et au déshabillage.
Aide à la mobilisation et à l’installation de la personne :
– organisation de l’espace et de l’environnement pour faciliter l’autonomie ;
– mise à disposition de matériel adapté (cannes, déambulateur, fauteuil roulant…) ;
– installation au lit, au fauteuil, à la table.
Aide à l’hygiène et l’équilibre alimentaire :
– préparation et conservation des repas ;
– prise du repas : conseils à la personne sur le choix des aliments appropriés à ses goûts et à
sa culture, prévention des fausses routes et lutte contre la déshydratation.
Aide au sommeil :
– installation de la personne pour le repos et le sommeil en assurant sa sécurité et son
confort ;
– les conditions favorables à l’endormissement : atmosphère calme, lutte contre les
nuisances, aération de la chambre.
Aide à l’élimination :
– installation de la personne pour permettre l’élimination urinaire et fécale ;
– pose de protections anatomiques.
Mise en place d’activités de stimulation, maintien du lien social :
– aide aux repères dans le temps et dans l’espace ;
– stimulation au travers des activités physiques et/ou relationnelles.
Niveau d’acquisition et limites d’exigence :
Les connaissances acquises et évaluées sont reliées aux activités de la vie quotidienne
d’une personne.
L’apprentissage de l’analyse de situation permet d’identifier et de hiérarchiser les besoins,
les ressources et les difficultés de la personne, et de proposer des activités adaptées.
Le rôle et le comportement de l’aide soignant dans l’accompagnement d’une personne sont
abordés en lien avec le niveau de compétences de l’aide soignant.
Evaluation :
Critères de résultat :
– les activités d’accompagnement de la personne dans sa vie quotidienne prennent en
compte ses capacités d’autonomie ;
– des activités sont proposées à la personne aidée en lien avec le maintien ou le
développement de ses possibilités physiques, psychiques et sociales ;
– les règles d’hygiène ainsi que les principes d’intimité et de pudeur sont respectés.
Critères de compréhension :
– le candidat explique comment il recueille les besoins ;
– le candidat explique comment il identifie les capacités d’autonomie de la personne ;
– le candidat identifie et explique le lien entre les besoins de la personne et son âge, ses
habitudes de vie, son environnement ;
– le candidat justifie par des arguments les choix d’intervention (aide pour les actes de la
vie quotidienne et activités contribuant à maintenir du lien social).
Module 2. – L’état clinique d’une personne
Compétence : apprécier l’état clinique d’une personne.
Objectifs de formation :
Dans le cadre du rôle propre de l’infirmier, en collaboration avec lui et sous sa
responsabilité, être capable de :
– observer la personne et apprécier les changements de son état clinique ;
– identifier les signes de détresse et de douleur ;
– mesurer les paramètres vitaux en utilisant les outils spécifiques et réaliser les courbes de
surveillance ;
– identifier les anomalies au regard des paramètres habituels liés aux âges de la vie ;
– identifier les risques liés à la situation de la personne ;
– discerner le caractère urgent d’une situation et alerter.
Savoirs associés :
Théoriques et procéduraux :
Anatomie et physiologie du corps humain : les organes des sens, les systèmes
neuromusculaire, osseux, cardio-circulatoire, respiratoire, uro-génital, digestif, endocrinien.
Anatomie et physiologie de la peau et des muqueuses.
Situations pathologiques et conséquences sur l’état clinique de la personne : la maladie
aiguë, la maladie chronique, les situations d’urgence, les situations de fin de vie, la douleur et
son expression, la souffrance, le deuil.
Notion de maladie :
– lien entre santé et maladie ;
– maladie somatique et maladie psychique ;
– les processus pathologiques ;
– les situations de soins.
Paramètres vitaux :
– mesure quantitative et qualitative ;
– signes d’alerte.
Sémiologie et vocabulaire médical : signes, symptômes, syndrome, diagnostic, maladie.
Démarche d’observation d’une situation : signes cliniques, changement de l’état clinique,
alerte et urgence.
Règles d’hygiène et de sécurité dans la mesure des paramètres vitaux.
Pratiques :
Mesure des paramètres vitaux chez l’adulte et chez l’enfant : pulsations, température,
pression artérielle, rythme respiratoire, mensurations, conscience, volume urinaire.
Surveillance des signes cliniques : couleur de la peau et des téguments, vomissements,
selles, urines.
Observation de la douleur et du comportement.
Réalisation de prélèvements non stériles : selles, urines, expectorations.
Utilisation des outils de mesure.
Transcription de la mesure des paramètres vitaux : réalisation de courbes de surveillance.
Niveau d’acquisition et limites d’exigence :
L’enseignement en anatomie et physiologie doit être suffisant pour appréhender le
fonctionnement général du corps humain, sans entrer dans un niveau de détail trop important
(description du fonctionnement des grands systèmes sans entrer dans l’anatomie de chaque
organe) préjudiciables à une compréhension globale.
Les connaissances relatives aux paramètres vitaux doivent viser l’exactitude de leur
mesure.
L’identification des signes et des seuils d’alerte est approfondie et comprise en liaison avec
les situations à risque.
Les modalités de signalement de l’alerte en cas de risques sont développées.
Evaluation :
Critères de résultat :
– la mesure des différents paramètres (température, diurèse, rythme cardiaque, tension
artérielle, fréquence respiratoire, poids, taille) est effectuée avec fiabilité ;
– les changements d’état et les situations à risque sont repérés et les interlocuteurs
compétents sont alertés en fonction du degré de risque.
Critères de compréhension :
– le candidat explique comment il observe l’état de la personne et fait le lien entre les
résultats de cette observation et les risques potentiels ;
– le candidat identifie des signes de détresse et de douleur en lien avec l’état et la
pathologie de la personne ;
– le candidat fait des liens entre les modifications de l’état de la personne et les risques
potentiels.
Module 3. – Les soins
Compétence : Réaliser des soins adaptés à l’état clinique de la personne.
Objectifs de formation :
Dans le cadre du rôle propre de l’infirmier, en collaboration avec lui et sous sa
responsabilité, être capable de :
– rechercher les informations sur les précautions particulières à respecter lors du soin ;
– identifier et appliquer les règles d’hygiène et de sécurité associées aux soins à la
personne ;
– organiser l’activité de soin en fonction de l’environnement et de la personne ;
– choisir le matériel approprié au soin ;
– réaliser les soins dans le respect de la personne, de son autonomie, de son intimité et en
tenant compte, des appareillages et matériels d’assistance médicale : soins liés à l’hygiène
corporelle et au confort, à l’alimentation, à l’élimination, au sommeil et aide de l’infirmier à
la réalisation de soins (cf. note 1) ;
– adapter les modalités de réalisation du soin à l’état de la personne et à ses habitudes de
vie ;
– évaluer la qualité du soin réalisé et réajuster le cas échéant.
Savoirs associés :
Théoriques et procéduraux :
Notions élémentaires sur les principales pathologies :
Chroniques : asthme, diabète, maladies neuro-dégénératives ;
Aiguës : infarctus, accident vasculaire cérébral, maladies ischémiques, détresse
respiratoire ;
Psychiatriques : dépression, différenciation entre psychose et névrose, états limites ;
Chirurgicales : orthopédiques, viscérales ;
Autres : maladies immuno-dépressives, pneumopathies, méningites, cancers et maladies
infectieuses.
Maternité :
– conception, grossesse, accouchement, suites de couches, nouveau-né.
Le handicap :
– les différents types de handicap ;
– handicaps et âges de la vie.
Gériatrie :
– démographie et place de la personne âgée dans la société ;
– les pathologies du vieillissement.
Fin de vie et mort :
– psychologie de la personne en fin de vie ;
– aspects culturels de la mort ;
– notions législatives et réglementaires.
Notions de pharmacologie :
– classes et formes des médicaments non injectables ;
– modes d’administration des médicaments et conséquences de la prise sur l’organisme.
Démarche de soins.
Protocoles de soins.
Règles d’hygiène et de sécurité dans les soins.
Règles de prise en charge d’un opéré.
Règles de prise en charge d’une personne inconsciente.
Pratiques :
Lavage antiseptique des mains.
Toilette complète, bain, douche.
Toilette génitale y compris aux personnes porteuses d’une sonde à demeure.
Prise en charge d’un opéré :
– préparation du patient en préopératoire : préparation cutanée, vérification de la
préparation générale du patient (respect du jeûne, prothèses ôtées, identité) et préparation du
dossier ;
– préparation de la chambre pour le retour du patient ;
– observation du patient en post-opératoire ;
– observation des pansements.
Soins liés aux dispositifs médicaux ou d’appareillage :
– surveillance et renouvellement d’une vessie de glace et actions pour réchauffer le
malade ;
– pose de bas de contention ;
– immobilisations : observation et surveillance des attelles, plâtres et tractions ;
– observation du patient en assistance respiratoire ;
– oxygénothérapie : montage et entretien du matériel, surveillance du patient ;
– montage et entretien du matériel d’aspiration endotrachéale ;
– administration d’un aérosol non médicamenteux ;
– sonde vésicale : surveillance du patient et vidange du sac collecteur ;
– observation des patients sous dialyse ;
– pose de collecteurs externes ;
– soins d’hygiène aux patients porteurs d’entérostomies cicatrisées ;
– surveillance de l’alimentation par sonde.
Aide aux soins réalisés par l’infirmier :
– ouverture du matériel stérile ;
– observation et surveillance des patients sous perfusion ;