CAFFA
(Certificat d’Aptitude aux Fonctions de Formateur.trice Académique)
Rapport du jury, session 2017
– Service –
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Références réglementaires :
Décret n° 2015-884 du 20 juillet 2015
Arrêté du 20 juillet 2015
Circulaire n°2015-110 du 21-7-2015 au BO n°30 du 23 juillet 2015
1°- Les candidats au concours :
Nombre d’inscrits :
Admissibilité
30
(dont 20 demandes de dispense)
Admission
30
La session 2017 est la dernière de la période transitoire qui autorisait certains candidats, pouvant se
prévaloir d’une expérience de formation depuis plus de trois ans, à solliciter une dispense de l’épreuve
d’admissibilité (article 6 du décret n° 2015-885 du 20 juillet 2015). Une commission composée du DAFOP
(Directeur Académique à la Formation des Personnels), du Directeur de l’ESPE (Ecole Supérieure du Professorat
et de l’Education), d’un personnel qualifié et de la Présidente du CAFFA a examiné ces demandes. Dans ce cadre,
sur les vingt candidatures examinées le 17 janvier 2017, seize dispenses d’admissibilité ont été accordées.
Ces seize candidats dispensés d’admissibilité pouvaient, à leur convenance, subir dès cette année les
épreuves d’admission ou les différer.
admissibles.
Soixante candidats s’étaient présentés à l’épreuve d’admissibilité en 2016, trente-quatre ont été
Cinquante candidats (34 + 16) auraient donc pu s’inscrire dès cette année aux épreuves d’admission. Le
différentiel par rapport aux inscrits effectifs peut résulter d’un choix des candidats de différer la préparation des
épreuves d’admission, mais il s’explique aussi, pour certains candidats, par un malentendu. Nous rappelons que
l’inscription aux épreuves d’admission n’est pas automatique pour les candidats admissibles. Ils doivent
faire la démarche d’inscription en respectant les délais publiés au BIR.
Par ailleurs, nous invitons les candidats à dissocier clairement l’inscription à la formation proposée pour
les épreuves (qu’il s’agisse de l’admissibilité ou de l’admission) à l’inscription aux épreuves. Là encore, il n’y a
aucune automaticité et il appartient aux candidats, qui le souhaitent, de s’inscrire et à la formation, et aux épreuves.
Aucune demande d’inscription aux épreuves ne sera accordée hors délai réglementaire.
Du fait des dispenses d’admissibilité prévues par le décret pour une période transitoire de deux ans, la
première session du CAFFA a conduit à l’admission de soixante-treize candidats. Ce volume, comme celui de la
totalité des inscrits pour 2015-2016 n’est pas représentatif car il renvoie à l’inscription de nombreux
formateurs.trrices déjà en fonction qui souhaitaient voir leur expertise reconnue. A partir de là, la comparaison des
chiffres des deux sessions n’est pas significative.
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Nombre de présents :
Admissibilité
12 sur les 30 inscrits
16 dispenses accordées
2 candidats absents
Epreuve professionnelle
Soutenance du mémoire
Admission
30
26
2 abandons
2 mémoires non conformes
En cas d’abandon après avoir subi l’épreuve professionnelle, il n’est pas possible de garder le bénéfice
de cette épreuve pour une autre session.
Les candidats, qui ne respectent pas les exigences fixées par le texte officiel pour le mémoire
professionnel (entre 20 et 30 pages hors annexes), ne peuvent prétendre subir d’oral de soutenance.
Candidats présents à l’admissibilité
Candidats présents à l’admission
Profil des candidats :
6 femmes / 6 hommes
7 agrégés / 4 certifiés / 1 CPE
Disciplines représentées : mathématiques (1) ;
histoire-géographie
(1) ;
(1) ;
économie-gestion (2) ; sciences économiques et
sociales (1) ; EPS (2) ; SVT (1), sciences
physiques (1), Lettres Classiques (1) ; éducation
(1).
technologie
2°- La composition du jury :
Admissibilité
5 femmes / 7 hommes
3 IA-IPR, 3 IEN, 3 PERDIR, 3 FA
17 femmes / 9 hommes
11 agrégés / 6 certifiés / 7 PLP / 2 CPE
Disciplines représentées : mathématiques (3) ;
génie électrique, génie thermique (2) ; anglais
(2) ; sciences techniques médico-sociales (2),
éducation musicale et chant choral (1) ; Lettres
Modernes (4) ; économie gestion (2) ; histoire-
géographie (3) ; EPS (1) ; philosophie (1) ;
physique-chimie (2) ; éducation (2).
Admission
9 femmes / 11 hommes
5 Inspecteurs.trices second degré (1 IEN-ET-EG, 4
IA-IPR) ; 5 IEN, 5 PERDIR, 5 FA
Organisation des travaux du jury
Qu’il s’agisse de l’admissibilité ou de la soutenance du mémoire pour les épreuves d’admission, des groupes
d’examinateurs.trices sont constitués dans le respect de la composition du jury défini par le texte officiel. Les quatre
membres du jury sont : un.e inspecteur.trice second degré (IA-IPR ou IEN ET-EG), un.e inspecteur.trice premier
degré, un.e chef.fe d’établissement, un.e formateur.trice académique. En amont des interrogations, la Présidente
de jury anime une réunion d’entente pour rappeler les exigences et les modalités de l’épreuve. En aval une réunion
d’harmonisation, également présidée par la Présidente du jury, représentant Madame la Rectrice, permet de
s’assurer de l’équité de traitement entre les candidats. Les notes (ou décision d’avis pour l’admissibilité) sont
validées en jury académique. La liste des admissibles et des admis est arrêtée par la Présidente du jury à l’issue
de ce travail.
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Les groupes d’examinateurs.trices disposent du délai compris entre la date limite de remise des rapports d’activité
ou mémoire (après mise à disposition par les services), et le début des épreuves pour prendre connaissance des
productions des candidat.e.s. Le jour des épreuves quinze minutes sont prévues pour permettre aux
examinateurs.trices de se concerter sur cette lecture préalable et sur la prestation entendue. Une grille d’évaluation
renseignée par les examinateurs à l’issue de l’épreuve, et communicable aux candidats qui en font la demande,
justifie l’avis (admissibilité) ou la proposition de note (grilles construites à partir des documents en annexe 2 du BO
n°30 du 23/07/2015).
Pour l’épreuve de pratique professionnelle, deux examinateurs qualifiés sont désignés : un.e inspecteur.trice
second degré de la discipline (ou de la spécialité) du / de la candidat.e, et un.e formateur.trice ESPE. Ces deux
examinateurs.trices qualifié.e.s proposent une note et remplissent une grille d’évaluation en fonction de l’épreuve
choisie par le candidat (analyse de séance ou animation d’une action de formation). Ils sont adjoints au jury de
l’épreuve de soutenance du mémoire soit physiquement, soit sous la forme d’un avis écrit.
3°- L’admissibilité :
L’épreuve :
Les candidats rédigent un rapport d’activité d’un maximum de cinq pages auxquelles ils peuvent choisir de joindre
des annexes. A l’oral, ils disposent de quinze minutes pour exposer leur parcours, puis sont soumis à un entretien
de trente minutes avec le jury.
Une grille d’évaluation communicable au candidat qui en fait la demande est renseignée par le jury pour justifier
son avis.
Nous rappelons que le dossier d’admissibilité comprend ce rapport et les rapports d’évaluation (administrative et
pédagogique) du candidat.
Les résultats :
Six candidats sur les douze entendus cette année obtiennent un avis favorable.
Conseils généraux aux candidats :
Le rapport d’activités attendu d’un candidat au CAFFA est un document rédigé. On ne saurait se contenter d’un
banal curriculum vitae, aussi brillant soit-il.
On attend en effet une prise de distance par rapport à l’expérience dont peut se prévaloir le/la candidat.e, et sa
capacité à mettre en évidence des compétences développées en rapport avec son aspiration à devenir
formateur.trice. Il va de soi qu’une langue incorrecte ou négligée, qu’il s’agisse de l’oral ou de l’écrit, est
incompatible avec des fonctions de formateur.trice. Cette précision linguistique ne saurait être confondue avec une
affectation déplacée ou un jargon à proscrire. Les examinateurs.trices sont sensibles à l’aptitude des candidats à
entrer en dialogue dans une langue claire et précise.
De la même manière, en évoquant son parcours individuel, le/la candidat.e témoigne aussi de son positionnement
à l’égard de l’institution. On attend dans ce domaine une loyauté sans faille. Sans exclure un recul critique qui peut
rester de bon aloi, il faut témoigner, et d’une connaissance des grandes orientations politiques en matière
d’éducation, et d’une capacité à en percevoir l’intérêt. Telle candidate, qui affiche ouvertement son scepticisme
face au principe même du collège unique, ne peut prétendre former des collègues qu’il conviendra d’accompagner
dans le suivi personnalisé des élèves pour une école inclusive bâtie sur la conviction de l’éducabilité cognitive de
chacun.
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Nous rappelons enfin que la prestation orale n’est pas la simple mise en voix du rapport d’activité que les
examinateurs.trices ont lu avec attention. Les meilleures prestations sont celles qui font le choix de ne reprendre
le contenu de ce rapport que de façon allusive pour proposer une focale sur un ou plusieurs aspects pour lesquels
les candidats souhaitent apporter des précisions, tout en justifiant ce choix par rapport au projet professionnel
d’intégrer le domaine de la formation (ou de poursuivre les activités déjà initiées dans ce domaine).
L’épreuve d’admissibilité vise à détecter un potentiel et une réelle appétence pour poursuivre (ou évoluer vers) des
missions d’accompagnement ou de formation. Ce projet ne saurait s’improviser comme certains candidats
semblent l’imaginer en présentant un parcours qui n’intègre pas de travail avec des pairs, de partage d’expertise,
ou de travail avec des publics variés. Imaginer que les difficultés rencontrées avec ses propres classes, ou à
l’inverse un sentiment de maîtrise de l’acte d’enseigner, constituent un terreau suffisant pour devenir formateur.trice
trahit un profond malentendu, et une auto-centration peu compatible avec l’évolution de carrière envisagée.
4°- L’admission :
Les épreuves :
L’admission comporte deux épreuves notées séparément. Chacune d’entre elles est évaluée à partir d’une grille
communicable aux candidats qui en font la demande. Pour être admis les candidats doivent obtenir une moyenne
de 12/20, et la moyenne sur chacun des quatre domaines de compétences évalués lors de ces épreuves (Penser,
concevoir, élaborer – Mettre en œuvre, animer, communiquer – Accompagner – Observer, analyser évaluer)
L’épreuve professionnelle est au choix du candidat :
– Analyse de pratique. Le/la candidat.e est alors évalué.e sur sa capacité à analyser une séance animée
par un.e professeur.e dont il/elle assure le tutorat (sauf cas particuliers). Le/la candidat.e dispose de
quinze minutes de préparation à l’issue de cette séance, puis prend en charge un entretien de trente
minutes avec ce professeur.e, entretien auquel assistent deux examinateurs.trices qualifié.e ;s
(inspecteurs.trice du second degré de la spécialité ou de la discipline du candidat, et formateur.trice
ESPE). Ce premier entretien est suivi d’un second de trente minutes également au cours duquel les
examinateurs.trices qualifié.e.s interrogent le/la candidat.e sur la manière dont il/elle a conduit le premier
entretien et son analyse de séance.
– Animation d’une action de formation. Pour les candidat.e.s qui animent déjà des stages, les
examinateurs.trices qualifié.e.s les observent sur une partie d’une action de formation. Ils évaluent le
traitement de la problématique au regard des objectifs visés, l’ancrage dans le cadre de référence et le
contexte d’exercice, la capacité à accompagner un collectif professionnel, la qualité de l’animation et des
interactions, l’utilité des supports et des outils mobilisés. Un entretien de trente minutes avec le candidat
permet de compléter cette évaluation en vérifiant les capacités à proposer une analyse distanciée de
l’action de formation, à justifier les choix opérés, à inscrire l’action de formation dans la durée. Les
examinateurs sont attentifs à l’écoute, au sens du dialogue, à la capacité d’entrer dans un échange
professionnel.
L’épreuve de soutenance :
Elle s’appuie sur un mémoire professionnel de vingt à trente pages hors annexes dont on évalue la qualité du
questionnement et des hypothèses envisagées, les qualités formelles, la méthodologie précise et rigoureuse
étayée par des références théoriques, l’intérêt du dispositif expérimenté et le traitement, l’analyse et
l’interprétation des données recueillies. Le candidat dispose de quinze minutes pour soutenir ce mémoire,
avant un entretien de trente minutes avec le jury. Le jury prend en compte la qualité de la communication,
l’analyse distanciée du travail (points forts, points fables), l’écoute, le sens du dialogue et de la controverse
professionnelle, la mise en perspective et la projection dans le métier de formateur.
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NB : La qualité et la pertinence de l’usage du numérique peuvent entrainer une minoration ou une majoration de
deux points sur la note finale (moyenne des deux épreuves).
Les résultats :
Vingt-six candidats se sont présentés aux deux épreuves d’admission. Rappelons que ces dernières doivent être
subies la même année, et que les candidats qui renoncent à l’issue de la première épreuve (2), ou qui ne sont pas
admis à subir la seconde du fait d’un mémoire non conforme (2) ne peuvent garder le bénéfice de la première
épreuve. Sur les vingt-six candidats, dix avaient choisi l’analyse de séance, seize l’animation d’une action de
formation. Dix-huit candidats sur vingt-six ont été déclarés admis. Six d’entre eux avaient choisi l’analyse de
séance, douze l’animation d’une action de formation. Le choix de l’une ou l’autre épreuve professionnelle n’est
nullement discriminant puisque la moyenne aux deux épreuves (admis et non admis confondus) est respectivement
de 16,2 (avec écart de 11 à 19) et de 16,5 (avec écart de 11 à 20). La barre d’admission est fixée à 12 sur la
moyenne des deux épreuves par le texte officiel. La moyenne des deux épreuves des admis est de 16,5 avec un
écart de 12 à 20. Treize candidats obtiennent plus de 15. Deux prestations ont été évaluées à 20 (pour les deux
épreuves). Les candidats non admis réussissent généralement beaucoup mieux la première épreuve que la
seconde (moyenne des non-admis sur cette seconde épreuve à 8 avec écart de 4 à 10), d’où une moyenne
générale souvent peu éloignée de la barre d’admission.
Conseils généraux aux candidats :
Nous saluons l’excellence de nombreuses prestations qui témoignent d’un travail rigoureux et de réelles qualités
de réflexion et de communication. Sans minorer le mérite de ces candidats, notons que la plupart bénéficiaient
déjà d’une expérience significative de la formation qui a permis, à certains, de bénéficier d’une dispense de
l’épreuve d’admissibilité.
Pour autant, le CAFFA n’a pas vocation à ne reconnaître que des personnels déjà expérimentés, mais bien à
permettre l’évolution professionnelle de nouveaux postulants. Il importe donc d’analyser davantage les prestations
plus fragiles.
Comme pour l’épreuve d’admissibilité, les quinze minutes de soutenance du mémoire avant l’entretien avec le jury
n’ont pas pour vocation de reprendre in extenso le contenu du mémoire lu avec attention par les membres du jury.
Il importe donc de trouver un mode de présentation dynamique qui conduise à faire des choix.
Les attentes du mémoire professionnel ne sont pas toujours bien cernées ce qui explique, en partie, le décalage
de résultat entre les deux épreuves. En dehors des deux candidats qui n’ont pas été autorisés à soutenir un travail
qui ne répondaient pas aux exigences définies par le texte officiel, on note certains travaux qui présentent de
nombreuses déficiences de langue. Nous n’ignorons pas que la préparation de ce certificat, qui se fait en plus des
obligations de service et divers engagements professionnels, est une charge de travail. Pour autant, on ne saurait
admettre certaines négligences qui trahissent une précipitation incompatible avec la démarche de qualification
professionnelle entreprise. Par ailleurs le taux d’absentéisme à la formation proposée par l’académie pour le
CAFIPEMF et le CAFFA est essentiellement nourri par les candidats du second degré qui se privent ainsi d’un
guidage nécessaire.
Le mémoire professionnel s’appuie sur une expérience de formation ou d’accompagnement face à laquelle le
candidat entreprend une démarche de distanciation en adossant à des lectures théoriques des démarches qui ont
pu être empiriques. La différence de statut des candidats constitue pour certains une difficulté. Les candidats déjà
engagés dans des démarches de formation sont logiquement plus à l’aise dans le choix de leur problématique
d’étude. Certains candidats s’acquittent néanmoins fort bien des exigences du mémoire en prenant appui sur des
démarches d’accompagnement professionnel qu’ils ont pu conduire dans le cadre de leurs activités. Si cette
démarche est tout à fait possible, elle ne peut se confondre avec un simple récit chronologique d’un parcours
professionnel, qui ne serait nourri que de convictions personnelles, sans théorisation attestant d’une réelle prise
de recul sur les attentes et les besoins des collègues à accompagner, sur les démarches à mettre en œuvre, et
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l’évaluation des actions entreprises. Même si cette théorisation intervient à postériori, tout l’intérêt est de
réinterroger ses propres choix à la lumière de cette prise de distance. On attend une articulation claire entre savoir
et expérience qui fait parfois défaut. Certains s’appuient sur les manques de leur propre formation pour proposer
l’analyse d’un besoin et envisager des moyens de le combler. Là encore, cette option n’est pas critiquable en soi,
pour peu qu’elle ne débouche pas sur certains jugements fort approximatifs, voire caricaturaux de la formation, et
dépasse les questions d’individu pour proposer une vision systémique.
Nous invitons aussi les candidats à tenir compte du fait que le jury de soutenance n’est pas un jury disciplinaire. Il
importe donc de témoigner de facultés de vulgarisation quand le mémoire propose une entrée disciplinaire un peu
pointue. Le jury doit alors pouvoir apprécier les facultés du candidat à s’adresser à des non spécialistes en rendant
son domaine d’expertise accessible à tous. Il doit tout autant pouvoir évaluer la plus-value du travail proposé pour
des spécialistes. Il importe donc de situer sa réflexion dans un champ suffisamment large pour que les
préoccupations disciplinaires recoupent les grands champs de l’évolution du système éducatif. S’il est légitime que
les compétences professionnelles s’exercent dans le champ d’expertise des candidats, on attend une vision
ouverte du champ disciplinaire et une conscience claire des transpositions possibles dans d’autres domaines. Tel
candidat qui s’interroge sur la manière de former des aides de laboratoires aux exigences des nouveaux
programmes de collège en physique-chimie se situe sur un champ de spécialité très spécifique. Pour autant, il a
su tirer de cette expérience une réflexion fort judicieuse sur l’étude du besoin, la manière de s’adresser à un public
d’une autre catégorie professionnelle, les démarches à mettre en œuvre, la manière d’évaluer l’efficacité de la
formation etc. Les lectures dont il s’est nourri, et qu’il a su mettre en œuvre dans une démarche active, l’ont conduit
à des questionnements, des hypothèses, des recueils de données rigoureux qui ont structuré des gestes
professionnels clairement réfléchis. L’expérience et son analyse sont alors facilement transposables. C’est en cela
que le jury peut évaluer des compétences transversales définies dans le référentiel de compétences
professionnelles des formateurs.trices de personnels enseignants et éducatifs (annexe 1 du BO n°30 du 23 juillet
2015).
Nous invitons les candidats malheureux avec un écart sévère entre la note de l’épreuve professionnelle et la
soutenance du mémoire à prendre en compte les remarques ci-dessus. Pour éviter tout malentendu, rappelons
que le CAFFA n’est pas un pré-recrutement pour les formateurs DAFOP, recrutés certes avec une valence, mais
susceptibles d’intervenir dans des domaines variés. Il doit donc pouvoir reconnaître aussi des profils plus
spécialisés qui travaillent aux côtés des IA-IPR sur des missions plus disciplinaires. Charge à ces spécialistes de
proposer un exposé prenant légitimement appui sur leur champ d’expertise, mais inscrivant clairement ce dernier
dans une vision plus large du système éducatif et de ses évolutions.
Nous espérons que les remarques et conseils formulés dans ce rapport permettront à chacun et chacune de mieux
cerner les attentes des épreuves du CAFFA afin de se préparer au mieux.
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