Formation AESH
16 mai 2018
Intervention de Chantal COUET, AESH
dans un collège de Seine-Saint-Denis
1 : 07 : 00
« rôle de médiation »
« laisser faire ses expériences »
« sortir de la classe »
« par mon imitation »
« les autres avaient ce miroir »
« je veux avoir le même [support ]»
«prendre connaissance de ce qu’il va faire comme travail »
« je fais une check-list »
Caroline Labbé – PREI – TSA
Enquête réalisée auprès de
professeurs et d’AVS-AESH en exercice
Domaine
relationnel
Domaine
pédagogique
Difficultés dites par les AESH
• Manque de communication
• Sentiment de certains professeurs
d’être mis à l’écart par la relation élève-
AESH
• Professeur parfois mal à l’aise par la
présence d’un adulte dans son cours
• Manque de reconnaissance
Difficultés dites par les
professeurs
• AESH peu impliqués dans l’équipe
éducative alors que ce sont eux qui
côtoient le plus les élèves
• Peu d’échanges avec les AESH ; quelques
minutes en fin d’heure.
• Classes surchargées : où mettre les AESH?
• Qualité des adaptations réalisées par le
professeur, voire refus de faire les
adaptations
• Manque de temps pour adapter les
cours
• Difficultés à avoir les cours à l’avance et
à connaître le contenu des cours
(objectifs…)
• Tentation de se substituer au
professeur
• Pas de formation pédagogique
• Certains professeurs ne voient jamais les
AESH (éducation musicale…) alors qu’il y a
quand même une trace écrite +
nombreuses classes et professeurs noyés
par le nombre (donc pas d’adaptations)
•Difficultés pour AESH à trouver le juste
milieu en aider et faire à la place de l’élève
• Difficultés pour le professeur à percevoir
le niveau réel de l’élève
• Prévoir et communiquer les séances à
l’avance
Caroline Labbé – PREI – TSA
Travailler avec le professeur
Activités pédagogiques
Socialisation
Autonomie
Caroline Labbé – PREI – TSA
Activités pédagogiques
Caroline Labbé – PREI – TSA
Les difficultés de chacun
pour mener les activités pédagogiques
Du côté de l’AESH
Du côté du professeur
Enfermé dans une relation duelle avec un
élève dont les incongruités sociales sont
fortes.
Accaparé par de nombreux facteurs : être
disponible pour tous, gérer le temps,
gérer la discipline…
Pas de représentation globale du but de la
tâche : risque d’étayer ce qui n’est pas
important.
Quand tout semble bien se passer,
tentation de consacrer son énergie aux
autres élèves.
Besoin de parler avec l’élève pour lui
expliquer ou le calmer sans déranger le
cours.
Besoin de silence à certains moments,
notamment quand des explications sont
données ou lors des évaluations.
Caroline Labbé – PREI – TSA
Les points d’appui
pour mener les activités pédagogiques
Du côté de l’AESH
Du côté du professeur
Au contact de l’élève avec TSA de
nombreuses heures chaque semaine et
dans différentes disciplines : connaît bien
l’élève et d’une façon globale.
Possède des compétences en matière de
pédagogie et de didactique. Spécialiste de
sa discipline.
A un regard extérieur sur l’activité menée. Connaît parfaitement son cours, ses
Se consacre à un seul élève à la fois.
objectifs. Sait où il va.
N’est pas enfermé dans une relation
duelle avec un élève de la classe.
Caroline Labbé – PREI – TSA
La communication : clef d’une
collaboration réussie
AVANT L’ACTIVITÉ
• Demander au professeur de clarifier les objectifs et de vous
donner des directives claires.
• Demander un document pour vous, si possible avec les
réponses et/ou des précisions.
PENDANT L’ACTIVITÉ
• Solliciter régulièrement le professeur (qui doit aussi aider,
encourager ou féliciter l’élève avec TSA).
• Demander au professeur de vous avertir clairement quand
vous devez entendre ses consignes.
APRES L’ACTIVITÉ
• Faire un retour : ce qui a bien marché ; ce qu’il faut revoir.
Caroline Labbé – PREI – TSA