A ssistant D entaire – MIP Louhans

 

 

Document réalisé avec le soutien du Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté

Assistant Dentaire

Fiche réalisée avec la collaboration de formateurs et de professionnels

Mis à jour: 2018

Octobre 2007

Fonctions

Une assistante dentaire est une personne polyvalente qui exerce dans les cabinets dentaires. Elle
fait le lien entre le(s) dentiste(s) (on parle aussi de praticien), les patients, les laboratoires, les
fournisseurs… Elle assure aussi bien des tâches techniques (stérilisation, assistance au dentiste…) que
des tâches liées au secrétariat et à l’accueil.

La convention collective des cabinets dentaires n° 3255 (du 17/01/92) distingue plusieurs

catégories d’emploi. Cette convention collective est accessible sur le site www.legifrance.gouv.fr.

Le réceptionniste ou l’hôtesse d’accueil

Il est chargé de :

 Répondre au téléphone et fixer les rendez-vous
 Assurer l’accueil des patients
 Classer les dossiers médicaux, préparer les feuilles de Sécurité Sociale et de mutuelles
 Eventuellement encaisser les règlements
Attention ! Il n’assiste pas le praticien au fauteuil, c’est-à-dire en intervention.

Les réceptionnistes peuvent devenir aide-dentaire après avoir suivi une formation.

L’aide-dentaire

Pour avoir le titre d’aide-dentaire, il faut préalablement être “aide-dentaire stagiaire” et suivre une

formation en cours d’emploi pendant 1 an.

Après réussite de l’examen, il devient aide-dentaire qualifié. En plus des tâches citées au titre du
réceptionniste, l’aide-dentaire qualifié peut se charger de la stérilisation des instruments, du nettoyage
du plan de travail… Mais, en aucun cas, il n’assiste le praticien au cours d’une intervention.

Formation de 164 heures réparties sur 12 mois :

La formation des aide-dentaires est plus courte que celle des assistantes dentaires, mais le contenu
est très proche. L’aide-dentaire suit, en effet, 10 modules de la formation des assistantes dentaires. Ces
10 modules sont les suivants :

 Introduction à la formation d’aide dentaire ;
 Désinfection, stérilisation ;
 Gestion des stocks ;
 L’aide dentaire au sein de son environnement professionnel ;
 Evaluation des risques au travail ;
 Gestion de l’agenda de l’entreprise ;
 Communiquer avec les patients ;
 Constituer un dossier administratif du patient ;
 Editer et suivre le dossier de remboursement.

Attention ! L’échec à 3 examens, consécutifs ou non, entraîne la déclaration d’inaptitude à l’emploi
d’aide-dentaire qualifiée. De plus, les personnes embauchées à temps partiel doivent obligatoirement
faire un minimum de 17h de travail hebdomadaires pour pouvoir suivre la formation.

Pour se présenter à la formation, il est indispensable d’avoir au moins le Brevet des collègues ou un

diplôme équivalent.

Attention : formation en cours d’emploi (il faut justifier d’un contrat de travail).

Paroles de
Professionnelle

Maryse, assistante dentaire auprès
d’un chirurgien-dentiste

Maryse est devenue assistante dentaire un peu par
hasard. Après plusieurs petits boulots, elle entend
parler d’un remplacement dans un cabinet dentaire.
Pendant 5 mois, elle découvre une nouvelle
profession, assistante dentaire. “Le métier m’a tout de
suite plu. Un peu après la fin de mon remplacement,
le cabinet a eu besoin d’embaucher une nouvelle
assistante dentaire et j’ai été prise. J’ai ensuite été
formée pour devenir assistante dentaire qualifiée. Je
suis toujours restée dans ce cabinet, et je travaille
avec le même praticien depuis bientôt une douzaine
d’années.”

A cette époque, le cabinet a accueilli plusieurs
dentistes, les assistantes dentaires étaient alors plus
nombreuses. “C’est encore plus compliqué à gérer
lorsqu’on intervient auprès de plusieurs praticiens.
Aujourd’hui, il y a un seul dentiste et nous sommes
deux, une aide-dentaire qualifiée et moi. Nous sommes
à mi-temps et nous nous relayons auprès de lui de
façon à ce qu’il ne soit jamais seul.” Maryse travaille
le mardi toute la journée (8h45-12h et 13h45-19h), les
mercredis et vendredis après-midi (13h45-17h30) et
les jeudis matins (9h-12h).

La journée d’une assistante dentaire est bien
remplie, car elle doit gérer aussi bien l’accueil que le
secrétariat et l’assistance au dentiste. “Une bonne
organisation et de la polyvalence sont essentielles
pour faire ce métier. Nous avons toujours quelque
chose à faire, à nous de voir les priorités et de faire
en sorte de tout pouvoir gérer.”

Lorsqu’elle prend son poste de travail, Maryse
commence par aller chercher les instruments placés la
veille dans un autoclave. “Les instruments ont été
décontaminés et stérilisés pendant la nuit. Je dois
juste les ranger.” Maryse nous montre quelques
instruments de tailles très variables et qui, pour nous,
se ressemblent tous. “Vous trouvez ? Je ne fais plus
attention. Je les reconnais immédiatement et je sais
dans quelle boîte et à quel emplacement les mettre.
C’est vrai que certains sont très petits, il ne faut pas
être maladroit.”

Maryse regarde ensuite

l’ordre d’arrivée des
patients sur le cahier de rendez-vous et prépare leurs
dossiers pour les donner au dentiste. “En général, on
essaye de faire ça la veille, pour que le dentiste, qui
arrive avant nous, puisse les consulter.”

lui-même

Les premiers patients arrivent et s’installent dans la
les
salle d’attente. Le dentiste vient
chercher. Pendant son
intervention, Maryse est
généralement présente même si elle ne l’assiste pas au
fauteuil. Ou elle va et vient en fonction des tâches à
faire sans être jamais très loin “Une assistante dentaire
doit former un bon tandem avec le praticien. Ils
doivent être synchronisés. Une certaine complicité est
nécessaire pour savoir quand et comment intervenir.

Un patient sur trois a généralement besoin d’un
soin qui requiert ma participation. Il peut s’agir d’une
pâte à préparer. Je mélange alors de la poudre
spéciale et du liquide en respectant les dosages. En
fonction du nombre de canaux de la dent à boucher, je
fais plus ou moins de produit.

Les fiches métiers de la MIP Tel : 03.85.76.08.25 Site web http://www.mip-louhans.asso.fr

1

L’assistante dentaire

De par sa formation, une assistante dentaire qualifiée peut assumer des fonctions très variées. Dans
la pratique, tout dépend de la volonté du ou des praticiens avec lesquels elle exerce. Certains vont la
laisser vraiment participer à l’intervention, alors que d’autres ne préfèrent pas. Une assistante dentaire
en poste n’effectue donc pas forcément toutes les fonctions citées ci-dessous.

Accueil et secrétariat

 Accueil physique et

: gestion du carnet de rendez-vous,
renseignements… Elle est capable d’identifier les demandes des patients, de les transmettre au
praticien ou de prendre des décisions adaptées (gestion des urgences…).

téléphonique des patients

 Suivi des dossiers médicaux : classement et mise à jour des dossiers des patients, préparation du

dossier avant une intervention pour le donner au dentiste…
 Comptabilité courante du cabinet et possibilité d’encaissement.
 Commandes de fournitures, relations avec les fournisseurs.
 Secrétariat courant : courrier, compte-rendu, rédaction de devis, de notes d’honoraires…
 Rédaction de documents administratifs : feuilles de sécurité sociale, feuilles pour les mutuelles

ou les organismes d’assurance complémentaires…

 Rangement de la salle d’attente : enlever les anciennes revues…

Assister le dentiste

 Avant l’intervention :

dans l’ordre, sur un plateau.

sons, lave-instruments…

 Pendant l’intervention :

 Sortir, sur les indications du praticien, les instruments qui seront nécessaires et les présenter,

 Vérifier le bon état de fonctionnement des appareils : lampe à photopolymériser, bacs à ultra

 Assister le dentiste en lui donnant les instruments dont il a besoin, en manipulant les

appareils, en aspirant la salive de la bouche du patient…

 Préparer les produits d’obturation, les ciments (pour sceller une couronne par exemple), les
matériaux pour prendre les empreintes… L’assistante dentaire utilise différents produits tels
que la résine, le plâtre, le silicone, mais également des anesthésiques, des produits de
désinfection…

 Repérer les signes précurseurs d’un malaise et, dans la limite de ses compétences, assister le
praticien dans les situations d’urgence. Les assistantes dentaires sont formées aux gestes de
premier secours.

 Après l’intervention :

 Désinfecter et stériliser le matériel et les instruments utilisés, ainsi que la salle d’intervention

(fauteuil, plan de travail…).

 Enlever le plateau, désinfecter le crachoir, le capteur radio…

Mais aussi

 Développer, identifier et classer les clichés radio des patients.
 Gérer le stock de médicaments et assurer le réapprovisionnement des produits manquants.
 Assurer la liaison avec les laboratoires de prothèses dentaires : l’assistante dentaire rédige les

fiches de travail, réceptionne les appareillages…

 Possibilité de faire des tracés céphalométriques à partir des empreintes effectuées par le dentiste.
Il s’agit de noter, ou de rentrer dans un logiciel spécifique, les données de l’empreinte (points
anatomiques). Seul le dentiste peut cependant analyser ces tracés.

 Possibilité de participer à la rédaction de travaux d’études ou de recherches du praticien.

L’assistante dentaire en ODF

Le sigle ODF désigne l’orthopédie dento-faciale. Il s’agit de la spécialité des orthodontistes. Les

patients sont, la plupart du temps, des enfants qui ont besoin d’appareils.

Pour travailler dans ce secteur, l’assistante dentaire doit se spécialiser en suivant une formation

complémentaire.

Pour les empreintes, je prépare un autre type de
pâte avec d’autres produits. Par contre, ce n’est pas
moi qui prend l’empreinte, c’est le travail du dentiste.
Mon rôle est de l’assister en lui donnant, au bon
moment, ce dont il a besoin. Les produits et les
dosages sont à chaque fois différents, je dois être très
rigoureuse dans leur préparation.”

Lorsque le patient a besoin d’une radio, le dentiste
s’en charge lui-même. Une fois la radio prise et
imprimée, Maryse note sur la radio le numéro de la
dent, puis découpe et plie la radio pour l’archiver dans
le dossier du patient.

Le praticien peut aussi demander à Maryse de faire
une recherche dans
les dossiers archivés pour
retrouver la trace d’une ancienne prothèse, la date à
laquelle le prothésiste qui l’a faite.

Le mardi, qui est une des plus grosses journées du
cabinet, 25 patients peuvent se succéder sans compter
les rendez-vous de dernière minute pour les urgences.

Quelque soit l’endroit où elle se trouve, Maryse est
attentive aux moindres bruits venant de l’entrée ou de
la salle d’intervention. “Je suis seule avec le dentiste,
je dois donc pouvoir être partout en même temps.
Tendre
l’oreille systématiquement pour analyser
chaque bruit est devenu un vrai réflexe. Lorsque
quelqu’un entre, je devine s’il s’agit d’un patient, d’un
représentant, d’une personne venue prendre un rendez
-vous, du prothésiste, du facteur… Je fais aussi
attention aux bruits venant de la salle d’intervention
pour savoir quand le dentiste a besoin de moi. C’est
un métier où on est tout le temps en mouvement, il faut
faire preuve de vivacité et de dynamisme tout en
restant aimable.

C’est

car on

fatiguant physiquement,

est
constamment debout, en train de passer d’une pièce à
une autre. C’est pourquoi je rentabilise chaque
déplacement en emportant un instrument à ranger, un
dossier à classer et j’évite de faire des voyages
inutiles. Cela permet de gagner du temps et de me
préserver un peu.”

Au bout d’un quart d’heure maximum, le patient
repart. Maryse
intervient aussitôt pour nettoyer.
“L’hygiène d’un cabinet doit être impeccable. La
moitié de mon temps y est consacrée. Entre chaque
rendez-vous, je nettoie les instruments, le crachoir, le
capteur de radio…. Je jette le plateau qui est à usage
unique. Je trie les déchets en fonction de leur nature.
Par exemple, je mets les aiguilles des seringues dans
un sac spécial. Une entreprise vient ensuite les
collecter.

Dans une salle prévue à cet effet, je mets les
instruments qui viennent d’être utilisés comme les
fraises dans un bac pour les décontaminer, puis dans
un autre pour les stériliser à froid. Les instruments
d’examen, tels que les sondes et les miroirs, ne sont
utilisés qu’une fois dans la journée, nous en avons
suffisamment pour chaque client. Ils sont stérilisés la
nuit ou plusieurs fois dans la journée dans l’autoclave.
D’autres, comme les micromoteurs, ont besoin d’être
lubrifiés avant et après la décontamination. Je les
nettoie avec des lingettes à usage unique. A chaque
instrument correspond une procédure. Il faut faire les
choses dans le bon sens.”

Lorsque le praticien n’a pas besoin d’elle, Maryse
se consacre à d’autres activités. Elle vérifie dans la
salle d’attente que le prochain client est bien arrivé et
que sa fiche est bien en évidence sur le bureau du
dentiste. Puis elle se charge du travail administratif du
cabinet.

C’est elle qui tient le carnet de rendez-vous. Les
patients la sollicitent soit par téléphone, soit en
passant directement au cabinet. “Les patients appellent
aussi pour des urgences et veulent absolument un
rendez-vous le plus vite possible. Je sers de “filtre”. Je
leur pose des questions pour évaluer le degré
d’urgence et leur niveau de souffrance. Dans certaines
situations, je sais qu’il faut trouver rapidement une
solution : un enfant qui a mal, une personne qui n’a
pas dormi de la nuit et qui a enflé, une dent cassée qui
pourrait blesser la langue… Le praticien me fait
confiance, il sait que si j’ai intercalé un patient entre
deux rendez-vous, c’est qu’il y a une bonne raison.”

Les fiches métiers de la MIP Tel : 03.85.76.08.25 Site web http://www.mip-louhans.asso.fr

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Conditions

de Travail

 Horaires réguliers, mais les journées peuvent se terminer tard en fonction des horaires choisis
par le dentiste. Les journées sont parfois longues et peuvent atteindre 10 heures. Une assistante
dentaire peut travailler le samedi.

 Travail la plupart du temps en position debout, parfois prolongée, lorsque l’assistante dentaire

aide au fauteuil.

 Travail sous la responsabilité d’un ou plusieurs praticiens et en équipe avec d’autres assistantes

dentaires, des aide-dentaires, des réceptionnistes…

 Règles d’hygiène et de sécurité importantes pour les patients (désinfection des instruments…) et
des salariés (blessures et maladies liées à l’activité comme les rayons X, les coupures…).
L’assistante dentaire doit, dans certains cas, porter des lunettes de sécurité, un masque et des
gants.

 Obligation de respecter le secret professionnel comme dans toute profession médicale.

Qualités requises

 Sens des responsabilités et rigueur, notamment en matière d’hygiène (la propreté personnelle
doit être irréprochable elle aussi). Rigueur également dans le respect des doses lors de la
fabrication des pâtes ou dans le rangement des différents instruments.

 Amabilité et sens du contact. L’assistante dentaire est constamment en contact avec le public.
 Disponibilité et polyvalence : répondre au téléphone, assister le ou les dentistes, le public, gérer

les rendez-vous, effectuer le travail administratif…

 Bonne santé (bonne résistance physique et nerveuse) et bon discernement des couleurs.
 Bonne organisation et esprit d’initiative : être prêt à intervenir en cas de problème, être capable

de hiérarchiser les tâches à effectuer selon leur ordre d’importance…

 Bonne habileté et bonne dextérité manuelle.
 Facilité à travailler en équipe (tandem avec un ou plusieurs dentiste(s), mi-temps partagé avec

une autre assistante dentaire…).

Salaire au 01/01/18

 Hôtesse d’accueil, réceptionniste : 9, 88€ brut de l’heure
 Aide-dentaire qualifiée : 9, 88€ brut de l’heure
 Assistante dentaire qualifiée : 9, 88€ brut de l’heure
Une prime de secrétariat (155€ environ) et une prime d’ancienneté (tous les 3 ans) sont accordées

aux aide-dentaires et aux assistantes dentaires

Marché de

l’Emploi

 Environ 69 800 assistantes dentaires qualifiées en France, mais beaucoup moins d’aide-
dentaires. En Bourgogne, les aide-dentaires et les réceptionnistes sont peu nombreuses car les
dentistes préfèrent employer une assistante dentaire, beaucoup plus polyvalente et plus qualifiée.
 Débouchés essentiellement dans les cabinets dentaires (auprès d’un ou plusieurs praticiens). Une
assistante dentaire peut également exercer dans les centres de soins mutualiste, mais c’est encore
peu courant en Bourgogne.

 Attention ! Les assistantes dentaires qui exercent en milieu hospitalier appartiennent déjà à la
Fonction Publique Hospitalière : ce sont généralement des aides-soignantes qui évoluent vers ce
poste après avoir suivi une formation.

 Des offres d’emploi sont diffusées par Pôle Emploi (https://www.pole-emploi.fr/accueil/), mais
aussi sur des sites spécialisés comme www.assistante-dentaire.com. Les personnes qui
souhaitent devenir assistante dentaire peuvent contacter les organismes de formation et leur
transmettre leur CV accompagné d’une lettre de motivation. Les écoles peuvent ensuite les
transmettre aux employeurs qui les contactent pour trouver quelqu’un. Attention ! N’oubliez pas
de renouveler votre candidature tous les 3 mois environ.

 Débouchés surtout dans les grosses agglomérations (Paris, Lyon…) et les régions importantes
(région parisienne, Rhône-Alpes, Provence Alpes Côte d’Azur…) où les praticiens et les
cabinets sont plus nombreux. Dans ces villes ou régions, les contrats sont plutôt à temps plein.
Les temps partiels sont plus importants ailleurs (attention, pour pouvoir se former, le contrat
doit être de 17h hebdomadaires minimum).

 Les assistantes dentaires qualifiées restent en moyenne 10 à 14 ans dans un même cabinet. Le
turn-over est donc peu important dans cette profession. Les offres d’emploi concernent surtout
des remplacements (pour des congés maternité ou des congés parentaux) ou suite à des départs
en retraite. Les créations de poste sont peu nombreuses, car elles dépendent de l’installation d’un
nouveau dentiste ou de l’agrandissement d’un cabinet (suite à l’arrivée d’un nouvel associé).

Aujourd’hui, l’informatique est incontournable dans
la profession. Maryse s’est formée notamment pour
apprendre à utiliser des logiciels dentaires spécifiques.
“Tout passe par informatique maintenant. Cela fait
déjà deux ans que nous sommes passés à
la
télétransmission, c’est-à-dire que nous transmettons
les FSE (Feuille de soins électroniques) directement à
la CPAM et aux mutuelles. Nous nous en servons pour
créer tous les actes des patients, pour les radios…”

Dans la mesure du possible, Maryse essaye de
rentrer les actes au fur et à mesure dans l’ordinateur.
“Je reprends la fiche du patient rempli par le
praticien. Je saisis ensuite les actes sur informatique :
nature des soins, cotations, radio… J’utilise ce que j’ai
appris en cours. Pour un plombage, par exemple, je
dois indiquer dans l’ordinateur la face de la dent
soignée, et il en existe plusieurs. Il ne faut pas se
tromper et être précis. Pour être assistante dentaire, il
faut connaître de nombreux termes techniques.” Une
fois les données enregistrées, Maryse archive et classe
la fiche de manière à ce que sa collègue ou elle l’a
retrouve pour une prochaine visite. “Même si nous ne
nous voyons pas, nous travaillons en équipe. Nous
nous transmettons les informations importantes.”

a

Maryse

l’occasion

également

d’établir
manuellement des devis de prothèse qui seront
communiqués à la mutuelle du patient. En général,
elle fait en sorte de le faire quand le patient est
présent, mais, si elle n’a pas le temps, elle profite d’un
temps mort pour rattraper son retard. “Certains jours,
les patients s’enchaînent, le dentiste a besoin de moi,
le téléphone sonne, un représentant vient…. Il n’est
malheureusement pas toujours possible de tout faire à
la suite.”

Maryse tient plusieurs cahiers dans lesquels elle
doit consigner un certain nombre d’informations.
Ainsi elle tient à jour un cahier de prothèse dans
lequel elle note le nom du patient, la nature de la
prothèse à réaliser, la date… Elle établit également
une fiche qui servira au laboratoire pour faire la
prothèse. “Une fois la fiche remplie, je la range dans
la boîte du laboratoire concerné. Un coursier passe
dans la journée la récupérer. A chaque laboratoire
correspond une boîte, car ils ne font pas tous la même
chose. Comme vous le voyez, une bonne organisation
est indispensable pour ne pas perdre de temps et ne
pas faire d’erreur.”

Maryse s’occupe aussi de traiter le courrier, d’aller
chez le comptable ou à la banque quand c’est
nécessaire… “Je trie les factures, les publicités… Je
suis très vigilante pour les relevés de banque et
bordereaux CPAM. Nous recevons beaucoup de
clients CMU, c’est-à-dire des clients qui n’avancent
pas l’argent. Je vérifie que la CPAM nous a bien réglé
les soins. Je tiens d’ailleurs un cahier spécial pour
ça.”

Maryse reçoit les représentants. “C’est le dentiste
qui s’occupe de tout ce qui touche aux médicaments.
Pour le matériel et les instruments, c’est moi qui gère
le stock et qui fait les commandes. Je traite souvent
avec les mêmes représentants car c’est un secteur où il
existe de nombreuses normes. Je ne veux pas prendre
le risque d’acheter un produit non homologué.”
Maryse tient là encore un cahier dans lequel sont notés
les produits, leur date de péremption… “L’APAVE
nous contrôle régulièrement, nous devons aussi mettre
à jour un document sur les risques professionnels.”

Les jours où le praticien est absent, Maryse en
profite pour nettoyer complètement les locaux. “Une
femme de ménage vient chaque jour, mais elle ne
s’occupe que du sol et les vitres. De mon côté, une fois
par semaine, je nettoie à fond les tiroirs, les placards,
le fauteuil, les boîtes où sont rangés les instruments…
C’est un métier où il faut faire preuve de beaucoup
d’hygiène, on en devient très maniaque. Il ne faut pas
oublier que nous travaillons dans un secteur médical,
il faut être vigilant. Cela est aussi valable pour nous,
nous devons être vaccinés contre l’Hépatite B, porter
des gants lorsque nous nettoyons le cabinet entre
chaque client ou
les
instruments utilisés avec un patient. Il faut faire
attention aux infections… Nous devons également être
irréprochable au niveau de notre propreté
personnelle.”

lorsque nous manipulons

Avant de terminer sa journée, Maryse met les
instruments dans l’autoclave pour les stériliser et
prépare les fiches clients pour le lendemain…

Les fiches métiers de la MIP Tel : 03.85.76.08.25 Site web http://www.mip-louhans.asso.fr

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Pour être assistant-dentaire qualifiée, il faut être titulaire du “Titre d’assistant dentaire”. Ce
diplôme est délivré depuis novembre 2006 par le RNCP et est reconnu par le Ministère du Travail.
Il s’agit d’un titre de niveau IV (Bac).

Ce diplôme est accessible dans le cadre de la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience). Pour pouvoir espérer valider un diplôme par la VAE, il faut

justifier de l’équivalent d’un an minimum d’expérience à temps plein en rapport avec le diplôme visé.

Pour en savoir plus :

 Guide de

l’assistant dentaire

: Des
principes fondamentaux au travail en salle
de soins de Jean Schittly, Alain Irsa et
Collectif (2015, 66€)

 Avoir un employeur, car la formation n’est accessible qu’en cours d’emploi (contrat de professionnalisation, CDI, CIE, CNE…). Le contrat doit durer

au minimum 18 mois pour couvrir le temps de formation. Le contrat de travail doit être de 17h hebdomadaires minimum.

 Avoir le Brevet des collègues ou un diplôme de niveau V (CAP, BEP). Etre titulaire du BEP Carrières sanitaires et sociales ou du Bac SMS est un

Formations

Pré-requis

plus.

 Avoir 18 ans minimum.
Conseil pour trouver un employeur :

 Si vous êtes demandeur d’emploi, vous pouvez faire une PMSMP (période de mise en situation en milieu professionnel). Il s’agit d’un stage
d’observation d’une durée d’1 mois maximum renouvelable dans une entreprise. Il s’agit d’une mesure de Pôle Emploi, contactez votre conseiller
pour en savoir plus.

Durée : 18 mois : 1 journée de cours par semaine les 12 premiers mois à partir du 1er jour de cours et, le reste du temps, en cabinet, où il effectue sa

formation pratique.

Programme : 14 modules (dont 10 sont communs avec les aide-dentaires) + 14h d’introduction à la formation :

Quelques exemples des matières enseignées : biologie, anatomie, connaissances techniques (hygiène bucco-dentaire, imagerie médicale…).

 Désinfection, stérilisation ;
 Gestion des stocks ;
 Imagerie médicale ;
 Le travail à 4 mains ;
 Assistance aux travaux prothétiques et orthodontique ;
 Gestes et soins d’urgences ;
 L’assistant dentaire au sein de son environnement professionnel ;
 Evaluation et prévention des risques au travail ;
 Prophylaxie et hygiène bucco-dentaire ;
 Gestion de l’agenda de l’entreprise ;
 Organiser les rendez-vous du praticien ;
 Communiquer avec les patients ;
 Constituer un dossier administratif du patient ;
 Editer et suivre le dossier de remboursement.

Rémunération pendant la formation

 90% du SMIC pour les moins de 26 ans
 Le SMIC pour les plus de 26 ans

Lieu de formation

Voici les coordonnées des centres les plus proches :

Centre national :
CNQAOS
98-100 Chemin des Bourdons
93221 GAGNY Cedex
01.41.53.53.53.
http://www.cnqaos.asso.fr

En Bourgogne Franche-Comté :
Maison dentaire
2 rue des Ciseaux
21800 QUETIGNY
06.26.27.07.38.

Le siège du CNQAOS est basé à Paris, mais la formation a également lieu dans plusieurs autres villes de France : Dijon, Annecy, Clermont-Ferrand…

Maison Dentaire, les Hauts de Chazal
16 rue Ambroise Paré
25000 BESANCON
06.26.27.07.38

A Lyon :
Université C. Bernard Lyon 1, UFR d’Odontologie
11 rue Guillaume Paradin
69372 LYON Cedex 08
04.72.41.78.92.

CQFD FORMATIONS
MÉDICO-SOCIALES
3, quai du Drac
38600 FONTAINE
04.76.50.11.11.

http://www.cqfd-formations.com/

Formation d’assistant dentaire en
rythme alterné (en contrat CDD ou
période de professionnalisation).

Co-financement FIFPL, OPCA et
employeur

Les fiches métiers de la MIP Tel : 03.85.76.08.25 Site web http://www.mip-louhans.asso.fr

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