Formation à distance et accessibilité.
André-Jacques Deschênes, Martin Maltais
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André-Jacques Deschênes, Martin Maltais. Formation à distance et accessibilité.. Télé-université,
2006. _xFFFF_edutice-00078809_xFFFF_
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Formation à distance
et accessibilité
André-Jacques Deschênes
Martin Maltais
Formation à distance
et accessibilité
2006
d
FORMATION À DISTANCE ET ACCESSIBILITÉ
Les droits d’auteur de cet ouvrage appartiennent à André-Jacques
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Produit et édité par la Télé-université.
Conception graphique : Michel Chouinard
Révision linguistique : Gisèle Tessier
On peut contacter les auteurs :
adeschen@teluq.uquebec.ca
martin_maltais@teluq.uquebec.ca
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2006
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives Canada, 2006
ISBN 978-2-7624-1936-8
ISBN 2-7624-1936-0
Imprimé au Québec, Canada
Télé-université
455, rue du Parvis
Québec (Québec)
G1K 9H5
Préface
v
PréFace
L’avant-propos de cet ouvrage, dans lequel les auteurs se présen-
tent eux-mêmes, invite à dire « je », ce dont le « je » qui écrit ici n’a
guère l’habitude. Alors, juste une phrase à la première personne du
singulier pour dire à quel point j’ai été flattée qu’ils s’adressent à
moi pour demander une préface et, plus encore, heureuse de cette
demande quand, au fur et à mesure des pages, il m’a semblé qu’il
s’agit là d’une publication intéressante, originale et qui s’attaque
aux vraies questions de la formation à distance.
Comment parler d’un livre dont la lecture a été aussi stimulante
sans avoir l’air d’en faire un panégyrique de commande? Peut-être,
tout simplement, avant de m’arrêter sur quelques points qui me
paraissent particulièrement importants, en tentant de mettre en
évidence les raisons qui l’ont rendue telle et qui tiennent, pour
partie, à la personnalité et aux mobiles de ses auteurs et, pour
partie, à ce qu’il n’est pas, en regard de trop nombreux discours
sur ce thème.
Les auteurs en sont à la fois militants, praticiens et chercheurs.
Militants, oui. André-Jacques Deschênes et Martin Maltais sont
explicitement mus par une conviction que nous sommes nombreux
à partager, à savoir que la formation à distance relève du service
public de l’éducation et qu’elle est utile et nécessaire, sinon même
indispensable à une véritable démocratisation de la formation,
c’est-à-dire à ce que la possibilité pour tous de se former « tout
au long de la vie » soit autre chose qu’une vaine incantation. Nulle
déclaration promotionnelle toutefois, pas de langue de bois, pro-
mettant monts et merveilles de nouveaux dispositifs soigneusement
élaborés, parfois plus complexes que congruents et plus attrayants
pour les spécialistes que pour les étudiants.
vi
FORMATION À DISTANCE ET ACCESSIBILITÉ
Adeptes des technologies numériques, néanmoins, mais sans fana-
tisme, seulement pour ce à quoi elles peuvent servir et qui fonde ce
ce travail : une plus grande accessibilité de la formation, puisqu’elles
permettent de réduire au moins une distance, celle qui tient aux
facteurs géographiques. Le « y a qu’à… » de nombreux informaticiens
n’est donc pas de mise, le « formidable » outil est remis à sa juste place,
d’outil justement, et aucun logiciel novateur, aucune plate-forme in-
ventive (mais à peine finalisée) ne viennent régler tous les problèmes.
Praticiens, certes. L’un et l’autre exercent à la Télé-université du
Québec, André-Jacques Deschênes depuis de nombreuses années,
comme professeur, Martin Maltais, encore doctorant, depuis beaucoup
moins longtemps. Mais point de recommandations et de préconi-
sations fondées, pour seule démonstration, sur une plus ou moins
longue expérience, censée garante d’une incontestable vérité.
Chercheurs, enfin, sans nul doute, refusant comme tels toute idée
reçue et toute évidence. L’apprenant ne se retrouve pas miracu-
leusement « au cœur » d’un dispositif conçu pour lui, dans lequel
il lui suffirait de s’engager avec résolution pour que s’estompent
toutes les difficultés. Ils creusent, mettent à plat, reformulent des
questions auxquelles on ne pensait plus, sans prétendre réinventer
le monde. Ils s’appuient sur de nombreux travaux, et sur les leurs
propres, pour s’efforcer de répondre aux multiples interrogations
que soulève l’usage de la formation à distance.
Des travaux anglo-saxons, bien entendu, viennent à l’appui de leurs
réflexions, mais aussi quel plaisir de constater que des Québécois
connaissent et lisent les publications françaises du domaine. Et
ils nous ont lus, ces Québécois, au moins autant que la plupart
d’entre nous, spécialistes français de la formation à distance, nous
lisons les uns les autres. Difficile de les prendre en défaut. Et si
quelques « québécismes » empruntent des termes à la langue an-
glaise (« support » pour soutien, mais cet anglicisme ne fait-il pas
son apparition dans le français hexagonal? « compléter », transposé
de to complete, pour réussir, mener à bien…), ils ont au moins le
mérite de les franciser.